Chapitre 6

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Marilou : Pourquoi ? Pourquoi as tu confiance en moi ? pourquoi tu dis que je suis puissante ? tu ne me connais pas

Gloria : Peut être pas mais ça se sent

Marilou : Tu veux dire que... est ce que tu es une sorcière ?

Gloria souria et Marilou en déduit alors que c'était le cas.

Marilou : Le roi dit que je suis une sorcière

Gloria : Et ?

Marilou : Et quoi ?

Gloria : Et tu l'es ?

Marilou : Non bien sûr que non

Gloria : Tu sais au moins ce que ça veut dire être une sorcière ?

Marilou : Bah ce n'est pas avoir des centaines de chat et un bazard plein de trucs relou ?

Gloria : Haha, bien envoyé mais plus sérieusement, une sorcière c'est une personne différente des autres. Une personne capable de voir ou de faire des choses que les personnes normales ne feraient pas ou ne verraient pas.

Marilou : C'est très cool ça

Gloria : Oui un peu comme toi

Marilou : Alors tu penses que je suis une sorcière ?

Gloria : Oui et visiblement tu es la seule à en douter.

Marilou : C'est que je ne sais pas moi, je n'ai jamais appris en fait

Gloria : Tu peux apprendre ici si tu veux

Marilou : Apprendre ici ?

Gloria : En fait....

Dame Gloria ouvrit brusquement la porte et Gloria sursauta du lit.

Dame Gloria : Tu es toujours ici toi ? Tu attends quoi pour aller te coucher ?

Gloria : J'aidais Marilou à enlever tout ça

Dame Gloria : File te coucher il est l'heure

Gloria : Tout de suite madame

Dame Gloria : Vous aussi jeune fille et fermez la porte à double tour

Marilou : Pourquoi ?

Gloria : Fais ce qu'elle te dis, ferme bien la porte et au moindre problème tu cri mon nom ok ? Il y a un écho d'ici à ma chambre je viendrai sur le champ

Marilou : Compris

Gloria : Bonne nuit

Marilou : Bonne nuit Gloria.

Marilou verrouille la porte comme venait de lui indiquer Gloria avant d'aller se coucher confortablement dans ce lit douillet. Elle était contente malgré elle et se demandait comment elle avait pu ignorer que de telles belles choses existaient sous son nez alors qu'elle n'en savait rien. Elle rêvassait oubliant son village pour une nuit

Michael se tenait sur la montagne oû il avait l'habitude de regarder le crépuscule avec Marilou. Le soleil couchant offrait comme de coutume une spectaculaire vue, sa peau jaune et orange étendait à perte de vue montrant à quel point l'horizon était lointain et inaccessible.
Roger venait de le rejoindre sans même qu'il ne s'en rende compte, il posa sa main sur l'épaule de son fils qui s'était retourné.

Roger : Tu es pensif ce soir

Michael : Comment ne pas l'être ? Marilou doit se sentir tellement seule en ce moment au milieu de tous ces inconnus dont elle ignore les règles et les pensées. Je ne suis pas rassuré

Roger : Moi non plus fiston, moi non plus

Michael se redressa brusquement et se mis face à son père

Michael : Alors qu'attendons-nous ? Allons la chercher

Roger le retient par le bras le stoppant dans sa lancée.

Roger : Tu sais très bien que nous ne pouvons pas intervenir en sa faveur, personne ne peut s'opposer au roi, même pas nous.

Michael : C'est injuste, pourquoi devons nous toujours nous sentir inférieurs à ceux qui ont le pouvoir ? Nous vivons sous la pression de voir débarquer ici la garde royale pour prendre nos hommes en âge de combattre, nous vivons dans la soumission la plus totale même sachant que nous n'avons rien à leur envier. Au contraire c'est nous qui devrions être au-dessus d'eux par ce que c'est nous qui cultivons les champs, c'est nous qui construisons nos propres maisons, c'est nous qui soignons nos malade, nous qui enterrons nos mort sur le champs de bataille. Alors dites moi père pourquoi est eux qui sont au dessus de nous ? Pourquoi c'est eux qui ont les plus belles femmes, les plus belles maisons et les plus bonnes nourritures ? J'aimerai juste comprendre, c'est injuste

Roger : Tu as raison mon fils mais malheureusement, c'est la loi du plus fort. Ceux qui sont en haut de la chaine créés les règles et nous nous devons de nous y soumettre jusqu'à ce que nous puissions changer le système.

Michael : J'entends cela bien trop souvent et pourtant personne n'a jamais rien tenté père, nous vivons dans la peur d'être décimer d'un jour à l'autre si jamais notre nature était découverte. Vous savez que nous aurions pu les attaquer et en fini une bonne fois pour toute mais la peur vous paralyse tous et bien pas moi, moi j'ai assez de courage pour vous et moi, je serais celui qui va enfin agir au lieu de s'apitoyer par ce que c'est ce que vous faites tous.

Roger : On ne se bat contre un adversaire plus grand que sois en usant de la force non, il haut utiliser sa tête.

Michael : Alors ? Tu me propose quoi ? Par ce qu'à moins que vous ayez une meilleure idée, moi j'irai

Roger : Pour l'heure, allons nous préparer, il sera bientôt l'heure, c'est la pleine lune, tu devras veiller sur le reste du village jusqu'au petit matin

Michael considéra son père un moment les larmes aux bords des yeux et acquiesça.

Ils descendaient tous les deux la montagne, on pouvait apercevoir au loin des hommes et des femmes couverts de grands tissus marrons avec des lampes torches. Michael savait précisément ce que cela signifiait, alors que son père regagnait quelques hommes armés de hache et de torches paraient à partir. Michael les regardait admiratif, il se sentait faible vis-à-vis des autres. Il vient d'avoir 17 ans et il n'avait toujours pas déclenché la malédiction, il se sentait incomplet, exclu.

Roger : Ne t'inquiète pas à ce sujet, le moment venu, tu pourras nous accompagner aussi

Michael : Je sais bien mais, je vois des camarades se joindre à vous alors que nous avons le même âge et cela me déchire le cœur de devoir rester ici comme un bon à rien, je veux me battre papa, je veux être un loup à part entière. J'avoue que je ne sais plus oû j'en suis, je ne mérite pas d'être un alpha

Roger : Hey, ne redis plus jamais ça tu m'as compris ? Tu seras un meilleur Alpha que moi j'en suis certain. L'essentiel se n'est pas seulement de te transformer, un Alpha doit se faire respecter d'abord en tant qu'Homme et ensuite en tant que chef de la meute tu comprends ?

Michael acquiesça en guise de réponse et continua de regarder le spectacle de la préparation qui s'offrait à lui. Roger lui tapota l'épaule et le devança.

MARILOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant