11. Faire tomber les murs.

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Erick ouvrit sa sacoche puis il en extrayait un dossier. Il le tendit au Président et il lui recommanda :

« Je vous invite à prendre connaissance de ce document. Ces informations peuvent influencer les instructions que vous allez transmettre à vos collaborateurs. Il faut aussi savoir qu’une réunion d’urgence et secrète du conseil de sécurité est prévue pour demain concernant ces informations. Bien sûr étant donné, des moyens limités des humains, ils n’ont pas l’ensemble des données que vous avez entre les mains. Je retourne aux commandes de l’avion. Si vous voulez plus de précisions, je suis à votre disposition. Il suffit de m’appeler grâce à cet interphone. »

Puis le pilote retourna au cockpit. Curieux, les deux hommes consultèrent le dossier. Ils regardèrent avec effroi les photographies spatiales. Lars Von Bergh demanda au conseiller :

« Connaissez-vous cette espèce appelée Kømódo ? »

« Nous avons récupéré qu’une partie de la base de données de nos ancêtres. Il faudrait effectuer une recherche systématique pour en trouver une occurrence. Le peuple Premier semble bien informé. »

« Si je me base sur la qualité des photographies, je suppose qu’il possède des satellites un peu partout dans notre système solaire. Comment est-ce possible ? Leur technologie me semble plus en avance que la nôtre ! Comment en sommes-nous arrivée là ! »

Lewis répondit :

« Notre priorité n’était pas de surveiller ce peuple mais de dégager les ressources nécessaires pour atteindre nos objectifs. Après tout, nous les avons écrasés à notre arrivée sur Terre. »

« Ce qui m’inquiète, c’est que nous n’avons pas prévu de dispositif pour nous défendre en cas d’agression venant de l’espace. Notre technologie est devenue obsolète alors que les autres peuples progressaient alors que nous stagnons depuis des millénaires. »

« La Terre est une planète insignifiante dans un système solaire négligeable au fin fond d’un bras de la Galaxie. Elle n’est ni stratégique ni économiquement intéressante. »

« Certes, cependant il y a sept milliard d’habitants sur ce cailloux ! »

« En effet ! Vous pensez à des esclavagistes ? »

« Peu importe ! Nous devons survivre à cette invasion. »

Le conseiller ne pouvait qu’agréer. Lars demanda le retour du pilote et lui demanda :

« Comment comptez-vous vous protéger de cette invasion ? »

« Nos boucliers sont suffisamment puissants pour défendre un périmètre d’un diamètre d’une centaine de kilomètre. Nous allons mettre en place ce moyen pour sauvegarder notre peuple dans une dizaine de cités autour du monde. »

« Pouvons-nous bénéficier de cette protection ? » demanda le Président.

« Nous ne faisons aucune sélection des personnes présentes au cœur de notre dispositif de défense. Si vos ressortissants sont à l’intérieur de ces villes, ils en profiteront. »

« Allez-vous nous donner la liste de ses cités ? »

« Oui. Elles sont énumérées à la fin de votre dossier. »

« Merci. »

« Petit conseil. Evitez les deux villes américaines ! Après ces événements, nous pensons que les étrangers seront en danger dans celles-ci. Nous n’aurons aucun représentant dans ces lieux. »

Le pilote retourna au pilotage. Lars effectua la liaison et la testa. Il la trouva complètement claire. Alors il débuta sa vidéoconférence avec l’administrateur Ron Gallop et Rose Lunden. Il leur expliqua ce qu’il venait d’apprendre. La conseillère confirma qu’une réunion secrète du conseil de sécurité était confirmée par leur contact à l’ONU. Elle attesta aussi que les agents américains s’intéressaient de très près à leurs activités. Le président débuta :

« Qui émet des doutes sur les informations de ce dossier ? »

Voyant l’approbation de tous, il continua :

« Même si les intentions du peuple Premier ne sont pas faciles à déterminer, nous pouvons partir sur la base que ces données sont exactes. Alors, il faut que nous prenions toutes les décisions nécessaires à notre sauvegarde. Etes-vous d’accord ? »

Là aussi les trois autres personnes agréèrent. Aussi, Lars fit les propositions suivantes :

« Je recommande de mettre à l’abris des enfants dans la cité de Hong-Kong. Je propose le départ des conteneurs de Los-Angeles dès maintenant sans attendre l’aval du conseil. Nous pouvons toujours demander au navire de faire demi-tour le cas échant. »

Tous ratifièrent la proposition. Puis il poursuivit :

« Il faut dupliquer la base de données des anciens pour éviter à ce qu’elle disparaissent. Chaque administration doit en avoir une copie. »

Personne ne s’opposa à cette décision.

« Je compte prendre un avion pour la Chine et m’occuper personnellement de nos intérêts depuis la cité de Hong-Kong. Je propose que le conseiller Lewis soit nommé Vice-Président et  reste à s’occuper de nos intérêts à Londres. Je pense que l’administrateur Ron doit rester à Boston pour superviser nos projets depuis notre siège social. Enfin, je réclame que Rose parte à notre succursale de Mumbai. »

Tous approuvèrent les recommandations du Président. Il conclue :

«  Alors mettons à exécution le plan. Nous reprendrons contact dans 24 par vidéoconférence. »

L’avion commençait son approche sur Londres.

New-York siège de l’ONU.

Une pénombre lourde et épaisse imprégnait la pièce. La Directrice Générale des Nations Unis à Genève s’enfonçait dans son siège du deuxième rang. Elle était la seule à occuper cette position. Les quinze sièges centraux composaient les membres du Conseil dont cinq permanents pourvus du droit de veto. Aujourd’hui seul présidait la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Un conseil restreint. Il y avait aussi quelques personnels dont quelques militaires qu’elle ne connaissait pas.

Au delà du MondeOn viuen les histories. Descobreix ara