*Chapitre 11*

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Chapitre 11

|- Arrêtes de sourire sa me rends fou. Dit il en le regrettant aussitôt.
Je m'approche en ricanant puis lui dit :
- Je te rends fou Nash ?
A mon tour de le gêner.
Il se rapproche et nous ne sommes qu'a quelques millimètres l'un de l'autre.
- Tu es trop curieuse.
Je sourie à nouveau.
- Maddie arrêtes de sourire.
- Donc je te rends vraiment fou ?
Il porte une main dans ses cheveux avant de murmurer :
- A toi de deviner.
Il se recule enfin me laissant le temps de respirer.|
Je porte enfin attention à mes réactions corporelles. Mon corps s'est réchauffé sous notre proximité et je sens mon coeur battre à tout rompre. C'est vrai que c'est la première fois que je suis aussi proches d'un garçon dans tous les sens du terme.
Je ne peux rien dire sur ce que je ressens en ce moment car je n'ai aucune expérience, rien à me rattacher ou à me comparer.
Notre petit moment me plongeait dans une joie intense et j'aurai voulu rester mais je sais que tout sa est irréel.
Je redresse mon visage vers Nash qui parait perdu dans ses pensées.
Je jette un coup d'oeil à mon iPhone : 18h31.
Je penses que je dois rentrer mes parents ne vont pas tarder.
Pour attirer l'attention de Nash, je me racle la gorge et sa marche.
- Je vais y aller. Dis je en me grattant la nuque.
Il me fixe avant de dire :
- Oui, rentrer dans ..ouais chez toi. Tu veux que..non tu veux partir. Dit il confus comme si il se parlait à moitié à lui.
Je le regardais amuser par son manque d'assurance soudain et un sourire maladroit se dessina sur mon visage.
Non ne sourit pas Maddie. La dernière fois que je l'ai fait, c'est à dire il y a deux minutes tu étais sur le point de faire un arrêt cardiaque à cause de cette chaleur insoutenable.
Il s'apprêtait à me faire la remarque mais mon sourire s'évapora immédiatement.
Je déglutis avant de me tourner vers la porte de sa chambre.
Je l'ouvre mais il m'appelle.
Comme une idiote, je pensais que il allait se tourner vers moi en disant : Maddie attends, je t'aime.
Mais faut pas rêver et d'ailleurs pourquoi j'ai envie que Nash Stripford me dise ca. Je suis vraiment déboussolée en ce moment.
- Maddie. Répète t'il.
Je me tourne vers lui et il me tend un texte.
- Tu as oublié le texte !
Je fronçe les sourcils.
- Quel texte ? Demandai je perdue.
- Le texte pour quoi tu es venu ici. Dit il amusé.
Quand mon cerveau se remet en marche, je pousse un cri de compréhension.
Il ricane et je retiens mon sourire qui voulait se dessiner sur mes lèvres.
Ce n'est réellement pas le moment de refaire monter la température.
Je prend le texte et le fourre dans ma poche.
Je descends les escaliers et croise le regard amusé du proviseur.
Putain, je suis quand même dans la maison du proviseur.
Faut le faire.
J'ouvre la porte d'entrée et me retourne une dernière pour voir Nash s'appuya sur l'encadrement, les yeux illuminés et un sourire dessinait sur ses lèvres.
J'ai trop envie de faire quelque chose mais je ne sais pas si je dois le faire, surtout chez le directeur.
F**k le proviseur. Merde, il ne peut pas me coller pour sa et puis surtout que ce que je vais faire n'est pas si déplacé.
Je m'approche de Nash qui me regarde surpris puis m'approche de son oreille et colle mes lèvres sur son oreille pour chuchoter :
- Pourquoi tu pourrais sourire et moi je ne peux pas ?
Puis je sortis de la maison, les mains moites sans me retourner même si je sais que il me regarde.
Je m'installe dans la voiture et béni les vitres teintées pour voir Nash qui me regarde.
Je sais que grâce au fenêtre de cette voiture, il ne peut pas me voir car elles sont teintées en noir.
Je me glisse sur mon siège puis tout se met en ébullition dans mon cerveau.
Je me sens si perdu et à la fois heureuse.
Est ce que Nash a fait exprès de prendre le texte pour que je vienne chez lui ? Non, il lit aussi ces textes.
J'aurai très bien pu attendre donc je suis un peu dans l'incompréhension et si il a emprunté ce texte à la librairie du lycée alors je ne peux pas rendre ce texte à la libraire puisque l'emprunt du texte est au nom de Nash.
Je sors donc de la voiture et à ma grande surprise, il est encore là. Debout, la porte d'entrée ouverte, perdu dans ses pensées.
Quand il me voit venir, le texte à la main, il fronce les sourcils.
- Tu veux déjà revenir ? Demanda t'il, un sourire malicieux sur les lèvres.
Je leva les yeux au ciel avant de m'arrêter devant lui.
- Tiens, je ne peux pas rendre le texte à la librairie puisque l'emprunt est à ton nom.
Il se frotta le menton tout en haut me dévisageant.
Quoi ? J'ai de la merde sur le nez ou quoi.
- C'est un cadeau. Finit il par dire.
Je fronçe les sourcils face à son geste.
- Hum, Nash, tu ne peux pas me l'offrir. Tu n'es ni L'Incomprise ni Mr Stanford.
Je le devisagea alors en réalisant que c'était peut être lui l'incomprise ! Mais pourquoi il utilise un nom féminin.
- Maddie, je ne suis pas l'incomprise. Me stoppa t'il devant l'avalanche de grimace que je faisais en réfléchissant intérieurement.
- Raison de plus. Dis je.
Il ricana avant de dire :
- C'est une copie.
- Mais alors où est l'original ?
- Quelqu'un l'a déjà emprunté dans la matinée. Explique t'il.
- Et comment en as tu eu une copie ?
- Privilège. Dit il avec un sourire timide.
Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour et baissa les yeux pour ne pas voir sa réaction.
Bon ok, la sa devient vraiment gênant. Je ne peux plus sourire parce que sa le rend fou.
Enfin, chez lui tout me rend fou. Son rire, ses yeux couleurs océans, son sourire, ses cheveux...
Je vais m'arrêter là parce que je commence à me sentir ridicule.
J'entendis Nash dire dans un murmure :
- Maddie Crayston.
Mon sourire s'agrandissa quand j'entendis mon nom sortir de sa bouche.
Je sentis un soupire rempli de .. desir ? Non je rêve seulement.
Je vis ses points devenir serrer.
Quesque c'est que sa ? Je me sentis porter par une propulsion à l'intérieur de moi même. L'adrénaline.
Je leva mon visage pour voir sa pupille dilaté dans ses yeux bleu.
Je me sentis devenir rouge.
Une chaleur gênante me parcourait le corps et je tentais tant bien que mal de la cacher.
- Ca va ? Dis je en voyant son visage froncé pour une raison que j'ignore.
- Tu souris. Dit il dans un murmure.
Mon sourire était toujours plaqué sur mon visage malgré mon envie de le dissimuler.
- Tu ne l'aimes pas ? Dis je incertaine.
Je le vis ricaner puis sa main frôla la mienne.
Un frisson me parcourut tout le long de mon échine.
Putain, comment il fait sa ?
- Au contraire, je te l'ai dejà dit, j'en suis fou.
Je failli défaillir sous ses révélations. Comment j'arrive encore à supporter sa présence et ces mots qui me chatouillent l'oreille.
Je baissa la tête gênée puis je lui dis :
- J'en suis désolé.
Il fronça les sourcils avant de dire :
- Pourquoi ?
- Tu deviens fou à cause de mon sourire.
- Qui te dis que je n'apprécie pas ?
Arrêtes Nash, encore une phrase de ce genre et je fais un arrêt cardiaque.
J'arrive enfin à défaire mon sourire de mon visage puis je vois qu'il se détend.
Je n'aime pas le voir tendu. Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il va mal. Surtout que je ne connais rien de lui alors je ne sais pas si cette tension lui plait vraiment ou si il dit sa seulement pour me faire plaisir.
Cette envie de sourire est maintenant détruite de mon cerveau.
Pourquoi j'ai cette envie de ne pas lui faire de mal, c'est si innatendu.
- Ne te retiens pas pour moi. Me dit il.
- Sa te fait du mal. Dis je avec une voie étranglée.
Je me sens si mal à l'aise.
Mon téléphone vibre dans ma poche, je le sors pour voir un message de ma soeur :
{Mackenzie} GROUILLE TOI TOUT DE SUITE J'AI UNE SOIREE DANS 30 MINUTES.
Merde, c'est la voiture de Mackenzie, j'avais oublié.
- Je dois y aller. Ma soeur a une soirée et je dois lui rendre sa voiture. Dis je gêné mais à la fois soulagée.
Il sortit de ses pensées pour me répondre :
- Oui, une soirée.. tu y vas ?
- Non, je crois pas vraiment que ce soit mon truc. Enfin d'après la dernière que j'ai faite.
Il souria en se rappelant cette soirée.
- Et toi ? Dis je.
- Je ne sais pas, je pense que je vais rester ici.
J'acquiesce avant de m'interdire de sourire.
- Putain, Maddie, si tu as envie de sourire, souris, je ne vais pas te tuer. Dit il exaspéré.
Je baissa la tête avant de foncé dans la voiture.
Après tout, si il veut que je souris, je le ferai mais je n'aime pas quand sa un impact négatif sur les personnes autour de moi.
Soudain, je me rappelle du message de ma soeur.
C'est pas le moment de réfléchir.
J'allume le moteur et je roule jusqu'a chez moi, où m'attendent Taylor et Mackenzie.
Taylor est sur son téléphone et Mackenzie se dirige droit devant moi.
Merde.
Je sors de la voiture et lui lance les clés.
J'évite ces reproches.
Je vois que Taylor me suit dans la maison.
Je me tourne vers lui et lui dit :
- Tu ne vas pas à la soirée ?
- Je ne sais pas, mais elle est à 20 heures, j'ai une heure alors je vais pas glander la bas pour rien.
- Tu pourras passer du temps avec ma soeur. Dis je en lui faisant un clin d'oeil.
Il soupire avant de me dire :
- Je n'aime pas ta soeur, putain !
Je regarde pour voir si elle est là et heureusement non.
Je me tourne vers Taylor qui me regarde énérvé.
Je me sens soudainement mal à l'aise et toute la confiance que j'avais acquérie face à lui c'est casser.
Sans m'en rendre compte, mes jambes tremblent et je vois à son visage qu'il est inquiet.
Mais ma peur ne s'étouffe pas.
Je baisse les yeux avant de courir maladroitement jusqu'a mon petit grenier.
Quand je referme la porte, je sens les battements de mon coeur.
J'ai eu tellement peur.
Alors qu'il était énérvé, je me suis rappeler que Taylor s'est battu avec Nash en seconde même si je n'étais pas là et j'ai vu le visage livide de Aria chaque jour de l'année à cause de l'effet : Harcélement de Taylor Caniff.
J'ai l'impression qu'il a changé mais je n'arrive pas vraiment à en être sûr comme si il y a avait un doute qui persistait.
- Pardon. Souffle une voix derrière moi.
Taylor.
Je me tourne vers lui et recule instinctivement mais je me prends les pieds contre le matelas et tombe les fesses la première dessus.
Il s'apporoche de moi et même si je ne vois aucune arrière pensée sur son visage, je ne peux m'empêcher de me méfier.
Arrivé à ma hauteur, il me tend sa main que je regarde.
- Maddie, sérieux. Je ne vais pas te faire de mal.
Je sens la sincérité dans sa voix et je m'accroche à sa main, incroyablement douce.
Il me tire pour me relevé et j'attéris sur son torse.
Putain, Maddie.
Jamais je n'aurais pu imaginer être aussi proche d'un mec et surtout proche physiquement en une seule journée de deux mecs : Taylor et Nash qui sont loin d'être les plus moches.
Je sentis son souffle contre mon oreille puis il me glissa à l'oreille :
- Tu n'as pas à avoir peur.
Je leva ma tête pour rencontrer ses yeux marrons.
Je me sens si faible à cette instant comme si j'étais une sous-merde.
Il glissa ses mains derrière mon dos et je sentis tout mon être se consumer sous cette caresse qui était sûrement sans arrière pensée mais qui m'a complétement détruite agréablement.
C'est comme si je goutais un aliment inconnu, qui est réputé dangereux mais qui finalement ne m'a fait aucun mal.
Je ferme les yeux un instant pour me reconsidérer.
Je suis dans les bras de Taylor,il a posé ses mains sur mon dos et je suis plaqué contre son torse.
Fatiguée et épuisée, je pose ma tête sur son torse et il se ressere contre moi.
Putain, je fais un calin à Taylor Caniff.
Je glisse mes mains (qui était pendant le long de mon corps) sur son dos en hésitant et il enfouit sa tête dans mon cou.
Je ferme les yeux à nouveaux et j'ai juste envie de rester là tout ma vie. Je me sens en sécurité parce que je sais que tout le monde a peur de lui et savoir que je suis du bon côté, avec Taylor me rassure et je me sens alors idiote.
Pour lui tout sa n'est rien, il essaye juste de soulager sa conscience en consolant la soeur de sa futur petite amie. Il fait sa par pure pitié.
Je suis tellement conne de penser autre chose.
Tellement conne.
Mon coeur se serre à l'idée que il a pitié de moi.
J'étouffe un sanglot et il se desserre de moi pour me regarder dans les yeux.
- Quesqu'il y a ? Demanda t'il inquiet.
J'avais besoin de lui dire. De toute facon si je ne lui dis pas je vais me tuer de l'intérieur avec ses doutes.
- Arrêtes de faire semblant de t'inquièter pour moi. Je suis pas conne. Tu fais juste sa par pitié.
Il se retira complétement de notre étreinte et un vide s'installe en moi.
Comme j'étais bien dans ses bras.
- Je n'ai pas pitié de toi Maddie. Je fais ce que je veux alors si j'ai envie de m'inquiéter pour toi je le fais. Je ne me force à rien. Si je m'excuse ou des trucs comme sa, ce n'est pas parce que je me sens obligé, je le fais parce que je le veux et seulement sa.
Je voyais qu'une flamme de colère illuminé son iris.
Son regard voulait tout dire : Je suis décu, tu me prends pour un connard sans coeur.
- Je croyais que tu étais différente des autres. Dit il avant de quitter ma chambre.
Je me sens si inutile.
Tellement futile.
J'ai l'impression d'être réduite au niveau des connes de populaires.


Le lendemain, alors que j'étais à la caféteria seule sur un table, alors que les autres étaient toutes bondés, je vis le groupe de rugby arrivait.
Je croisa le regard de Nash qui m'adressa un sourire mais je m'eforca de garder le mien. Je vis qu'il était agacé puis il désigna à ces potes la table.
Je commence à ranger mes affaires car je sais qu'ils vont venir et je ne veux pas.
Alors que j'allais prendre mon plateau, je sentis une main me stopper. Je vis alors Nash qui s'asseya à côté de moi et je jeta un regard à tous ces mecs qui s'installer aussi.
Je croisa le regard de Taylor qui me m'éprisé alors qu'il s'asseyait en face de moi.
Je me rasseya et Nash s'approcha de mon oreille pour me dire :
- Maddie, ton sourire me rend fou mais quand tu te retiens c'est pire.
Je glousse en entendant sa phrase.
Un sourire se dessine alors sur mes lèvres et je vois sa main se cripait à nouveau.
Je posa ma main sur la sienne et elle se radoucit.
Je voyais qu'il me souriait et j'avais envie de me blottir contre lui, maintenant, comme je l'avais fait avec Taylor pas plus tard qu'hier.
- Mange ca va refroidir. Dis je en désignant son assiette.
Il fronce les sourcils avant de dire :
- On dirait ma mère.
Je soupira avant de sortir mon téléphone.
- Ta soeur ne t'a pas trop tuer hier soir ?
- J'ai évité de justesse la crise.
Il ricana avant de dire :
- J'aurai du te laisser partir.
- C'est moi qui suis revenu à cause du texte.
Il hocha la tête puis je lui demanda :
- Tu es allé à la soirée hier ?
- J'ai déposé un ami avec qui je devais y aller mais je ne suis pas rester longtemps.
Il se tourna alors vers Taylor qui mangeait ses haricots.
- Tu es allé à la soirée ? Demande Nash à Taylor.
- Ouais, je me suis éclaté. Dit il en reprenant du poil de la bête.
- Alors avec Mackenzie sa avance ? Demande Nash.
- Mieux que tu ne le crois, on y est. Dit il en se lechant les lèvres.
- Tu l'as déjà eu !
Je rêve, pourquoi il n'envoie pas chier Nash comme il l'a fait avec moi quand j'ai parlait de ma soeur. Et pourquoi ils ne se font pas la gueule. Ils sont censé être les pires ennemis du monde.
Popularité.
Ah oui j'avais oublié l'hypocrisie de la popularité.
On ne dit jamais ce qu'on pense. On fait seulement le con qui sourit.
Je décide de sortir de table.
Je ne me sens pas à l'aise avec toutes cette hypocrisie et ces muscles.
Je prends mon plateau et quitte la table avant qu'on me pose des questions.
Quand je suis enfin dehors, j'inspire une énorme gorgée de d'air.
Quesque l'atmosphère est pesant en ce moment.
Je croise Aria qui s'arrête devant moi et me regarde timidement.
Je lui souris puis elle me dit :
- Tu pourras dire félicitation à Mackenzie de ma part.
J'hoche la tête avant de comprendre ce qu'elle me dit.
- A propos de quoi ?
- Taylor et Mackenzie sortent ensemble.
Je pousse un cri de compréhension mais je me sens soudainement virer tout droit sur une ligne de chemin de fer avec un train qui me fonce dessus.
Je lui souris puis elle part.
J'aurai du m'en douter. Bien sur que il l'aime. Bien sur que son cinema hier dans ma chambre était simplement pour se rapprocher de ma putain de soeur. Je suis vraiment conne de penser des choses comme sa.
Et pourquoi Aria veut elle les féliciter ?
C'est vrai que Aria était la meilleure amie de ma soeur en primaine mais sa date. Après tout une forte amitié ne s'oublie pas comme sa.


Nous sommes vendredis et alors que tout le monde est partie je dois aller à l'entrainement de rugby.
Je fonce donc la bas où les mecs sont en train de discuter devant le gymnase.
Je me sens soudainement un peu débile, je fais tache.
Mais heureusement Monsieur Grapefill arrive en disant avec sa voix douce :
- Mes couilles ca va ? Vestiaire A.
Je leva les yeux au ciel et il se tourna vers moi surpris :
- Tiens Crayston, tu es là !
- Vous m'avez demandé de venir.
- Exact, allez viens. On va préparé le terrain.
Je le suis et il me donne des ballons de rugby en me disant de les poser au centre du terrain.
Je fais ce qu'il dit puis les sportifs arrivent donc je sors du terrain en croisant le regard de Nash.
Je m'assois sur les gradins et décide de sortir le texte de l'incomprise, enfin la copie de Nash.
Je commence à lire et je me sens bien, comme si je devenais invisible et que mes problèmes s'éstompaient au fur et à mesure de la lecture.
Quand je finis la lecture une voix me sort de mes pensées.
- Alors tu aimes ?
Je me tourne vers Nash qui a les joues rosies et qui s'assoit à côté de moi.
- Oui, j'adore. Tiens j'ai finis de lire.
- Non c'est pour toi.
Il repousse le texte et je lui souris.
Il fixe mes lèvres tout en essayant de se concentrer.
Putain, comment arrive t'il a être présentable même avec de la sueur.
- Je te rends toujours aussi fou ?
Il hoche la tête sans détacher ses yeux de mes lèvres.
Quand j'arrête de sourire ses yeux reviennent vers moi.
- J'aimerai te poser une question.
Il hoche la tête en attendant.
J'inspire avant de dire :
- Pourquoi tu ne fais pas la gueule à Taylor. Je le vois froncer les sourcils. Je veux dire, vous faites semblant de vous aimez alors que vous savez que c'est faux.
Je le fixe sans comprendre.
- Je ne sais pas. C'est sa la popularité.
Il arrive au même conclusion que moi.
Sans s'en rendre compte, on voit les mecs rentraient chez eux.
Je jette un regard à Nash qui me dit :
- Putain, je suis sur le prof est déjà parti.
On se lève puis on se dirige vers les vestiaires.
A notre grande surprise il est encore ouvert.
Si tout le monde est partie, il devrait être fermer.
Nash me fait signe de le suivre.
- Tu peux rester là pour t'assurer que personne ne ferme la porte à clé. J'ai pas envie d'être enfermé.
Je m'assois donc pendant que je l'entends prendre sa douche.
Bizarrement j'entends des pas. Il n'a pas déjà fini ?
Quand je tourne la tête vers la personne en question, je pousse un cri.
Je vois Taylor nu.
Putain.
- Oh .. Putain my god ! Dis je choqué.
Il avait attrapé sa serviette et ce l'était enroulé autour de ses parties intimes (fesses et cocotier).
J'avais mis mes mains sur mes yeux mais l'image de Taylor, nu, les gouttes d'eau sur son torse ne sortaient pas de ma tête.
- Tu peux ouvrir les yeux, c'est bon ! Dit il.
Je le regarde timidement alors qu'il se sèche avec une autre serviette.
- J'ai dit, tu peux ouvrir les yeux, pas tu peux me matter.
Je soupire avant de me lever.
Il n'avait pas tord mais il était redevenu froid et prétentieux.
Je ne l'aime pas comme sa et je sais que ce n'est pas le vrai Taylor sa.
- Tu fais quoi ici ? Demandai t'il.
J'en ai réellement marre de son ton.
- Est ce que je t'en pose des questions ?
Il fut surpris avant de dire :
- Non mais j'ai le droit puisque tu n'es pas censé être là.
- Je devais surveiller la porte en attendant que Nash prenne sa douche.
Il soupira avant de dire :
- Nash et toi ! C'est innatendu.
- Pas comme toi et Mackenzie. On attends ca depuis des années. J'avais raison.
Il soupira à nouveau avant de me regarder dans les yeux.
- C'est à cause de ce Nash que tu étais si suceptible mercredi ?
- Pourquoi ? Demandai je.
- Tu es allé le voir juste avant notre .. discussion de mercredi.
J'hoche la tête avant de dire :
- Mais ce n'est pas à cause de lui.
- Ah bon ?
- C'est à cause de toi.
Il me fixa puis me dit :
- Maddie, pourquoi tu es si compliqué ?
- Pardon ? Dis je ne comprenant pas.
- Tu ne peux pas accepter le fait que je puisse me soucier de toi. Tout ce qu'on s'est dit Mercredi était sincère et jamais je n'ai fait sa par intérêt.
×Maddie, il s'excuse alors tu vas pas faire ta casse couille. C'est quand même Taylor qui s'excuse pour une merde comme toi.
×Okay d'accord.
Je baisse la tête.
Je suis tellement conne.
- Excuse moi. Dis je.
Il souria avant de s'approcher de moi, toujours la serviette autour de lui.
Je ne pouvais pas fixer autre chose que ces abdominaux.
- Maddie est une coquine ! Me dit il amusé.
Je rougis de plus belle.
J'ai tellement envie de le prendre dans mes bras.
Tellement.
Je m'aproche de lui et essuie une goutelette d'eau qui était sur son torse.
Putain j'ai touché son torse.
- Tu veux m'essuyer ? Me demande t'il.
Je le regarde incertaine avant qu'il dise :
- Je n'arrive pas à m'essuyer le dos. Tu peux le faire pour moi.
J'hésite un instant avant qu'il me tende une serviette et qu'il se tourne.
Oh mon dieu.
Je fais glisser la serviette le long de son dos musclé.
J'ai tellement envie de le sentir là.
Il se retourne alors avant de dire :
- Merci.
Je lui souris et mon envie de le toucher me rend folle.
Je me mords la lèvre alors qu'il allait enfilé son tee-shirt.
Il le repose avant de dire :
- Maddie pas sa.
Je fronce les sourcils.
Il se mord alors la lèvre puis me dit :
- Tu ressens quoi quand je fais sa ?
Je ressens quoi ? J'ai envie de me jeter sur lui, surtout qu'il est nu.
- Sa me rend folle. Dis je sans réaliser ce que je venais d'énoncer.
Il sourit satisfait avant de dire :
- C'est pareil pour moi alors arrête !
Je ne peux me forcer et je mordis ma lèvre à nouveau. J'ai envie de le mettre à bout.
Il grogne avant de se jeter sur moi et de tirer sur ma lèvre inférieur pour l'enlever de l'emprise de mes dents.
Je souris alors et pose mes mains sur son torse.
Putain, j'aime tant le toucher.
Il pose ses mains sur le bas de mon dos avant de me presser contre lui.
J'enroule mes bras autour de lui et inspire la bonne odeur de son odeur masculine mélangé au savon.
Sa peau nue est tellement douce.
Mais Nash débarque.

Suite Samedi
[La suite est presque dans une semaine car ce chapitre est réellement long]
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