❛𝙨𝙤𝙣-𝙞𝙣-𝙡𝙖𝙬❜ ; lee haechan.

quatorze

Le lendemain,
9 h 2 0.

— Je peux pas t'aider sur ce coup là.

— Mais pourquoi ?!

— Shuhua, je peux pas te dire si tu es amoureuse ou non de lui ! Je ne t'ai même pas vu une seule fois à ses côtés. Puis même, c'est toi et seulement toi qui peut le savoir.

J'appuyais ma tête contre la paume de ma main.

Elle avait raison, et je le savais.
J'étais la seule personne qui pouvait savoir si oui ou non j'aimais Donghyuck.

— Je sais que, plusieurs fois, je t'ai dit que tu tombais amoureuse de lui. Mais c'était surtout pour te charrier, même s'il y avait peut-être une part de vrai. Expliquait mon amie.

Mais, comment vais-je réussir à savoir si oui non je ressens quelque chose pour lui ?

— Tu sais, l'un n'est pas obligé d'être amoureux de l'autre pour forcément sortir avec, les sentiments peuvent venir après.

— Mais avec Mark-

— Oui, je sais qu'avec Mark tu étais amoureuse dès le début, mais chaque expérience amoureuse est différente ! S'exclamait mon amie, me coupant. Si tu te fies à tes anciennes relations pour en commencer une nouvelle, tu te fais juste de fausses idées seule.

Elle avait raison, encore.
J'avais cette fâcheuse manie de comparer toutes mes relations entre elles.

Avant de sortir avec Mark, je n'arrêtais pas de comparer ce dernier à mon amourette du lycée, Shotaro, un vrai rat de bibliothèque.
Et il s'est avéré que ces deux aventures furent complètement différentes.

— Si tu veux mon avis, tu te prends trop la tête. Si ce Lee Donghyuck te plaît, ce qui est le cas, alors fonce ! Je vois pas ce qui t'en empêche !

— Parce que je suis sa cliente-

— Tant mieux ! Ce sera plus faux et tu n'auras plus à le payer !

C'est vrai qu'elle marquait encore un point.

— Non, non... Je vais annuler le contrat et dire à mes parents qu'on a rompu-

— Ou bien tu vous laisse une chance.

Peut-être qu'elle avait encore une fois raison.
Peut-être que je devais juste nous laisser une chance.

— Mais si c'est pas réciproque ? Si je me suis juste faite des films ?

— Des films ? Il parle de toi à ses amis, il dit avoir des papillons dans le ventre quand tu l'appelles par son surnom, il t'a amené au ponts des amoureux, a failli t'embrasser, ne cesse de sourire quand il est avec toi-

Je sentis le rouge le monter aux joues.

— Ok, ok. Disais-je, la coupant. Imaginons que c'est réciproque-

— « Imaginons » ?

— Oui, imaginons. Qu'est-ce que je suis censée faire ?

— Si tu te sens prête pour une nouvelle relation de couple, alors tu sais ce qu'il te reste à faire.