Chapitre 3

623 39 2
                                    

Stiles venait d'arriver chez son meilleur ami. Il n'eut pas à l'appeler pour le prévenir de sa présence, que le brun arriva.

Il écarquilla les yeux en sentant ses lèvres sur les siennes.

- Scott. Arrête de m'embrasser.

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas ça ?

- Tu te fous de moi ?

- Non.

- Scott. Tu as une petite amie merveilleuse. Je suis juste ton meilleur ami. Alors pourquoi tu fais ça ?

- J'en ai envie. Terriblement même. Hier, quand je t'ai embrassé la première fois, j'ai ressenti la même chose que lorsqu'on s'embrasse avec Allison. Je voulais voir si c'était le cas aujourd'hui et ça l'est.

Il se sentit rougir, mais le pire fut quand Scott caressa sa joue droite.

- Stiles. Je peux encore t'embrasser ?

Il devrait dire non, mais ce regard, il n'avait jamais su y résister puis cette chaleur sur sa joue le perturba tout comme la caresse que le brun y faisait. Sa gorge étant serrée, il acquiesça d'un signe de tête.

Scott s'avança puis avec tendresse, il posa ses lèvres sur les siennes.

Cette fois-ci, c'était un vrai baiser. Leurs lèvres se découvraient puis se fut le tour de leurs langues.

À bout de souffle, front contre front, ils se sourirent.

- Il est temps d'aller en cours, dit-il.

- Oui, mais promets-moi que ce ne sera pas notre seul baiser.

- Scott. Même si j'ai aimé, tu es en couple avec une fille adorable.

- Et si j'étais célibataire ?

- Tu aimes Allison, alors ne dis pas de conneries.

Sur ce, il démarra.

- Stiles...

- Plus un mot jusqu'au lycée.

*****

Peter venait d'entrer dans le loft de son neveu. Il venait lui apporter les plans du second étage du manoir qui n'était pas dans les plans qu'il lui avait montré la dernière fois.

Il vit Isaac mordiller sa lèvre inférieure tout en passant sa main dans ses cheveux, il savait que c'était un signe de stress chez le louveteau de Stiles.

- Un souci, Isaac ?

- Peter. Et bien...

- Si tu ne veux pas m'en parler...

- Ce n'est pas ça. En fait, demain, c'est la réunion parents professeurs. Derek ne veut pas m'accompagner, par rapport à ce que les gens pensent de lui. Mais j'aurai aimé savoir ce que les professeurs pensent de moi.

- Je peux t'accompagner, si tu le désires.

- Vraiment ? Demanda joyeusement le frisé.

- Oui. Dis-moi juste à quelle heure je dois y être.

- Si tu pouvais être là pour quinze-heures-trente.

- J'y serai.

- Merci Peter.

- Je t'en prie.

- Peter.

Son neveu était là. Vu l'odeur qu'il sentait, il sortait de la douche.

- J'ai les plans. Dit-il.

- Je vais chercher les autres pour les mettre ensemble.

- D'accord.

Il s'assit à côté d'Isaac.

- Comment se passe les cours avec votre incroyable professeure ?

- Très bien. Elle est d'une douceur et d'une gentillesse incroyable. Elle nous fait aimer la lecture. Et quand je dis lecture ce n'est pas à travers un écran, mais un livre en papier. Elle nous a expliqué que l'odeur du papier pouvait autant nous emporter que l'histoire elle-même. Avec la meute, le soir-même, nous étions à la bibliothèque pour choisir un livre. On a apprit à ce moment-là que Stiles y vivait presque vu que les bibliothécaires qu'on croisait le connaissaient. Stiles nous a expliqué que lire l'aidait à maîtriser son hyperactivité puis pour ses recherches qu'il faisait pour la meute, tout ne se trouvait pas sur internet.

- Un garçon vraiment étonnant.

- Oh oui. Même Scott ignorait ça de lui. Tu parles d'un meilleur ami. Enfin, je voulais dire...

- Tu as raison. Scott ne mérite pas d'être l'ami de notre petite fouine adorée. Mais il peut compter sur toi, non ?

- Oui. D'ailleurs ...

Il le vit prendre quelque chose dans son sac.

- Tu veux y goûter ? Ils sont supers bons. C'est Stiles qui les a fait.

- Tu peux. Ils sont vraiment bons. Mais je nierai l'avoir dit. Dit son neveu en arrivant.

Il sourit puis il prit un biscuit. Il en croqua un morceau.

- C'est délicieux. C'est vraiment lui qui les a fait ?

- Oui. Ça par contre, c'est Scott qui nous l'a confirmé. Stiles adore cuisiner. Il aidait sa mère, puis à son décès, c'est la maman de Scott qui lui apprenait. Il paraît qu'il a un carnet de recettes spécial gâteaux et biscuits. Il a noté tout ce qu'on aimait pour nous en faire à la prochaine réunion.

- C'est vraiment un gentil garçon.

- Oui.

- Peter. L'appela son neveu.

- J'arrive Derek.

Ils allèrent dans la cuisine.

Une professeure magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant