Alors que j'ai les mains pleines de chocolat et de sucre glace au chocolat, la sonnette de la maison retentit. Etant à l'opposé de la porte, comparé aux garçons, j'imaginais que l'un d'eux allait ouvrir mais c'était sans compter sur leur partie de FIFA.
« Les garçons, ça a sonné ! » Je crie de là où je suis.
« Non, non. Attends, je ne peux pas ! » Crie Ben.
Je le vois donner un coup à Declan. Coup qu'il lui rend.
« Je vais t'en coller une Chilwell ! »
Mon regard glisse sur Mason, la langue dehors, complètement concentré. Lui non plus ne bougera pas.
« Mase ?
- Ely, tu peux y aller ? S'il te plait, s'il te plait ! Je vais les éclater là ! »
Je m'apprête à répliquer mais je sais très bien que c'est peine perdue.
« Le bouton pause, vous connaissez ?
- Non ! » Me crient les trois à l'unisson.
Je secoue la tête. Les mains pleines de sucre et de chocolat, je me dirige vers la porte. Je tente de l'ouvrir comme je peux mais il est évident que je vais en mettre partout. De l'autre côté de la porte, se trouve Jorginho, complètement trempé, sa valise à la main.
« Salut. » Il sourit.
« Salut. Entre. Ne reste pas sous ce déluge. »
Il entre et se met à l'abri alors que je donne un coup de hanche dans la porte pour la fermer. Il me regarde étrangement et je lève les mains pour lui montrer leur état.
« Je vois ! » Il rit.
Il enlève sa veste et pose sa valise dans un coin de l'entrée.
« Je te montre ta chambre dans un instant. Je finis juste ce que je suis en train de faire ! » Dis-je en retournant vers la cuisine.
Il me suit et salue les garçons. Ben et Declan lui adressent à peine un regard, bien trop à fond dans leur match, alors que Mason prend quand même le temps de le saluer et de lui demander s'il va bien. Il finit par me rejoindre dans la cuisine et s'assied sur l'un des tabourets du bar.
« Tu fais des beignets ?
- Au chocolat. » Je souris.
« Ça a l'air d'être bon !
- Tu me diras ça quand ils seront terminés. »
Je termine enfin le glaçage et les pose à côté. Je lave le plan de travail, et mes mains puis me tourne vers Jorginho.
« Je te montre où tu dors ?
- Je te suis ! »
Nous montons à l'étage et lui indique la chambre d'ami.
« Les draps viennent d'être changé. Si tu as besoin de serviette ou autre, demande-moi. Ou Mason.
- C'est parfait, merci !
- La chambre sur ta gauche au bout du couloir, c'est celle de Mase, si besoin. Et la mienne est en face de la sienne. La salle de bain est à côté de la mienne et les toilettes à côté de celle de Mason. Et Ben et Declan ont leurs chambres à l'étage d'au-dessus.
- D'accord, ça marche ! »
Je souris et passe ma main dans ma nuque. Je suis face à lui et je n'ai aucune idée de comment lancer une conversation. Cela fait peut-être une semaine que nous nous envoyons des messages tous les jours, mais face à face, c'est totalement différent.
« Au fait, tu es sûre que ça ne te dérange pas que je vienne ?
- Non, pourquoi ?
- Je ne veux pas m'imposer chez toi et Mason... Je veux dire, Declan et Ben sont déjà là...
- Non, ne t'en fais pas, vraiment ! Tant que tu ne te mets pas non plus à insulter cette pauvre playstation, ça ira !
- Promis, alors ! »
Je lui souris et sors de la chambre. Je vais à la salle de bain et reviens avec des serviettes.
« Voilà, comme ça, c'est fait. Je te laisse t'installer... Je vais descendre, tu veux boire quelque chose ?
- Merci, euh... Volontiers !
- Un latte macchiato. Au caramel ? »
Il me sourit et hoche la tête. Je descends et vois les garçons dans la cuisine.
« Non! » Je crie.
Tous les trois se tournent vers moi.
« Le premier qui touche à mes beignets, je le fous dehors, sous la pluie. »
Mason sourit alors que le visage de Declan et Ben se décompose. J'attrape un chiffon et du produit et les pose sur le plan de travail.
« Si un de vous pouvait aller nettoyer les traces de chocolat sur la porte.
- Mais ce n'est pas nous. » S'étonne Ben.
« Evidemment, ça ne peut pas être vous. Vous n'avez pas levé vos fesses du canapé ! Et vous avez à peine dit bonjour à Jorginho. »
Mason attrape le chiffon en souriant.
« Je m'en occupe. Merci de l'avoir accueilli. »
Je lui souris et demande aux deux autres ce qu'ils veulent boire, puis je m'affaire sur la machine à café, faisant couler du café, chauffer le lait à la buse. J'entends du bruit dans les escaliers et les garçons vont tous enfin dire correctement bonjour au dernier arrivant. Je les entends tous s'installer au bar et je sens leur regard dans mon dos.
« On voit que c'est ton métier ! »
Je me retourne pour voir Mason sourire.
« Ah bon ? » Je demande
« Il a raison, on voit que tu adores faire ça. » Renchérit Jorginho.
Je souris et leur donne leurs boissons. J'attrape des assiettes et pose les beignets.
« Purée, ils sont beaux ! » Lâche Ben.
« Ils ont l'air d'être super bons ! » Assure Declan.
Je souris. J'ai l'impression d'avoir trois enfants en face de moi. Trois et non pas quatre parce que le dernier arrivant est plutôt calme.
« J'essaie de nouvelles choses. J'ai vraiment envie de pouvoir voir avec mon patron en proposer au café quand on reprendra !
- C'est une super idée, ça !! » Affirme Mason en mordant dans son beignet.
« Du coup, si vous êtes là, tous les quatre, vous allez pouvoir jouer les cobayes !
- Il va falloir en faire du sport, une fois de retour à l'entrainement. » Rit Ben.
Je hausse les épaules en les regardant. Alors que je pensais passer le confinement tranquillement avec mon meilleur ami, me voilà en présence d'une presque colonie de vacances. Et je ne peux pas dire que je n'aime pas ça. Maintenant que quelqu'un dort au même étage que Mason et moi, je crains le déroulement de nos nuits. Je crains que mes insomnies et mes crises le réveille. Et je veux absolument éviter ça. Mason, lui, y est habitué, et il sait y faire abstraction quand elles sont faibles. Mais j'appréhende les prochaines nuits.
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Hello! Ça fait quelque jours que je n'ai pas publier, donc on ce retrouve ce soir pour un nouveau chapitre! Le début d'une colocation, ou colonie de vacances, à vous d'en juger! J'espère que vous avez hâte de suivre leurs petites aventures, et que le chapitre vous a plu!
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Rescue me | JORGINHO
Fanfiction« Would you rescue me? would you get my back? Would you take my call when i start to crack? Would you rescue me? » ---------------------------- « Elle a pas peur de l'amour, ni de toi imbécile. Elle a juste peur de l'abandon. » L'abandon est un mo...
