Chapitre 7

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 First step into hell

Nous sommes devant l'accueil. Mon cœur palpite, tous les scénarios me viennent en tête et putain, je flippe. J'ouvre la porte du bâtiment, mais elle est fermée à clé. Bordel. Je regarde Alec, mais lui ne semble pas s'en soucier. Il passe sa main dans mes cheveux et sans que je m'y attende un frisson parcours le long de mon dos. Il retire ma barrette crocodile sans rien dire, comme depuis le début qu'on est parti du Nava. Il s'accroupit devant la serrure et moi, je regarde de tous les côtés pour m'assurer que personne nous voit. En deux secondes, la porte s'ouvre sous les doigts d'Alec. Il ouvre en grand et me fait signe de rentrer. Je remarque plusieurs caméras, même si la petite lumière rouge est éteinte, je mets ma capuche pour cacher au mieux mon identité et on entre dans le bureau de directeur. Bordel, j'ai participé à beaucoup de course illégales, je me suis fait arrêter un paquet de fois, et à l'école, je n'étais pas la meilleure des élèves, mais là, c'est différent, si je me fais choper, je dis au revoir à ma perspective d'avenir meilleur. Je fouille le bureau et les tiroirs de fond en comble sous le regard d'Alec.

- Tu vas venir m'aider ?

- C'est ta mission pas la mienne, je ne suis que l'accompagnateur. Princesse

Quel connard. Je tombe enfin sur le tiroir des dossiers d'élèves, alors je cherche et je trouve enfin Lewis Adams. Une photo est accrochée sur le rebord du dossier, c'est un mec blond aux yeux verts percent. Non de Dieu, qu'est ce qu'il est beau gosse. Même si tous les Dark Blood sont magnifiquement beaux, lui aurait carrément sa place avec eux. Attends, mais pourquoi vouloir son dossier ? Si on cherche des informations sur quelqu'un, c'est pour pouvoir mieux le tué ?

- Qu'est-ce que vous allez lui faire ? Demandais-je à Alec en lui montrant le dossier des mains.

- Au dossier ? Seulement le lire.

- Fait pas le con, à Lewis. Pourquoi vous voulez le tué ?

- Pourquoi tu veux qu'on tue tout le monde ?

Après ces mots, nous entendons une femme et un homme rigolé, mon corps tout entier se fige. Une lumière approche. Au mon Dieu. On est mort, je vais retourner a San Ysidro Je ferme le tiroir le plus vite possible, j'essaye de remettre tout bien en place. Et Alec me tire dans un placard. Ce placard est trop petit. Mais les rires se rapproches alors je n'ai pas d'autres choix d'êtres collés à Alec le dossier bien en main.

- Monsieur le Directeur, j'ai été très très vilaine cette année, je crois que j'ai besoin d'une correction.

- Suivez-moi dans mon bureau, je vous donnerai une bonne fessée.

Bordel, de merde, c'est le directeur et sa femme. Oh non, ce n'est pas sa femme, mais la dame de l'accueille celle qui étais très gentille, c'elle qui m'as donner mon emploie du temps, celle qui m'a souhaité la bienvenue. Oh, mon Dieu, je vais vomir. Si on récapitule la situation, je suis collé à Alec qui bande, il bande, nan, nan, la tour de pise ne peux pas se lever maintenant. Les gémissements de l'assistante doivent lui causer une sacrée érection, car même dans la pénombre, je peux voir ses traits tirés sur son visage. Mais reprenons, alors coincé dans un placard avec un mec qui bande, qui semble être Alec, avec juste à côté mon directeur et son assistante en train de faire des galipettes sur le bureau. Ce sont les baises les plus longues de ma vie. Oui, oui, j'ai bien dit "les baises", Monsieur le Directeur et madame l'assistante ont une bonne même très bonne endurance. Alors quand les gémissements et les voix disparaissent, Alec s'apprête a ouvrir le placard, mais je stop très vite son geste, il abaisse son regard vers moi et m'interroge à l'aide de celui-ci.

- Attends, si ça se trouve, ils sont encore là.

- Je t'assure qu'on serait au courant de leur présence, vu les gémissements et les grognements dont ils font preuve. Alors laisse moi sortir de ce placard parce qu'aussi, non, c'est moi qui vais te prendre toi sur ce bureau, princesse.

Je grimace face à cette vue, puis j'essaye de dissimuler un sourire. Après tout, Alec est un con, mais il est vraiment, très, très beau. On dirait un dieu grecque, grâce à ses muscles.

- Ne fais pas cette tête comme si cette idée t'était insupportable, je sais que tu en as terriblement envie.

Mais quel connard.

- Nan, excuse moi ; mais toutes les filles ne sont pas comme Betty. Elle ne te donne pas rendez-vous dans les douches.

- Est ce que mademoiselle Bennet serai jalouse.

- Pff, tu rigoles. Bon, tu l'ouvre ce placard.

Alec rigole puis ouvre le placard, nous sortons et respirons enfin. Mon Dieu sa pu la baise ici. Nous sortons du bâtiment puis roulons, jusqu'aux night-club. Quand Alec s'arrête devant le Nava, il ne bouge pas, je le regarde avec incompréhension. Quand il remarque que je ne comprends pas son attitude, il décide de m'éclairer.

- J'essaye de me canaliser, pour pas que ton... Que Klark croit qu'on ai pu faire des choses nous deux, avec le temps qu'il on pris, ça nous à mis en retard.

Je ne retiens pas mon éclat de rire, et ça fait un bien fou, toute la pression redescend et je rigole en n'en plus pouvoir respiré.

- Ça... N'est touj.... Ours pas calmé... Articulais-je avec difficulté.

- Ce n'est pas de ma faute, c'était comme un porno, mais en vision directe.

- Parle pour toi, moi, je n'ai pas du tout été excité.

- Arrête un peu, ta culotte est trempée, j'en suis sûr. 

- Oh non.

- Laisse-moi vérifie alors.

Mes éclats de rires cesse et je me fige, ma respiration devient haletante et cette fois-ci ma culotte est mouillé. Mais maintenant, c'est lui qui éclate de rire.

- Putain, tu aurais dû voir ta tête, c'était trop drôle.

- Connard.

- Bon, aller viens, faut donner ce dossier à Klark.

Je sors de la voiture à mon tour, beaucoup trop dérouté, mais quel connard. Cette fois-ci, on rentre dans le club par la grande porte en doublant toute la queue. Et quand on est à l'intérieure l'ambiance a changer. Plein de gens se déhanche sur la piste de danse, les barmen s'active sous les commandes, et des streap-tiseuse ondules sur des barres. Alec bien trop peur de me perdre sous cette foule, il me prends par la main et nous dirigeons vers la porte à côté du bureau de Klark, cette fois-ci il ouvre sans frapper et je tombe nez à nez avec une dizaine de paires de yeux qui me regarde. Klark est au bout de la grande table. C'est le premier à prendre la parole.

- Je vous présente Hope. Hope a tu le dossier ?

Je regarde Alec, lui, il est posé sur le mur, les bras sur sa poitrine. Il me fait signe que je peux lui donner alors j'avance vers Klark, sous les regards attentif de tous ces hommes et femmes. Je lui tends le dossier et il le récupère. J'avais pour projet de lui demander ce qu'il allait faire à Lewis, mais tous ces regards, me déstabilisent.

- Tu es la nouvelle ? Me demande une inconnu avec un sourire chaleureux, comme pour détendre l'atmosphère. Mais alors que je ne comprends pas ce qu'elle me demande, c'est Klark qui répond à ma place.

- Oui, elle vient tout juste d'intégrer les Dark Blood, sous vos yeux.

"Elle vient tous juste d'intégrer les Dark Blood", "Intégrer les Dark Blood"

Klark se lève, il se dirige vers une armoire, il sort une veste en cuir avec l'inscription du gang, dans le dos. La même que les Blood's. Il me la tend, et mon regard va de Klark, puis le regard d'Alec qui a l'air bien trop stupéfait par la nouvelle pour être au courant ; puis je pose mes yeux vert sur la veste qu'il me tend. Je n'arrive pas à réfléchir. Alors par un geste mécanique, comme un pur réflexe, je prends la veste.

- Je ne comprends pas.

Ces mots sorte enfin de ma bouche.

- Ma jolie, tu fais partie du gang de Klark, me lance un homme qui doit avoir le même âge que Klark. Alors c'est quoi ta spécialité ?

- Ma spécialité ?

Je ne comprends absolument pas ce qui se passe.

- C'est l'espoir.

Cette fois-ci, ce n'est pas Klark qui répond à ma place, mais Alec. Et tous les hommes et femmes autour de cette table se mettent à rire. Et quelque chose me dit que si ça aurait été Klark qui aurait dit cela, il n'aurait pas osé rire, car quand Klark prend la parole tout les rires cesse.

- Alec a raison. 

Les deux hommes que je connais le mieux, c'est-à-dire Alec et Klark, me regarde intensément. Et pendant ce long silence, mon cerveau se remet en marche. Alors c'est maintenant que je comprends que je trouve sûrement en pleine réunion de chefs de gang, et que Klark viens de m'intégrer dans le sien sans mon accord. Je regarde tout autour de moi, et c'est comme si tout prenait son sens. Une carte de la ville est étendue tout le long de la table. Tous les chefs sont armés. La veste dans la main, je regarde Klark folle de rage, puis Alec. J'ai envie de crie qu'ils sont tous taré dans ce bled, mais je n'ai certainement pas envie de crevé.

- Maintenant laissé nous.

Quand Klark donne des ordres tout le monde obéis, alors Alec me fais signe de sortir avec lui et je le suis sans broncher. Mais je n'attends pas que la porte se ferme pour dévaler les escaliers en furie. Tous les Dark Blood sont là. Mais je ne permets pas de leurs jeté un seul regard. Mais encore ce foutu Alec me suit. Je me fais bousculé par tous les danseurs, et Alec lui se fait appeler par toutes les filles.  Betty s'accroche à lui comme une sensu, mais il s'enlève de son emprise pour se rapprocher un peu plus de moi. Il m'attrape par le bras et m'oblige à lui faire face. Mais je tombe seulement sur son torse, il est beaucoup trop près pour que je puisse regardé ses yeux. Alors je lève la tête et je tombe enfin sur ses yeux bleus. Je n'arrive plus à respirer, et j'ai terriblement chaud. Les danseurs nous bousculent, mais nos yeux encrés l'un à l'autre nous ne bougeons pas comme si le temps, c'était arrêté, mais mon estomac se noue et mon cœur ne contrôle plus ces battements. Il faut que je sorte, et le plus vite possible. La musique à fond, je me défais de l'emprise d'Alec, et je cours vers la sortie.

L'air frais, rentre dans mes poumons, mon cœur repart et je prends de grosses bouffées d'oxygène, mais ma paix est de courte durée quand le bras d'Alec m'attrape de nouveaux. Un nouveau frisson descend le long de ma colonne vertébrale, et celui-là, je ne peux pas le dissimuler, alors j'espère de tout cœur qu'il comprendra qu'il fait juste froid dehors à cette heure.

- Je te ramène, je te rappelle que tu n'as plus de bagnole.

- Je vais me débrouiller toute seul.

- Tu es des nôtres maintenant, hors de question de te laisser toute seule à cette heure dans la rue.

Après, mure réflexion se serai trop de rajouté une agression a cette journée foireuse alors, j'accepte à contre cœur.

The Dark Blood (Terminée)Where stories live. Discover now