The Turkish Mafia

Chapitre 2

Ça fait deux jours que la femme que j'aime plus que tout n'est pas descendu manger, j'ai interdit aux serveurs de lui ramener à manger dans sa chambre. Je pense qu'il serait plus convenable pour elle de venir à table comme le reste de la famille. Je déposa d'un geste brusque mes couverts sur la table et me leva si vite que ma chaise venait d'atterrir au sol.

-Abi ? Demanda Hasan, il se passe quoi ?

-Je vais aller voir Melis !

Je contourne la grande table en bois noir, Hasan était assit à ma droite et notre cousin Ediz était en face de celui-ci. Les serveurs continuaient de déposer des plats, je traverse ensuite le grand salon moderne au mur blanc avec un design or pendant que les deux hommes chuchotent derrière mon dos.

-Putain mais ça fait longtemps quand même là, c'était Ediz qui venait de parler puis reprit aussitôt, rappelle moi depuis combien de temps maintenant Riza ne sourit plus ?

-Ferme là Ediz ! S'exclame le brun aux cheveux en bataille avec ses yeux noisettes. Tu sais que mon frère ne veut pas qu'on parle de ces événements.

-Putain c'est vrai, merde.

Je secoue la tête et continu ma route comme si je n'avais pas entendu leurs discussions, je traverse le grand hall puis tombe sur un serveur qui continuait de ramener des assiettes remplis de plats différents. Lorsqu'il me vit il s'arrêta un moment avant de baisser la tête. Je réplique.

-Arrête de leurs courir après, ils ont assez manger.

-Oui Monsieur Arslan mais c'est Hasan qui m'a demandé de ramener plus de viande et de...

-Donne moi ça, lui ordonnais-je.

Il n'hésita pas une seconde et me tendit au plus vite le plateaux avec plusieurs assiettes dessus.

-Débarrasse la table et dit à Hasan et Ediz de s'occuper de la marchandise.

-Parfait Monsieur. Dit le serveur au chevelure doré et aux yeux bleus perçants.

Je fini de donner des ordres et me dirige vers les escaliers, ils étaient de couleurs beiges clairs avec des leds qui éclairaient le sol, chaque pas que je faisais devenais de plus en plus fort.

Je traverse ce couloir blanc décorer de jolis tableaux historiques avant de m'arrêter devant la porte blanche de la chambre et de toquer. Elle m'ouvrit la porte, ses belles pupilles vertes tomba sur les miennes. Son joli visage était encore mouillé par ses larmes, ses lèvres rosés étaient gonflés, ses lisse cheveux bruns se collait à la peau de son visage. Elle avait le regard perdu, elle se poussa me laissant entrer dans la pièce.

-Tu n'a rien mangé depuis deux jours Melis, commençais-je d'une voix virile, je t'ai apporté ça, dis-je en faisant un signe de la tête pour lui montrer le plateaux qui se trouvait dans mes mains, je le déposa sur son lit à deux places, sa couverture rouge et son drap blanc était même pas ranger.

-Merci, dit-elle d'une voix cassé mais celle-ci était la plus belle mélodie que je puisse entendre, abi, rajouta t'elle.

Elle s'approcha de moi, je ne veux pas la voir triste et ça m'énerve de savoir que si elle n'aurait pas rencontrer Serkan elle aurait été plus heureuse dans sa vie.

-Demain c'est l'anniversaire d'Ediz, dis-je. Tout le monde sera là.

-Je sais !

-Tu a de quoi porté ?

Elle se retourna en regardant sa garde robe et prit la parole.

-Oui.

-Écoute Melis, prépare toi cette après-midi tu ira avec Hasan t'acheter quelque chose.