un chant dans la brume

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Izaac n'en pouvais plus. Ce village lui semblait maudit. Cela fait des années qu'il s'est installé avec sa famille dans une ferme pas loin. Si au début tout se passait bien, les villageois étaient bienveillants avec eux, comme si ils les avaient tous vu bambins, les récoltes étaient bonnes et le bétail en bonne santé. Pourtant du jour au lendemain le rêve tournas au cauchemars.
Enfin,du jour au lendemain, uniquement du point de vue de ceux qui n'ont pas vu les signes comme la brume quasi permanente, l'odeur métallique planant dans l'air et le chant des oiseaux se fesant de plus en plus rare.
À vrai dire, tout le monde avait remarqué qu'il se passait quelque chose d'anormal, tout le monde sauf Izaac qui, il faut l'avouer, était pas vraiment un homme très futé, mais pas besoin d'être futé quand on a la chance de son côté, une femme magnifique et deux adorables enfants.
Ou plutôt quand on AVAIT une femme et deux adorables enfants. Maintenant il à juste une peau, une petite tête sans mâchoire inférieure ,dont l'œil droit manquait et le gauche...pendouillait hors de son orbite, et des mains, dont il manquait des doigts et des ongles. Ce genre de signe même lui peut les voir...
Mais son calvaire ne s'est pas arrêté là . Non seulement ça n'allait plus à la ferme, mais en plus d'autres meurtres avaient eu lieu et avec eux venaient la peur. Et avec la peur viennent les rumeurs, qui renforcent cette peur . Car pour certains, c'était lui le coupable. Maudit ? Peut-être. Meurtrier ? Il y a des chances. Rien n'était écarté, sauf le fait que ce n'était qu'un horrible hasard. Les gens avaient peurs et le hasard ne fais qu'apporter plus de paranoïa. Évidemment il n'était pas le seul suspect... juste le plus évident, pour ceux dont la réflexion est amoindrie par la peur.
Alors que le village s'était rassembler pour trouver une solution, un son sorti de la brume. On aurait dit...une chanson ? Mais il n'y avait pas de parole : l'interprète fredonnait. La voix semblait venir de partout. Puis d'autres sons se firent entendre : celui d'une lire, de sabot, et de roue sur le gravier, renforçant l'aspect déconcertant de la situation. Et enfin tous virent d'où venait ce son; un chariot tiré par deux chevaux au crin blanc et à la robe noire. Le véhicule s'arrête devant la foule et ses deux passagers descendirent. Il s'agit de deux elfes noirs de petites tailles aux longs cheveux blancs. Le premier, qui tenait les rênes, portait un chapeau coloré avec une petite plume, qui cassait complètement avec le reste de sa tenue qui était celle que portent habituellement les troubadours, mais en monochrome, avec un plastron métallique finement taillé... mais d'une grande simplicité pour quelques choses fait par les elfes. Le second portait de simple vêtements de couleurs blanche, avec contrairement à son homologue qui les laissait libres, les cheveux attachés en queue de cheval. Le détail qui choquait le plus était qu'ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, choses assez rares chez les elfes qui n'avait le plus souvent qu'un seul rejetons tout les 15 ans(un battement de paupières dans la vie d'un elfe).

L'elfe au chapeau retira sa coiffe et fit une ample révérence au point que ses longs cheveux touchèrent presque le sol

- Salutations, habitants et habitantes du village de Altéba , je me présente humblement: je suis Eneèil la troubadour, au service de votre bonne humeur ! Et voici mon très cher frère Eruan

Ce dernier inclina légèrement la tête sans emmètre la moindre émotion. Un vieil homme approcha de la petite fratrie .

- Je suis le chef de cette communauté je me nomme Enor. Je pense parler au nom de tous ici présent en demandant que viennent faire des démons d'ébène dans un lieu aussi reculer....et dans une situation comme celle que nous vivons actuellement ?

"démons d'ébène" c'est ainsi que son désigner les elfes noirs, en partie à cause de la guerre entre les elfes noirs et les elfes de la lune et leurs alliés longue de 200 ans . Bien que ce "court" conflit se fut finis sur une trêve ou les deux partis, n'ayant rien a gagner a continué le conflit, ont pu trouver une entente ou chacun est gagnant , les humains, alliés des elfes de la lune ayant le plus souffert de ce conflit , sont encore marquer au fer rouges par les horreurs et la mort, on développer une forme de mépris pour les elfes noirs...voir pour toute les races non humaines en ce qui concerne les villages éloignés comme Altéba. D'ailleurs certains villageois se mirent a cracher au sol et regardés les jumeaux avec mépris quand le chef vint les salués.

Humming LullabyWhere stories live. Discover now