Chapitre 4

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Peter attendait Isaac devant le lycée. Le louveteau viendrait le chercher pour aller aux réunions parents professeurs.

- Monsieur Hale.

- Sherif.

- Vous venez pour Isaac. Stiles me l'a dit.

- Oui. Mon neveu est encore gêné malgré ses grands airs par ce que les gens pensent de lui. Moi, je veux juste rendre un gamin adorable heureux.

- Pour l'être, il l'est. Il a appelé mon fils à peine vous aviez accepté.

Il sourit. Il avait bien fait de lui proposer de venir.

Il ressentit le stress du shérif.

- Vous avez l'air nerveux.

- Je sais que mon fils est un bon garçon et qu'il a de bonnes notes, mais vous savez aussi combien il est sarcastique, inattentif et...

- Stiles, tout simplement.

Il le vit sourire.

- Oui. Je sais qu'Harries va le critiquer et je vais avoir envie de le frapper. Harries, pas mon fils.

- Isaac m'a prévenu pour ce professeur.

- Et le coach...

Le shérif soupira.

- Il est pire que mon fils quand il parle.

- Isaac m'a aussi prévenu pour lui. Mais j'avoue être assez curieux par rapport à la nouvelle professeure de littérature. Ils en parlent avec tellement de tendresse.

- Moi aussi. Je n'ai jamais vu mon fils autant étudié un sujet autre que le monde surnaturel.

Il sourit. Stiles en faisait tellement pour eux. Ils devraient penser à le remercier quand même.

- Messieurs.

- Bonjour Melissa. Dit-il en même temps que le sherif.

La maman de Scott fut suivi de peu par Chris. Ce dernier salua le shérif et l'infirmière.

- Chris. Et moi ? Je suis triste.

Il le vit soupirer.

- Bonjour, Peter.

- Je comprends pourquoi Stiles vous estime autant Hale. Vous lui ressemblez. Lui dit le shérif.

- Vous savez, je le prends comme un compliment. Stiles est vraiment un adorable garçon.

Il le vit sourire.

- Les voilà. Dit Melissa.

Isaac, Stiles, Allison et Scott vinrent vers eux.

- Encore merci, Peter.

- Je t'en prie, Isaac.

- C'est parti. Par contre, papa. On peut commencer par la torture. Plus vite on aura passé Harries... Commença Stiles.

- Mieux ce sera. Fini le shérif.

- Je pense qu'on devrait tous faire pareil. Dit Scott.

Le louveteau et la chasseuse acquiescèrent.

- Alors on se suit. Dit-il.

¤¤¤

Ils n'étaient pas restés longtemps dans le bureau, mais il avait été à deux doigts d'étriper ce maudit professeur. Mais pour qui il se prenait ?

- Peter ?

- Chris. Tu vas en juger toi-même. Mais je pense qu'on devrait demander la permission au shérif de tuer ce professeur ou du moins le torturer.

- Je suis pour. Dit Scott avant de suivre sa mère dans la salle.

- Je vais juger moi-même et je te dirai. Répondit Chris,

¤¤¤

Pour le moment, à part ce maudit professeur, tous étaient content d'Isaac. Même le coach avait dit qu'il avait des capacités.

- C'est le tour de Mademoiselle Nela.

Il allait enfin rencontrer la fameuse professeure.

Quand ils entrèrent dans la salle, elle avait la tête baissé puis quand ils furent près des chaises, elle leva la tête.

- Vous ? Demanda-t-il agréablement surpris.

- Peter.

Ils se sourirent.

Il sentit le regard d'Isaac sur lui.

- J'ai rencontré ta professeure dans le magasin de bricolage.

- Ton tuteur m'a aidé à choisir un vert pour ma cuisine. Et il avait raison, il rend très bien.

- J'en suis heureux.

- Asseyez-vous. Alors, Isaac. Très bon élève. Au dernier examen, j'avais demandé qu'ils m'écrivent une version décalée d'un conte. C'était vague comme sujet, je le sais, mais il fait parti des élèves a avoir réussi. Et surtout, j'ai vraiment adoré sa version. Je ne donnerai les copies que mardi, lors du prochain cours, mais saches que tu as eu un A+.

- Vraiment ?

- Oui. Tu as fait un excellent travail. Vous pouvez être fier de lui.

- Je le suis. Je sais qu'il aime lire. Et je le vois souvent écrire.

- Je... J'aime bien écrire des idées qui viennent comme ça. Stiles m'a dit que ce serait de bons poèmes, mais...

- Stiles ? Ah, le jeune Stilinski. C'est vrai que vous êtes amis. S'il le pense, c'est qu'il a raison. Il ne vous mentirai pas. Aurai-je un jour le plaisir de pouvoir les lire ?

- Ce n'est pas bon.

- Je suis professeur de littérature. Je suis celle qui peut te dire si c'est bien ou non.

- Elle a raison, Isaac. Puis, tu te sous-estime beaucoup.

Il le vit se mordiller la lèvre inférieure, puis il sortit un carnet de son sac.

- Tenez.

- Je te le rendrai mardi.

- D'accord.

- Mais je vais quand même le regardai un instant.

Il sentit le stress du louveteau. Il posa sa main droite sur le genou gauche de ce dernier. Isaac le regard en lui faisant un petit sourire.

- Isaac. Je pense Peter a raison. Tu te sous-estime énormément. Ce que je viens de lire est plus que bon. C'est excellent. Il y a de la douceur, mais aussi de la tristesse, de la nostalgie. C'est beau. Vraiment.

- Merci.

- Je pense qu'on a assez prit de votre temps, Mademoiselle. Dit-il.

- Ayanna. Appelez-moi Ayanna.

- Bien, Ayanna. Je suis heureux d'apprendre que vous pourrez prouver à ce garçon qu'il a du talent puisse qu'il n'écoute ni Stiles, ni moi.

Il la vit sourire.

- Je le ferai.

- Nous allons vous laisser. Ravie de vous avoir revu.

- De même.

Ils sortirent de la salle.

- Je suis vraiment fier de toi, Isaac. Dit-il en posant sa main gauche sur son épaule droite.

- Merci.

- Quel professeur devons-nous voir ?

- Il ne manque plus que le professeur d'art.

- Allons-y.

Il suivit le louveteau en pensant au sourire de la belle professeure.

Une professeure magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant