Chapitre 109- Dévotion

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— Bien sûr ! termine-t-il en faisant la moue. Tu me connais, voyons !

— Oui ! j'avoue. Et c'est justement ce qui m'inquiète !

Un sourire ourlant ses lèvres, il attrape sa veste et je me cale à ses pas.

Finalement, qu'il m'accompagne n'est pas une si mauvaise idée. cela nous permettra de partager un petit moment ensemble.

Kol Mikakelson restera à mes yeux, le plus énigmatique et insaisissable de cette famille dysfonctionnelle. Et au fond, je suis ravie qu'il ait eu le droit à cette seconde chance pour avoir vu autre chose chez lui que son comportement parfois bipolaire. Bien même qu'il soit plus indépendant de ses frères et sœurs, il n'en reste pas moins un membre à part entière.

— Je suis désolée pour le départ de Magellan.

À cet instant, il serre les dents, enfonce ses mains dans les poches de son jean puis lâche :

— Que veux-tu que je te dise ? Elle a pris sa décision !

— Kol, s'il te plaît, ne prend pas cet air si détaché.

Il hausse les épaules comme si cela lui était égal alors que je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Cependant, vu l'expression de son visage, je n'en tirerais rien de plus.

— Bien, nous sommes arrivés ! je change de sujet.

— Est-ce que tu es sérieuse ? On a fait tout ce chemin pour ce simple supermarché !

— Sois gentil et attends-moi ici, d'accord ? Je n'en ai pas pour longtemps !

Et alors que je parcours les rayons à la recherche d'un objet, je m'en saisis puis me heurte à Kol qui observe, avec attention ce que je tiens dans mes mains.

— C'est pour Chris, je me sens obliger de préciser.

Kol, complètement paumé, fronce de plus en plus les sourcils.

— Et que va-t-il bien pouvoir faire de ce... truc ? 


Klaus

Alors que mes yeux peinent de plus en plus à suivre la courbe de son rythme cardiaque sur ce petit écran, je sens les mains de ma douce qui se déposent sur mes épaules.

— Je te croyais coucher, je lui avoue en lui attrapant l'une de ses mains.

— Pas tant que tu ne viendras pas m'y rejoindre ! me répond ma douce.

— Tu devrais aller te reposer, mon ange. Je... je vais rester là cette nuit !

— Mérédith nous a assurées qu'il contrôlait parfaitement son rythme cardiaque ! me dit-elle

— Je sais, mais je préfère m'en assurer moi-même ! Je le lui dois, Caroline. S'il ne s'était pas interposé en moi et la lame, c'est moi qui serais allongé sur cette table. À l'étage, je l'entendrais moins bien en cas de problème ! Mes sens ne sont plus si affinés qu'avant.

— Et c'est pour ça que j'ai acheté ceci ! me dit-elle en me tendant une boite en carton.

— Attends une minute, viens-tu de me dire que tu es sorti sans même m'en tenir informé ? je raille sévèrement en me redressant d'un bond.

Pourquoi se trouve-t-il tous obligé de se mettre en danger de la sorte ? C'est à croire qu'ils le font exprès.

Plus mon cercle s'étend et plus je me rends compte qu'il me devient de plus en plus difficile de conserver un œil sur tous ceux qui se trouve à l'intérieur.

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now