*Chapitre 21*

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Chapitre 21

|Je sors de la voiture et rentre chez moi.
J'entends des bruits suspects dans la chambre de Mackenzie.
Esperons qu'ils ne vont pas m'entendre.
Je gravis mon échelle et m'enferme dans ma pseudo-chambre.|
Quand je me réveille, je descends en bas encore en pyjama puis j'arrive dans la cuisine.
J'y trouve mon père qui est en chemise avec un jean.
Je ne pensais pas le voir aussi tôt.
- Tu es rentré tôt. Dis je.
- Oui, je suis rentré vers 7 heures du matin. Me répond il.
- Tu est resté toute la nuit dans ton bureau.
Il acquiesca de la tête avant de boire une gorgée de son café.
Je prends un bol et des céréales ainsi que du lait.
Je m'assois en face de mon père et verse les céréales puis le lait dans mon bol. J'attrape une cuillère dans le lave vaisselle qui est ouvert avec la vaiselle propre juste derrière moi.
Je commence à manger tout en regardant mon père.
Cela fait une semaine que maman est partie et je trouve qu'il s'en sort plutôt bien. Demain Mackenzie va aller chez ma mère comme convenu mais moi je reste ici.
Quand j'ai fini mon bol, je pose tout dans le lavabo et avant que je sorte de la cuisine mon père m'interpelle :
- Tu peux aller voir si Mackenzie va bien, on approche des midi et elle n'est toujours pas réveillé.
J'hoche la tête.
Je monte donc vers sa chambre.
C'est vrai que Mackenzie est une lève tôt, mais bon après sa nuit avec Taylor je pense que elle a de quoi être fatigué.
Je n'arrive pas à croire ca, je préfère ne même pas l'imaginer en train d'embrasser ma soeur avec ces beaux abdos.
Je toque à sa porte mais personne ne répond.
J'ouvre en espérant ne pas trouver Taylor et Mackenzie nus.
Heureusement ma soeur est seule dans son lit et encore dans sa robe de la veille.
Bizarre.
Je la secoue et elle se retourne.
Des traces noirs ont coulé sur ses joues, son maquillage.
Donc les bruits bizarre de la veille, c'était seulement ma soeur qui pleurait.
Elle renifle avant de dire :
- Oui ?
- Ca va ? Demandai je inquiète.
Quesque ce con lui a fait encore.
Elle se redressa et s'assit.
Je m'assis à côté d'elle et elle me regarda.
- Il a encore refusé. Souffla t'elle.
Je poussa un soupire de soulagement.
Pourquoi ? Je ne sais pas.
Je suis juste heureuse de savoir que elle n'a pas vu les abdos de Taylor surement.
- Ah bon ?
- Oui, il m'a dit que il était trop préoccupé et qu'il ne pouvait pas le faire. Dit elle frustrée. Dis moi, je suis si horrible que ca ?
- Non, au contraire. Ne doutes pas de toi. Dis je.
- Pourquoi toutes ces putes ont déjà vu ces abdos et tout et moi non. Raille t'elle. Je suis sûre qu'ils sont magnifique en plus.
- Ils le sont. Dis je sans réfléchir.
Elle me dévisagea avant de dire :
- Tu t'es tapé mon mec ?
- Mais non ! N'importe quoi. Dis je.
- Maddie !
- Je ne me suis jamais tapé ton mec. Jamais de la vie. J'ai juste vu ces abdos pendant l'entrainement de rugby. Tu sais je suis l'assistante du prof maintenant. Dis je calmement.
Bon en faite, c'est pas vraiment vrai.
Je l'ai juste vu un peu beaucoup nu quand j'attendais que Nash se lave dans les vestiaires et puis j'ai juste un peu essuyer le dos de Taylor mais non je ne me le suis pas tapé.
- Ouf, un instant j'ai vraiment cru puisque tu es proche de lui enfin ..
- Tu sais quoi, tu devrais aller le voir pour en discuter et comprendre ce qui va pas. La coupai je.
- Oui je vais l'invité à manger le déjeuner avec nous tu as raison.
- Non, allez dehors. Dis je.
Elle ne m'écoutait plus, elle était déjà debout en train de choisir sa tenue.
Moi qui voulait les foutre dehors pour ne pas avoir à le voir et ne plus entendre ma soeur me parler de ce con et de ses abdos et bah c'est perdu.
Je sors de sa chambre et monte dans ma chambre pour prendre quelques vêtements.
Je redescends ensuite me laver.
Après ma douche, j'enfile mon pull beige et mon jean noir avec mes chaussettes et j'attache mes cheveux en queue de cheval.
Je croise ma soeur dans les escaliers qui est déjà prête, elle s'est lavé où ?
- Tu t'es lavé où ? Demandai je.
- Dans la salle de bain de papa. Me répond elle.
Nous descendons en même temps en bas puis je rejoins mon père pour l'aider à cuisiner.
- Tu veux de l'aide ?
- Oui, tu veux bien me couper les oignons en petit cube. Me demande t'il.
J'hoche la tête et prend un grand couteau dans le tiroir.
- Tu sais que Mackenzie a invité son copain à manger ? Demandai je.
- Oui, Taylor je crois. Une personne de plus ne pourra pas faire de mal.
J'hausse les épaules puis attrape les oignons qui sont déjà épluchés.
Mon dieu, faites que je ne pleure pas à nouveau.
Ces putains d'oignons, c'est pire que le film Titanic.
Je décide d'aller chercher un masque de plonger pour ne pas pleurer.
J'ai jamais testé mais peut être que ca m'évitera de chialer.
Je vais dans l'entrée et je prends mon masque.
Je retourne dans la cuisine et explique à mon père pourquoi je porte ce masque.
Je commence à couper les oignons et mon père sort de la cuisine.
Putain, je ressens ces petits picottements dans les yeux.
J'inspire un bon coup et ca va mieux.
Je resserre le masque sur ma tête.
J'entame le deuxième oignons.
- Maddie ! Me dit Mackenzie dans mon dos.
Je me tourne et vois ma soeur et Taylor.
Je le regarde puis me remet à ma tache.
Ok, j'ai vraiment l'air d'une gourde dans cette tenue avec un masque sur la tête et un couteau mais je m'en fous.
Je mets tous les oignons dans la poele et rejoins tout le monde dans le salon.
Ils sont tous sur le canapé et ils se retournèrent quand je suis arrivée.
Je m'assois sur un fauteuil individuelle.
- Tu es dans la classe de Taylor. Me demande mon père.
J'hocha la tête sans regarder le petit ami de ma soeur.
Je croise mes jambes puis pose mes avant bras sur les acoudoirs du fauteuil.
- Tu ne veux pas enlever le masque ? Sa fait débile. Me dit Mackenzie.
Eh bien, elle a reprit du poil de la bête quand son chéri est là.
- Et alors ? Dis je.
- Bon on va manger. Dis mon père pour sauver la situation.
Je me lève sans attendre puis m'enferme dans la cuisine alors que le reste s'assoit dans le salon autour de la table.
Je mélange les oignons qui sont en train de frire et ma chère soeur arrive.
- Tu joues à quoi ? Me dit elle.
- Je ne joue pas, je fais la cuisine. Dis je sans la regarder.
- Me prends pas pour une conne. Me chuchote t'elle avant de partir.
Je soupire avant d'ouvrir le frigo et de prendre le saladier avec une salade de riz et d'avocat.
Je traverse le couloir et entre dans le salon.
Je pose le saladier sur la table.
- Je vous sers ? Demandai je.
Ils me tendèrent leurs assiettes et je les servis.
Je m'asseya à côté de mon père et commenca à manger.
Putain, sa me démange ce masque de merde. C'est plus efficace dans l'eau, je pense.
- Tu fais quoi comme sport ? Demande mon père à Taylor.
- Du Rugby. Répond il.
Je prends une bouchée de salade et Mackenzie dit :
- Oui, avec Maddie mais ta chère fille fait plutôt ca pour mater les abdos des mecs. Cracha t'elle.
Je cracha ce que j'avais dans la bouche et jura. Mon dieu je vais la frapper.
Merde, j'ai cracher sur Taylor.
- Je vais surveiller les oignons. Dis je à mon père.
Je quitte le salon sous les yeux brillant de colère de ma soeur.
Elle joue à quoi ? Je vais vraiment la frapper.
Je rentre dans la cuisine et attrape une tomate et mon couteau puis je commence à couper. Pour me détendre.
- Doucement, te coupes pas. Me dit une voix derrière.
Taylor.
J'entends la porte se fermer.
- J'ai aucun conseil de ta part à recevoir. Dis je sans me retourner. Et tu fous quoi ici ?
- Je viens nettoyer ce que tu m'as craché à la figure. Me répond il.
Un sourire se dessine sur mes lèvres.
Il s'approche de moi et allume le robinet à ma gauche.
J'éteins le feu de la plaque de cuisson.
- C'est vrai que tu as fait assistante du prof de rugby pour nous matter. Me demande t'il.
- Tu te fous de ma gueule. Dis je. Tu vas quand même pas la croire. Quoi que c'est ta petite amie.
- Tu m'as déjà vu nu, je te rappelle. Me dit il.
Je me tourne vers lui et il me sourie.
Je me mors la lèvre devant cette situation génante et son expression change.
Il s'approche de moi et je recule.
Je préfère me méfier de lui.
Je recule à nouveau alors qu'il marche vers moi tel un prédateur affamé.
Je contourne la table et marche rapidement vers la porte.
Il m'attrape le bras et me tourne vers lui en me plaquant contre la porte.
Mes dents toujours autour de ma lèvre.
Il attrape ma lèvre et la défait de l'emprise de mes dents.
- Pourquoi tu as demander à Nash de me ramener ? Demandai je.
- De quoi tu parles ? Me dit il.
- Arrêtes de mentir, tu n'y arriveras pas avec moi.
Il leva les yeux au ciel.
- J'allais pas te laisser rentrer en pleine nuit seule. Me dit il.
- Pourtant tu étais prêt à le faire pour Mackenzie, si je ne l'avais pas appelé tu ne l'aurais pas ramener. Dis je pour le pieger.
- Tu vas arrêter de me faire chier. Me dit il un sourire au lèvre.
Je baisse les yeux.
- Je veux seulement savoir pourquoi tu étais comme ca hier. Dis je.
- Comme quoi ?
- Tu me parlais comme si j'étais une gamine débile qui ne peut pas se débrouiller toute seule. Tu me donnais des ordres mais avec moi sa ne marche pas comme sa. Répondis je.
Il me regarda longuement dans les yeux réduisant encore plus l'espace qui nous sépare.
- Je ne me contrôle plus quand il s'agit de toi. Souffla t'il.
Je fronca des sourcils.
- Pourquoi ?
Il haussa des épaules avant de poser ses mains chaudes sur mes avant bras.
- J'oublie. Chuchotai je. Je ne t'en veux pas pour ce qu'il s'est passé hier.
Il me souria.
- Je vais faire des efforts. Dit il.
Je remarqua qu'il avait un morceau d'avocat dans les cheveux.
Je m'approcha de lui et me mis sur la pointe des pieds puis je sentis ses mains sur mes hanches.
Je le regarda dans les yeux puis j'enleva l'avocat de ses cheveux.
Je lui montra le petit morceau et lui dis :
- Tu avais un avocat dans les cheveux.
- Merci. Me dit il en souriant.
Il bougea légerement ces mains sur mes hanches et j'avais l'impression que mon estomac étaient en chute libre.
Merde alors.
Je recula un petit peu mais il ressera son étreinte.
- Je... on devrait aller manger. Bégayai je.
Il ricana face à mon désarroi.
- Tu ne devais pas t'occuper des oignons. Me demande t'il.
- Ah oui, tu as raison. Dis je en reprenant un peu de mon assurance.
Je me décala et il lacha mes hanches.
J'allais aller jusqu'a la poele mais il me prit le bras. Je me tourna vers lui.
- Je pense que on aura pas d'oignons. Me dit il.
Je regarde la poele et les oignons sont brulés.
- A cause de qui ? Dis je en souriant.
- C'est toi qui voulait que je reste avec toi. Mentit il.
- Mais ouais et je suis le pape. Ironisai je.
- Très marrant Crayston.
- Merci ! Dis je.
J'ouvris la porte de la cuisine :
- Papa, les oignons ont brulé.

Suite Dimanche

Discrètement attiranteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant