❛𝙨𝙤𝙣-𝙞𝙣-𝙡𝙖𝙬❜ ; lee haechan.

dix

1 7 h 5 0.

— Les enfants, réveillez-vous ! Entendais-je, encore à moitié endormie.

C'était la voix de ma mère.

— Vous êtes vraiment adorables tous les deux.

« Tous les deux » ?

Je décidai d'ouvrir les yeux, me rendant compte d'où j'étais, enfin, sur qui j'étais.

En effet, Donghyuck et moi étions en voiture avec ma génitrice, celle-ci nous ramenant chez nous.

Nous avions tous les deux dormis l'un sur l'autre; ma tête étant posée sur son épaule tandis que la sienne était par-dessus la mienne.

Je la retirai immédiatement, gênée, ce qui réveilla le coréen brusquement.

Il se mit à gémir de douleur avant de se tenir l'arrière de la tête.

— Donghyuck, on est arrivé devant chez toi. Lui dit ma génitrice, lui souriant de toutes ses dents.

— Oh, merci beaucoup Madame Wù.

— Tu peux m'appeler Daiyu. Fit-elle, toujours souriante. Shuhua ? Est-ce que tu pourrais vérifier si tu as tes clés s'il te plaît, avant que mon gendre ne s'en aille.

— Pourquoi est-ce que tu veux que je vérifie j'ai mes clés ?

— Parce que je te le demande. Tu peux regarder ?

Je soupirai avant de chercher dans mon sac.

...
Où sont-elles ?

— Tu les as ? Me demandait ma mère.

Je fis non de la tête.

— Tu ne peux pas rentrer chez toi, alors ? Dit-elle.

— J'imagine que non. Mais ma chère mère va bien vouloir m'héberger pour cette nuit, n'est-ce pas ? Fis-je m'adressant toujours à elle.

— Moi ? Non, désolée je ne peux pas.

Je fronçais les sourcils.

— Pourquoi ?

— Parce que je ne peux pas.

Comment ça elle ne peut pas ?
Où est-ce que je vais passer la nuit ?

— Bon, je vais demander à Yoon si elle peut bien m'héberger- Disais-je, sortant mon téléphone de ma poche.

— Non ! S'exclama-t-elle.

Je fronçais les sourcils.

— Enfin... Reprit-elle. Tant que nous sommes devant l'immeuble de Donghyuck, ne pensez-vous pas qu'il serait plus simple que vous passiez la nuit ici, tous les deux ?

Attendez... je crois avoir comprit.

Est-ce que ma mère aurait caché mes clés pendant notre sommeil pour que je n'ai d'autres choix que de dormir chez Donghyuck ?

Je regardai ce dernier, qui n'avait même pas l'air d'avoir écouté, se tenant toujours l'arrière de sa tête.

Je levai les yeux, pourquoi fallait-il qu'il dramatise tout ?

— Je sais pas vraiment... On est tous les deux vraiment fatigués et-

— Vous serez fatigués ensemble dans ce cas, dans un couple il faut s'entraider même dans le pire. Dit-elle, ne semblant pas vouloir lâcher l'affaire.