Freddie a lancé une boulette de papier vers Angelina pour attirer son attention et mima un : « Tu veux venir au bal avec moi ? »

– Au bal ? s'est assurée Angélina avant de répondre en souriant : Oui, d'accord.

Freddie a lancé un clin d'œil à son frère. Ron a soupiré avant de se pencher vers Hermione et moi :

– Eh... Vous êtes des filles...

Harry a regardé son ami avec terreur, sûrement effrayé par ce qu'il s'apprêtait à dire (à raison).

– Finement observé, a noté la Gryffondor.

– Vous venez avec nous ? a demandé Ron avant de se faire frapper par Rogue. Oh allez, si un mec va seul au bal ça passe mais une fille... Ça craint.

– Je n'irai pas seule car crois-le ou non, quelqu'un me l'a déjà demandé, dit Hermione, vexée, avant de se lever pour rendre son devoir avant de revenir chercher ses affaires en ajoutant : Et j'ai dit oui !

– Elle ment là ? a demandé Ron avant de se tourner vers moi : Allez, viens avec l'un de nous.

– Non ! Je ne viendrais pas avec l'un de vous ! me suis-je exclamée avant de lancer un regard mauvais à Rogue qui s'approchait de nous après que j'ai encore attiré l'attention vers nous. De un, par pitié, cesse d'être aussi sexiste ! De deux, Je suis brillante, jolie et j'ai un nom prestigieux, tu crois vraiment que je pourrais aller au bal seule ? Et de trois, je ne compte pas aller au bal !

J'ai levé les yeux au ciel avant de mettre le point final à mon devoir avant de revenir pour achever Ron :

– Et je préfèrerais venir seule plutôt que d'accompagner un looser comme toi !

– Avoue, c'est juste que t'assume pas d'avoir personne, a lancé Ron.

– Parce que tu crois vraiment que je serais incapable de me trouver un cavalier si je le voulais ? ai-je demandé.

– Oui je le crois.

– Très bien, ai-je dit en rangeant mes affaires. Alors je vais te prouver que tu as tort !

Oui, je le reconnais, c'était particulièrement stupide.

***

J'ai couru vers Cédric, assit à notre table habituelle à la bibliothèque avec Axel et j'ai dit, complètement paniquée :

– J'ai besoin d'un cavalier !

– Je suis flatté, mais pas intéressé, a répondu Cédric.

– Mais non imbécile ! ai-je répondu. J'ai fait un pari avec Ron et il est hors de question que je le perde.

Je leur ai expliqué la situation avec un débit de parole digne d'Eminem et mes deux amis ont échangé un regard entendu en proposant quelques noms.

– Et le garçon de Durmstrang avec qui tu flirtais le mois dernier ? a proposé Axel.

– Non, je lui ai mis un râteau du coup il l'a mal pris et a demandé à Daphné de l'accompagner.

– J'étais là et c'était vraiment pas beau à voir, s'est moqué Cédric.

J'ai abattu mon livre sur sa tête (oui, ça arrivait souvent). D'un coup, j'ai vu le regard de mon meilleur ami s'illuminer, et cela ne me disait rien de bon.

– J'ai le candidat parfait ! dit-il, les yeux rivés vers l'allée science-fiction.

J'ai tourné la tête, découvrant l'énervant poufsouffle. Il nous a vu le dévisager et nous a fait un signe de la main avant de trébucher et de faire tomber plusieurs livres.

– Hors de question, ai-je protesté.

– C'est toi qui vois, a commenté Cédric en haussant les épaules. C'est pas moi qui risque l'humiliation publique.

J'ai poussé un soupir particulièrement bruyant et Axel n'a rien trouvé de mieux que de commenter, hilare :

– Tu devrais sourire un peu plus Electra, quelqu'un pourrait en tomber amoureux.

Je leur ai fait un doigt d'honneur accompagné d'une jolie injure en grec ancien avant de déguerpir de la bibliothèque en maudissant l'orgueil familial.

***

– Eh Léo ! me suis-je exclamée.

Le Poufsouffle s'est arrêté au milieu du parc plein de neige, attiré par ma voix de sirène et surtout franchement étonné. Je reconnais que je passais pas mal de temps à l'éviter. Car, si au début il m'était complètement indifférent, je devais bien reconnaître que la constatation que j'ai faite à propos de ce fameux baiser était... particulièrement troublante. Alors j'ai fait la chose la plus logique et la plus courageuse qui soit : j'ai pris la fuite.

Juste pour que vous soyez au courant : ça m'arrive très souvent.

– Je voulais te parler d'un truc, ai-je commencé.

– Je t'écoute, dit-il.

Je savais, il savait, nous savions tous les deux de quoi je voulais parler.

– A propos du bal... ai-je commencé.

Honnêtement, je n'ai pas continué. Je pensais qu'il sauterait de joie, qu'il se mettrait à genoux et me supplierait de venir avec lui. Après tout, il était de notoriété publique qu'il avait un faible pour moi depuis toujours. Et pourtant, je le trouvais bien différent ces derniers temps, plus distant. Et je devais bien reconnaître au fond de moi que cela me dérangeait.

Il a croisé les bras et a attendu la suite.

– Tu vas vraiment me forcer à demander ?

– Oh oui je vais le faire, a-t-il confirmé.

J'ai fermé les yeux, le maudissant, puis j'ai commencé à bafouiller comme une première année :

– Est-ce que tu... pourrais-tu envisager... Enfin, est-ce que... A propos du bal...

J'ai soupiré et j'ai accepté de fracasser mon orgueil en demandant d'une traite :

– Est-ce que tu veux venir au bal avec moi ?

Léo a souri comme l'énervant imbécile qu'il était et a répondu :

– Oui Electra, ce serait avec plaisir que je viendrais avec toi au bal !

J'ai hoché la tête d'un signe positif avec un sourire forcé plaqué sur le visage et j'ai fait volte-face. Il fallait que je panse mes blessures d'orgueil et cela ne pouvait se faire que loin de lui.

– J'aurais jamais cru que tu me le demanderais ! a-t-il lancé d'un air fier.

– Moi non plus, ai-je répliqué.

J'ai fait quelques pas mais j'ai de nouveau été stoppé dans ma course quand il m'a demandé :

– T'as une robe au moins ?

– Bien sûr que j'ai une robe ! ai-je répliqué d'un ton outragé.

Je n'avais absolument aucune robe dans ma garde-robe.

Je n'avais absolument aucune robe dans ma garde-robe

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