Nous avons tous une idée du XVIIe siècle.
Certains pensent aux robes, aux froufrous et à la richesse, d'autres songent aux injustices de cette époque, l'hygiène et les guerres.
Mais quand on y est et qu'on doit faire face à tous cela, c'est autre c...
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« Une bonne nouvelle »
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Retourner à Versailles était plus difficile qu'elle l'avait imaginé, et elle appréhendait déjà ce moment. Elle franchit les grilles d'or du château avec une boule au ventre. Littéralement. D'apparence, rien n'avait changé, il était quinze heures et le Roi et toute sa cour se promenait dans les jardins, à moins qu'il chasse dans les bois. Mais c'était bien plus délicat. Dans cette agitation habituelle, Ambre y voyait un calme avant une tempête certaine. Une tempête dévastatrice.
Elle reçut tout de même des salutations polies, quelques compliments appuyés sur le divertissement. Mais la seule qui témoigna vraiment de la joie sincère de son retour fût Victoire. Par "sincère " elle entendait par là que les courtisans étaient seulement enthousiaste de revoir la danseuse de ballet et non pas Ambre. A vrai dire, elle ne leur portait pas du tout le blâme, elle aussi n'avait pas la moindre once d'envie de les revoir. Victoire, elle, avait encore pris quelques centimètres de manière quelque peu insolente. Comment une enfant pouvait-elle grandir aussi vite ? Ambre se détesta de l'avoir laissé à Versailles pendant autant de temps.
« Ambre !Je suis si heureuse de vous revoir ! »
Souriant, Ambre l'embrassa sur la joue, avant que Victoire ne se dégage pour saluer tout aussi affectueusement Alice.
« Quand aura lieu le mariage ? Demanda Victoire à Alice d'un air très enthousiasme, le sourire débordant de joie.
- La semaine prochaine, au château de Saint-Cloud. La couturière viendra retoucher ta robe demain ! Avec une couronne de fleurs, on pourra presque oublier que tu es un petit démon. »
Elle lui tapota le nez puis passa la main dans les cheveux. Avant de jeter un regard à Ambre, un regard entendu, lourd de sens. Soupirant, Ambre posa la main sur l'épaule de Victoire :
« Je dois vous dire quelque chose d'important.
Victoire plissa les yeux, en attendant la suite. La petite fille avait instantanément deviné le sérieux de la discussion qui allait découler de cette phrase, elle referma sa bouche, et toute joie s'évapora. Cette maturité soudaine aurait amusé Ambre si elle n'avait pas plus important en tête.
