Black Widow : Le Projet 404

6. Un contrôle (Tp)

Tu admires la vue que te propose cette position puis reviens vers le groupe.

Intérieurement, tu fais une grimace, te demandant pourquoi tu as regardé Natasha de cette façon alors que tu es censé la tuer.

En revenant à ce qu'il se passait réellement, la main tenant ton arme s'appuie sur la tempe de la rousse.

Tu regardes la famille puis Yelena précisément, comme-ci, elle t'hypnotisait. Tu étais son amie d'enfance la plus proche, et malgré qu'elle soit mignonne, elle l'a été ton bonheur avec ta maman, la tuer serait comme reperdre ta mère.

Brusquement, ton toi intérieur arrive à prendre contrôle quelques instants et dévie la tactique.

Tu rends inconsciente Nat, d'une tape avec la crampe de ton arme. Tu arrives malheureusement à poser une bombe collante sur elle, d'une durer de 2 minutes avant son explosion.

Tu perçois Mélina avancer vers Antonia puis auprès de sa rousse.

Tu es un peu déçu mais à la fois contente.

Une décharge très forte se sent soudainement dans ton cou. Tu te plies en deux doucement en maintenant ton cou arrière tandis que Yelena, inconsciemment, s'avance vers toi.

Tu l'entends murmurer ton prénom.

Elle n'a pas le temps de comprendre que c'est Tess 404 qui reprend le contrôle, qu'elle se retrouve pointée de ton arme.

- Yelena. - sonne le papa.

Tu regardes les yeux clairs et inquiets de Yelena mais n'arrive pas à reprendre le contrôle. Tu as peur pour elle et sa vie, et malgré ça tu n'as pas la force nécessaire.

Tu essaies d'utiliser ta force intérieur mais elle n'est pas assez puissante pour t'enlever de ce contrôle.

En la regardant dans les yeux, tu as une certaine émotion qui te vient. Tu ne sais pas ce que sait, tu ne l'as jamais ressentis à part.. si, dans la chambre rouge, quand tu étais à ses côtés, tu étais une black widow avant tout ça.

Ton coeur bat vite, tu ressens une ectasie comme lorsque que tu jouais avec elle enfant. Une grande joie, t'avais envie de sourire rien qu'en la regardant mais ton visage n'était exprimée que de colère.

Tu as une chaleur corporelle qui monte, mais tu ne sais pas si c'est ce sentiment qui le procure ou, juste l'armure qui te donne chaud.

Malgré tout ça, tu es excité à l'idée de découvrir ce qu'est ce ressenti. Tu es prêt à tout pour au moins avoir son nom.

Voyant la peur et l'inquiétude dans le regard et l'expression faciale de la blonde, cela te rappelle sa mine boudeuse de ton enfance.

Après tout, tu comprends enfin qu'il y a deux parts de toi. Celle construite par hydra et celle construite par Talie, ta mère.

- Tp.. Je sais que tu es là. - entends-tu de la voix désorientée et cassée de Yelena.

Ton corps tiens l'arme dans les mains fermement.

- Je sais que tu me vois. Que tu es perdu, je le vois dans ton regard. Je sais, je sais que tu es forte et la plus courageuse de nous tous avec ton passé et surtout avec ton père-

Ton alter égo Tess redresse le crochet à l'arrière de l'arme, ce qui permet à l'arme de se charger.

Yelena s'arrête un instant. Tu perçois que dans son regard, elle l'a de l'espoir, ce qui te réchauffe le coeur.

Au fond de toi, tu espères à ton tour réussir. Tuessaie de regarder ton poignet avec le compte à rebours. Tu perçois qu'il reste quelques minutes à tenir.

- Maliya.. regarde-moi.

Soudainement, tu arrives à tourner le regard de toi-même. Pour la première fois, depuis que tu es une black widow et un Tesmaker, tu as choisis de lever le regard.

Une larme coule sur ta joue droite mais ton corps reste mobilisé par Tess. Yelena le remarque et décide de continuer.

- Tu te souviens quand je t'ai trouvée près de l'étang ? Tu pleurais.. Tu te souviens pourquoi ?

Sans même forcer sûr quoique ce soit, tu réussis à prendre contrôle.

- À cause de mon père. - dis-tu en descendant l'arme.

Tu sens que tu as le contrôle et regarde tes mains puis brusquement la relève sur la blonde.

- Oui, à cause de ton père. Il t'avait fait du mal, comme chaque journée.

Bizarrement, le sujet de ton père ne t'affecte pas que toi mais aussi ton autre personnalité. Lenaye avait trouvé le point faible, à croire qu'elle ne t'a jamais oubliée.