12. Les erreurs du passé

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Le Secrétaire Général de l'ONU, Mr Juan Costa, fit son entrée dans la salle. Il salua ses confrères puis il s'installa confortablement dans son fauteuil. Il commença la séance avec cette déclaration :

« Je vous ai réuni en conseil restreint parce que j'ai d'importes informations confidentielles à vous révéler. Pour ce faire, je demanderai aux interprètes et aux personnes non-autorisées à quitter cette assemblée. »

Après quelques protestations, les ambassadeurs renvoyèrent leurs personnels. Mme Henderson se leva mais elle fut rattraper par un général. Il lui dit :

« Madame La Directrice Générale des Nations Unis à Genève vous êtes conviée à cette réunion. »

Il l'accompagna jusqu'à un siège au rang des ambassadeurs permanents. Et il s'assit à côté d'elle. Il se pencha vers elle et tendant sa main droite et lui dit :

« Je me présente, David Senth, Général des Etats-Unis. »

Elle l'empoigna et lui répondit :

« Enchantée ! »

Lorsque les portes furent fermées, Mr Costa débuta la conférence. Les lumières de la pièce baissèrent et des images apparus sur l'écran principal.

« Les images que vous voyez en ce moment proviennent du Télescope Hubble. Elles ont été prise aujourd'hui mêmes et proviennent de notre système solaire. Les objets que vous voyez ont été photographiés près de la planète Saturne. Les clichés suivants vous montrent le même sujet mais agrandis. »

Il eut un murmure dans la salle. Lilly constata que ses photos semblaient plus médiocres que celles qu'elle avait vues. Elle reconnaissait les engins.

« La Nasa confirme que ses sept objets sont probablement des vaisseaux spatiaux. Elle a calculé leur trajectoire et ils se dirigent droit vers la Terre. Elle a essayé de prendre contact avec ses visiteurs mais en vain. Général Senth, je vous en prie, continuez. »

« Merci, Monsieur le Secrétaire Général. Les objets n'ont pas répondu à nos appels, soit parce qu'ils ne peuvent pas nous capter (ce qui nous étonnerait), soit ils ne désirent pas communiquer avec nous. De toute façon, ils savent que nous les avons repérés. »

« Comment le savez-vous ? » Demanda l'ambassadeur de la Chine.

« Parce qu'ils ont décéléré dès l'envoi du premier message. »

« Qu'en concluez-vous ? »

« Rien. Nous ne connaissons pas leurs intentions, ni qui ils sont. Cela peut être des sondes automatiques et ils attendent des instructions... ou autre chose. »

Il poursuivit ainsi :

« Je donne la parole à l'Agent Barreth des Services de Renseignement. »

« Je vous remercie Général ! »

Une nouvelle photo apparut qui montrait un site archéologique :

« La cité qui vous voyez se situe dans le Nord de l'Irak à la frontière avec la Syrie en pleine secteur contrôlé par l'Etat dit Islamique. Notre satellite d'observation l'a repérée il y a une semaine. Le cliché montre le même site avant. Comme vous pouvez le voir, aucun monument n'était présent avant cette période. »

« Voulez-vous dire que cette ville a poussé toute seule en sept jours ! » demanda l'ambassadeur de la Grande-Bretagne. »

« Non. Il a fallu une journée pour que cette cité vienne du Néant. Et ce n'est pas la seule ! Sur la photographie suivante, vous remarquez la résurrection de la cité antique de Nimrud. Nous avons donc envoyé des avions de reconnaissance pour avoir des précisions. Les deux sites sont protégés par une sorte de barrière impénétrable qui perturbe les appareils électroniques. Nous avons aussi récupéré la vidéo diffusée par les djihadistes. La voici. »

Le film montrait la première rencontre entre les guerriers de Mossoul et Nicolaï. A la fin de la séquence, l'agent reprit la parole :

« Nous avons identifié le personnage qui semble posséder des pouvoirs importants. Il se nomme Nikolaï Vesselovski (Никола́й Ива́нович Весело́вский). Cet archéologue russe effectuait des fouilles dans la zone avec l'autorisation de l'Etat dit Islamique. Nous ne connaissons pas les détails mais il semble qu'il parle d'un personnage mythique du nom de Īlu, en sumérien Enlil. D'après les témoignages recueillis auprès des réfugiés qui quittent la zone, il y aurait bien un humanoïde de plus de deux mètres avec un corps bleuté et les yeux de couleur vert qui contrôlerait l'espace entre les deux cités. Il mettrait sur pieds une milice qui possède un armement totalement inconnu. Lors de leur attaque d'une base djihadiste, les caméras de surveillance montrent que ces guerriers circulent sur des plateformes de lévitation, que des jets d'énergie partent de leur main et qu'ils ne montrent aucune émotion. Probablement totalement sous le contrôle de leur maître. »

« Suggérez-vous que cet homme en bleu soit un extraterrestre ? » demanda l'ambassadeur de la Chine.

« Nous manquons d'information pour nous prononcer. Cependant vu que des vaisseaux spatiaux foncent sur la Terre, nous pouvons admettre que ceux-ci ne sont pas les premiers à avoir abordé notre planète. De nombreux indices démontrent déjà qu'ils vivraient parmi nous. Nous vous fournirons dans un dossier toutes les traces probantes le prouvant. A vous de faire votre opinion ! »

La lumière envahit progressivement la salle. Le Secrétaire Général Juan Costa prit la parole :

« Si nous informons le public, il me semble probable qu'une panique s'en suivra. Je recommanderai la prudence. Cependant d'après la Nasa, lorsque ses vaisseaux arriveront près de la Terre, ils seront probablement visibles comme des étoiles en pleine jour. Forcément, les populations vont se poser des questions. Si vous leur cachez la vérité, elles ne vous feront plus confiance par la suite. Pour éviter aussi un affolement inutile, il faudrait coordonner nos efforts au niveau mondial. Je vous propose d'en informer le plus tôt possible l'assemblée des nations unis. »

L'ambassadeur des Etats-Unis déclara :

« Je dois en informer le Président, et je pense qu'il proposera une conférence avec les différents chefs d'Etats présents pour coordonner nos efforts. »

Chaque gouvernement accepta cette proposition. Les ambassadeurs quittèrent la salle. Lorsque Lilly Henderson voulut se lever et fut retenue par le Général. Ce dernier lui chuchota à l'oreille de rester le Secrétaire Général désirait s'entretenir avec elle.

Hong-Kong

Le navire approchait des côtes chinoises. Dès que le pilote Hongkongais prit son poste pour l'accostage, les manœuvres débutèrent de façon efficiente. La Compagnie Maritime possédait son propre quai avec une sécurité privée renforcée. Les Autorités Maritimes procédaient avec diligence pour faciliter l'accès privilégié au Port Autonome de Hong-Kong. Lars supervisait avec l'opération depuis l'immeuble de l'institution dans le centre des affaires. Il avait bénéficié de l'avion du peuple des Premiers afin d'arriver au plus vite.

Au delà du MondeWhere stories live. Discover now