Chapitre 1 : Le commencement

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Il était environ 1h00 du matin et j'étais affalée sur le comptoir du Mafia's Bar. C'était un endroit à Kabukicho ou j'aimais aller après le travail, un bar où je pouvais me relaxer et discuter avec un barman super sympa. C'était un nom atypique mais ce n'était pas dangereux. Il y avait quelques bagarre certaines fois mais rien de plus, au moins ça animait la soirée.
Après mes fins de journées j'étais toujours de bonne humeur mais aujourd'hui, mon coeur n'était plus à la fête...

"Aller [Y/N] relève toi, je sais que c'est dure mais tu ne dois pas te laisser aller comme ça."

"Non...j'veux pas ! C'est fini, Ils m'ont viré Ibuki... Viré ! Rahh...En plus j'ai mal à la tête...J'en ai marre..."

"Je crois bien que tu vas arrêter de boire, il y a assez pour ce soir."

En effet, j'étais saoule, complètement saoule. En général je ne buvais pas comme autant, mais aujourd'hui, je m'étais faite renvoyé de mon travail, sûrement à cause de mes collègues qui ont du encore raconter des bêtises sur moi, et j'étais tellement désespérée que je n'avais pas trouvé mieux à faire que de boire jusqu'à l'évanouissement pour calmer ma peine. Pendant que j'étais couchée la tête entre les bras et qu'Ibuki essayait de me faire me relever depuis son comptoir, quelqu'un tira une chaise et pris place à mes côtés puis une voix se fit entendre.

"Bonsoir Ibuki, je prends comme d'habitude."

Cette voix était grave et paraissait désintéressée, elle donnait également un air imposant et charismatique à son propriétaire. Je tournai la tête vers la personne et commençai à la détailler sans-gêne. Décidément, l'alcool donnait beaucoup d'audace...
L'inconnue était un homme aux cheveux court rosé avec un dégradé noir et les yeux rouges, presque rouge sang. Il avait des tatouages sur le visage ainsi que sur sa nuque et il portait un costards noir avec pour seule coloris sa cravate de couleur bordeaux. Mon regard glissa de son visage à son haut du corps, puis de ce dernier à ses mais dans lesquels l'une tenait une cigarette allumé. D'ailleurs, ses ongles étaient lisse, de couleur noir voir mauve, comme si il avait passé du vernis mais cela semblait être presque naturel...Perdue dans mes réflexions, ce n'est que quelques secondes plus tard que je remarquai qu'il me regardais aussi, quand je croisai son regard je détournai les yeux en enfouissant un peu plus mon visage dans mes bras puis je sentis peu à peu le sommeil venir à moi doucement. Je finis par sombrer et le bruits des voix ne devint plus qu'un murmure de plus en plus inaudible pour moi.

"Qui est-ce ?"

"Une nouvelles en ville depuis quelques mois, elle vient souvent ici"

"...Je vois"

"Pourquoi ? Elle t'intéresse ?"

"M'intéresser...C'est un bien grand mot, mais je reconnais qu'elle pique ma curiosité."

Le lendemain, je me réveillai avec un mal de crâne intense. J'ouvris les yeux et scrutai ce qui se trouvait autour de moi sans reconnaître les environs quand un verre se présenta à moi.

"Merci" Dis-je automatiquement en prenant le verre en main.

Attends. Quelqu'un viens de me tendre un verre ?! Je tournai la tête dans la direction d'où venait le verre et remarquai l'inconnu d'hier. Je commençai à paniquer, je me retrouvais actuellement dans la chambre d'un inconnu et plus précisément dans son lit...Mais qu'est-ce ce que j'ai fais hier ?! Qu'est-ce qu'il m'a fais surtout !

"Du calme, tu peux relâcher la pression, il ne s'est rien passé hier."

Comment voulait-il que je le crois ? Nous n'avions rien en commun, aucune relation et ma mémoire me faisais défaut. Comment croire que rien ne s'était passé la veille ?

"Comment puis-je te croire ?! On ne se connaît même pas."

"Tu es toujours habillée et je n'ai pas dormis ici."

Il marqua un petit temps de pause avant de reprendre et je remarquai un petit sourire en coins se dessiner sur ses lèvres.

"De plus, je préfère quand ma proie est sobre et réveillé pour entamer quelques chose. Sinon ce n'est pas drôle."

Il relâcha un petit rire et je pris une petite gorgée de mon verre que je tenais toujours en main. Ma conscience me disais de ne pas le croire mais mon instinct me disais l'inverse. Je soupirai de désespoir et finis par le croire.

"Que s'est-il passé hier soir ?...J'ai un trou de mémoire..."

Il s'éloigna du lit pour se tenir un peu plus loin appuyé contre la porte. C'est à ce moment là que j'ai pu le voir en entier des pieds à la tête. Il était grand, il était torse nu et avait des tatouages sur tout le corps. Il était aussi bien taillé je devais bien l'avouer...

"Hier soir tu t'es endormi sur le comptoir et ni Ibuki ni moi ne savions où tu habitais. On a bien essayer de te réveiller mais en vint. Alors je t'ai hébergé pour cette nuit."

Je voulais me frapper pour m'être en endormie comme ça, mais tellement fort. J'étais gêné, à tel point que je crois que je devenais rouge.

"Je vois...Merci- heu..."

"Sukuna. Je m'appelle Sukuna."

"Merci Sukuna."

Il acquiesça de la tête avant de poursuivre.

"Et toi c'est comment ?"

"Moi c'est [Y/N]"

"Ok [Y/N], alors je vais te laisser te remettre de ta gueule de bois, je reviens dans 5 minutes, dis moi quand tu veux partir."

"Je ne vais pas tarder ! Je vais y aller tout de suite, je t'ai déjà causé assez de désagrément comme ça et je m'en excuse. Merci encore."

"Okay comme tu veux, je te guide à la sortie alors."

Après quelques minutes de marches vers la sortie, j'étais dehors sur le chemin du retour menant à chez-moi. Quand j'y repense, si c'était vraiment ici qu'il habitait et bien, il devait vraiment être quelqu'un de haut placé parce que c'était vraiment un grand appartement et dans un immeuble magnifique. J'avais un peu honte de sortir d'ici sachant que je n'aurais jamais un salaire pour me payer un appartement dans cet immeuble.
Je secouai la tête vivement pour me sortir toutes ces pensées de la tête et continuai à marcher vers chez moi.

The King of Mafia [Sukuna x Reader]Where stories live. Discover now