De mon côté j'étais comme tétanisée par les paroles de ma meilleure amie et en cet instant plusieurs questions me venaient à l'esprit à savoir si je la connaissais comme je le prétendais car je ne savais  pas qu'elle pouvait être aussi méchante et sans cœur.

Hawa:Amadou je vois que tu l'as fermé hein, car toi comme moi savons que j'ai raison, gnietta xamoul wayei gniar xamnagn.
Tchiiip (en l'imitant)ne parle pas de mes parents ainsi, pff je n'en ai rien a ciré moi ils ont même de la chance d'être morts, et comment ne pas mourir avec cette honte, que n'a pas fait mon père pour vous et votre maudite banque et vous l'avez troqué contre des billets de banque. Cette même banque qui n'a pas fait faillite grâce à mon père.
Mais qu'attendre d' hyènes de votre genre, t'auras beau l'aider mais à la première occasion qui se présentera il te trahira.
Sur ce bonne nuit sous la protection d'Allah, ah une petite chose Awa maintenant entre toi et moi qui est le sang sue moi au moins je ne vis pas sur le dos des gens jusqu'à les faire condamner et qu'ils finissent par mourir.

Tout le monde la dévisageait avec haine exceptée moi, Amadou regardait dans le vide en tenant sa tête pendant que sa sœur pleurait jusqu'en perdre le souffle et elle a fini par faire une crise d'asthme ce qui fait qu'on était obligé de réveiller les parents, si la honte pouvait tuer alors croyez-moi je ne serais plus de ce monde.

Je recherchais ma Hawa du regard comme je me disais qu'elle n'est pas assez bête pour sortir à cette heure de la nuit même si c'est un quartier résidentiel ce n'est pas sûr.
Je tenais la main de Awa pour la rassurer et dès qu'elle eu ouvert ses yeux je me suis levée les laissant donner des explications aux parents.

Ibrahim :Adja tu vas où comme ça?

-Je vais voir où va ma Hawa.

Il m'a regardée avec tellement d'instance sûrement pour savoir si j'étais sérieuse.

-Sa bein tank bobou nanga feixei ba morom bi boum ko feikkei(en gros ne sors pas).

J'ai baissé la tête avant de le répondre tout bas:je suis désolée mais je ne peux faire autrement.

Puis j'ai couru vers la sortie, il criait mon nom même si je ne me suis pas retournée, je ne pouvais pas laisser ma Hawa toute seule, non pas après tout ce qu'elle a fait pour moi après tout c'est pour moi qu'elle est là.

A ma sortie je l'ai retrouvée à côtés des fleurs qui décorent la devanture, il y a des minis bancs et c'est là qu'elle était assise, recroquevillée sur elle même.
Je me suis avancée jusqu'à son niveau et je l'ai prise dans mes bras avant de m'assoir.
Je l'ai laissé pleurer aussi longtemps qu'elle a voulu car malgré ces airs d'insensible elle est plus que sensible et ça j'en sais quelque chose, il suffisait que je pleure pour qu'elle s'y mettait aussi.

Après avoir épuisé toute l'eau de son corps elle s'est relevée.

Moi:Cava(en essuyant ses dernières gouttes de larme)?

Elle me fait oui de la tête.

-Tu veux qu'on en parle ?

Et là elle se remis à pleurer, okkkey.

-Hey(en soulevant sa tête) arrête de pleurer ça va passer, hum viens on rentre maintenant.

Dès que j'ai dit ça elle s'est levée.

Elle:Je ne vais plus remettre mes pieds dans cette maison AAS, je ne pourrais pas.

-Mais tu iras où alors, il fait tard tu sais.

-Si je suis venue ici c'était uniquement pour te voir même si j'avais demandé d'y faire mes recherches, et maintenant que je t'ai vu je vais rentrer.

la voix interne de mes souffrancesWhere stories live. Discover now