Désir tropical

Chapitre 12

Danny Taylor gémissait doucement sous les attentions de son amant. Mais il voulait plus aujourd'hui. Alors il changea leur position pour se mettre au-dessus.

- J'ai envie de changer ce soir. J'aimerai te donner du plaisir, je peux ?

- Je n'osais pas te le demander. Lui répondit Martin en souriant timidement.

- Parfait.

Il l'embrassa tendrement avant de descendre ses baisers sur le cou, la gorge, puis le torse de son amant. Ses gémissements étaient doux, mais quand il atteint le bas ventre, il entendit un gémissement plus fort. Il sourit. Puis il reprit ses suçotements et ses mordillements.

Il remonta sur le torse de son amant pour finir sur ses lèvres et l'embrasser langoureusement.

Il lui donna ses doigts à lécher puis il les descendit sur son anneau de chair.

Alors qu'il le dilatait, il l'embrassait sur les lèvres, mais aussi sur son cou, sa gorge, ses épaules.

Il reprit possession de ses lèvres avant de glisser sur son corps pour venir lécher son anneau de chair.

- Bordel ! Danny !

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Le sentant prêt, il se redressa pour entrer en lui. À sa grande surprise, Martin attira son visage vers le sien pour l'embrasser. Il ne pensait pas qu'il le voudrait après ce qu'il venait de faire.

- Vas-y.

Il lui sourit. Puis tout en l'embrassant, il entra en lui.

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Ils étaient côte à côte, épaule contre épaule. Ils reprenaient leurs respirations.

- C'était incroyablement bon. Dit Martin.

Son amant le regarda.

- Être en toi ou que tu sois en moi, c'est juste incroyable. Tellement mieux qu'avec une femme. Il y a bien plus de sensations. Continua Martin.

- C'est vrai. Même si j'ai aimé Elena, faire l'amour avec toi...

Il se pencha pour l'embrasser.

- ... c'est mille fois mieux.

- Dire que si on n'était pas venu ici, on serait juste collègues.

Martin se mit sur le côté, puis il se pencha pour l'embrasser.

- Donc, on va poursuivre chez nous ? Demanda-t-il.

- Tu ne veux pas ?

Il lui agrippa sa nuque pour l'embrasser à son tour.

- Tu ne peux pas savoir combien j'en ai envie, mais je pensais que tu voudrais qu'on arrête. Même si on aime ce qu'on vit, ici nous sommes que nous deux. À Manhattan, il y a Jack, Viviane et surtout Samantha.

- J'ai aimé Samantha, mais elle m'a laissé pour Jack. Toi, tu as été là quand j'avais besoin d'un ami et d'un amant. Nous n'avons pas besoin de nous mettre une étiquette, juste de vivre ce qu'il y a entre nous, peu importe le temps que ça dure et où nous serons. Tu en penses quoi ?

- Que je suis d'accord. Et que j'ai encore envie de toi.

Le châtain lui sourit puis il l'embrassa.

*****

Danny Williams serrait les poings fortement.

- Danno...

- La ferme Steve. Surtout la ferme. Je ne veux pas t'entendre. Je t'avais prévenu. Je t'avais demandé de ralentir. Mais non, tu gérais. Gérer mon cul ! Bordel ! Quand vas-tu m'écouter ? Nous sommes un couple, mais tu te fous de ce que je pense. De ce que je te dis. Ma voiture est peut-être foutue et je suis blessé ! Cette fois-ci, peu importe ce que tu diras, je ne changerais pas d'avis.

Il regarda le brun qui était légèrement blessé comparé à lui vu que la voiture était tombée de son côté.

- Nous deux, c'est fini Steve.

- Non.

- Tu ne me respectes pas. Pourquoi je resterai avec toi ? Et ne me dis pas que tu m'aimes. Si tu m'aimais vraiment, tu prendrais en considération ce que je te dis au lieu d'en faire qu'à ta tête.

On frappa à la porte de la salle où ils étaient.

- Nous pouvons y aller Steve.

Il avait demandé à Lou de ramener Steve. Il ne voulait pas être dans la même voiture que lui pour le moment. Il alla dehors attendre son meilleur-ami. Martin et Danny étaient partis visiter les contours de l'île. Ils étaient sur le retour quand il l'avait appelé. Ils étaient en taxi, ils allaient passer le chercher.

Il eut à peine le temps de sortir de l'hôpital qu'il les vit. Son meilleur-ami vint l'aider à entrer dans le taxi. Son épaule droite et son genou droit avaient été touché ainsi que son visage, lui aussi du côté droit.

Il se sentit mal, mais il avait prit la meilleure décision. Steve ne l'aimait pas comme lui l'aimait.