Mieux vaut perdre quelqu'un qu'on aime que de ne jamais avoir aimé

61 4 0
                                    

J'ai passé les semaines suivantes dans ma chambre, la plupart du temps à lire, à étudier et à écouter de la musique. J'étais très triste mais, je ne voulais voir personne. Quand j'allais en cours, je me levé plus tôt le matin pour ne croiser personne au petit-déjeuner et je déjeuner et dîner seule dehors ou dans ma chambre en lisant. Pour les cours, je m'asseyais seule sur le côté des classes en ne parlant à personne. Hermione s'étonnait parce que je lisais plus qu'elle, ce qu'elle pensait impossible. Les seules fois où je parlais, c'était pour lui poser une question sur des formules ou des mots que je ne connaissais pas. Parfois, quand j'étais seule dans ma chambre, je les entendait discuter en bas de moi et de George.

Ils avaient pitié de moi mais, je m'en fichais, je faisais ce que j'avais à faire pour survivre à cette douleur constante dans ma poitrine. Mon esprit de télépathe me rappelait souvent les bons moments que j'avais passés avec George, ce qui m'étais insupportable. Je me maquillais un peu tous les jours pour que les gens ne me voient pas avec mes yeux rouges. Je continuais à écrire mes chansons tout en pleurant sur les pages. Un jour, à peu près 3 mois plus tard, en sortant du cours de Métamorphose, le professeur McGonnagall m'a interpellé : 

- Mademoiselle Potter, je peux vous parler quelques minutes ?

Je me suis retournée surprise mais, j'ai avancé jusqu'à son bureau en m'asseyant sur une chaise devant elle. Vu que je n'avais pas engagé la conversation, au bout de 3 minutes, elle commença à parler.

- Bon, j'ai remarqué ... Elle marqua une pause en me fixant d'un air indécis. Quelques professeurs et moi-même avons remarqué que vous n'alliez pas du tout bien et que vous étiez déprimée ces 3 derniers mois et cela nous as pris tout ce temps car, nous ne savions si il convenait de vous parler de ça étant donné que cela n'avait pas d'incidence sur vos notes et votre attention en classe. Mais, en tant que directrice de la maison Gryffondor, je me dois de m'assuré que ce n'es pas quelque chose de trop grave et que ça ne vous touche pas physiquement. 

Elle s'était arrêté de parler en me regardant et en attendant sans doute que je réponde mais, je n'ai rien fait. Elle essayait de déceler le moindre indice mais, je me contentais de la regarder, d'un regard vide et sans émotions, dans les yeux ne bougeant pas d'un poil.

- Mlle Potter, dites quelque chose, vous me faites peur à rester comme ça en me regardant, sans rien dire. 

Elle changea de siège et s'asseya sur celui juste à côté du mien. Je tourna la tête la tête vers elle, cette fois, une expression interrogative sur le visage.

- Vous vous demandez si je dois aller voir Mme Pomfresh pour un examen médical mais, vous ne savez pas si ça suffira pour savoir ce que j'ai.

Ma voix était parfaitement contrôlée avec un soupçon de question dans la voix.

- Mais comment vous ...

- Je suis télépathe. Le professeur Dumbledore ne vous l'avez pas dit ?

Elle secoua la tête pour m'indiquer que non. Je souris faiblement de manière narquoise mais, pas méchante.

- Vous devriez en parler avec lui puisque je suppose que c'est lui qui vous as demandé de me parler de façon moins scolaire.

Elle savait très bien que ce n'était pas une supposition et que j'avais lu dans son esprit pour savoir ça. Elle était encore surprise quand je me leva pour sortir et qu'au dernier moment, elle me demanda : 

- Vous n'avez rien d'autre à me dire ?

- Vous devriez parler à Elena Winfrey, une quatrième année de Poufsouffle. Elle vous mentira sûrement mais, vous professeur, avez une particularité pour percevoir les menteurs. C'est à ce moment-là que vous saurez la vérité.

Lorna PotterDonde viven las historias. Descúbrelo ahora