Do you love me?

Ward, Rafe et Moi

Le chef me prépare des œufs aux plats et du bacons. J'espère que ça va bien se passer entre Rafe et son père. Il m'avait déjà vaguement parlé de l'emprise que son père avait sur lui... Bref je viens de finir de manger, alors que j'allais nettoyer mon assiette une femme me la enlevé des mains pour le faire à ma place. C'est dingue le personnel qu'il y a ici. Alors que je regagne la chambre de Rafe, les voix de son père et lui résonne dans la pièce qui doit être le bureau. Ça n'arbore rien de bon tous cela... Il ne vaudrait mieux pas que l'on me surprenne à épier leur conversation. Alors que je commence à trop m'attarder devant la porte j'entends les pas de mon petit ami se rapprocher de moi. Et merde il va tomber nez à nez avec moi. Je me mets à courir le plus silencieusement possible jusqu'au bout du couloir ou se trouve sa chambre. Ouf juste à temps, mes talents en athlétisme portent ses fruits à se qu'on dirait. J'ai à peine le temps de me poser sur le lit et de faire mine d'être sur mon téléphone que la porte s'ouvre.
Rafe se tient devant moi, la tête baissée fixé au sol. Alors que je commence à me mettre debout je le vois s'effondrer assis contre la porte désormais fermée. Je me précipite devant lui, laissant tomber mes genoux au sol. Il fond en larme dans mes bras. Je n'avais jamais vu Rafe dans cet état. Le sentiment que je ressens a se moment la est horrible... Il colle son visage contre ma poitrine et ses bras autour de mon coup. Je le tiens le plus fort possible, je veux qu'il sache qu'il n'est pas seul, que je suis là pour lui quelque soit la situation. Je caresse ses cheveux blond d'une main et petit à petit ses sanglots diminuent. Je pose mes doigt sous son menton pour que nos regards se croisent. A la vue de son visage balafré par des coups que son père a dû lui donner je me fige.

-Oh Rafe je suis désolé...
-C'est ma faite May, si j'aurais pas tirer rien de tous ça ne serais arrivé.
-Quoi non c'est ton père qui t'as entraîner la dedans dans cette histoire d'or ou je ne sais quoi. Tu n'y étais même pas mêler au départ. Tu as simplement voulu venir en aide à ton père. Même si après coup l'action n'était pas la meilleure c'est celle que tu pensais bonne sur le moment et ton père ne devrais pas te battre comme ça pour cet raison. Il t'a dit se qui contait faire maintenant?
-Il m'a dit qu'il gérerait la situation que tous serait sous contrôle. Que s'était son rôle de père de me protéger à la vue de tous mais de me punir de mes fautes lorsque nous sommes seuls.
-C'est sûrement la phrase la plus stupide que je n'ai jamais entendu...
-Je suis d'accord. Il m'a dit de te dire qu'il allait repartir dès se soir, qu'il s'en excusait de ne pas pouvoir rester plus longtemps pour faire ta connaissance. Il va aller au poste arranger les choses mais pour l'instant il préfère que nous restions tous les deux en sécurité ici.
-Heu oui d'accord. Il nous dira quand nous pourrons rentrer?
-Oui il m'a promis de tous faire pour que nous puissions retrouver nos vies d'avant le plus rapidement possible.
-D'accord je vais prévenir Jj de la situation alors.
-A propos de ça ma belle, il est sûrement préférable de couper contact avec le monde extérieur pendant que nous serrons ici. Mon père a dit qu'il prétendra nous avoir offert un voyage à tous les deux en Espagne pour te rétablir de ton séjour à l'hôpital.
-Effectivement il a bien tous prévu...
-Je suis désolé May de devoir te faire endurer tous ça.
-Ne t'en fais pas ça va aller pour moi, c'est plutôt pour toi que je me fais du soucis tu as vu ton visage. Il t'a re ouvert l'arcade sourcilière, fais chier la blessure que Jj t'avait faite commencer à disparaître. Aller vient la je vais m'en occuper.

Je le pousse dans la salle de bain de sa chambre et désinfecte les coupures. Je me mets à rire.

-C'est me voir blessé comme ca qui te fais rire?
-Bien sûr que non idiot, c'est jusque que la situation est familière. Je préférerais que ça ne devienne pas une habitude.
-J'aime bien quand tu t'occupe de moi comme ça.

Il m'attrape par les hanches et me dépose sur le meuble entre les deux lavabos de la salle de bain.

-Carrément la salle de bain jeune homme.
-A croire que ça te dérangerais gamine.

Nous nous embrassons tout en rigolant. Alors qu'il commence à faire glisser la manche et la bretelle de mon soutient gorge je le stoppe.

-Heu Rafe
-Oh merde excuse moi May je me suis imaginé des choses désolé.
-Non c'est pas ça Rafe.
-Ne t'en fais pas, je ne te forcerais jamais à rien.
-Ce n'est pas que j'en ai pas l'envie c'est juste que je n'ai jamais rien fais Rafe.

Je baisse la tête un peut honteuse de ne pas pouvoir apporter à l'homme que j'aime se qu'il voudrait. Après tous il doit en avoir eu un nombre indiscutable de filles avec qui il a couché avant moi. Je suis un bébé à côté de lui à se sujet. J'ai juste 16ans presque 17 dans un peut moins d'un mois et lui 19...
Il embrasse ma joue plusieurs fois de suite.

-Je ne savais pas excuse moi ma belle. Je serais moins entreprenant dans le futur je te le promet.
-Eh non ça ne me dérange pas Rafe enfin heu je sais juste pas comment faire ou même quoi faire tu vois... Se n'est en aucun cas que je n'ai pas envie...

J'ai l' if d'une vrai débile a bafouiller comme ça. Il me sourit. Le fait que je sois devenue complètement rouge et toute timide d'un coup a l'air de l'amuser.

-Alors ne t'en fais pas pour ça. Tous se fera en temps et en heure au moment voulus. On n'est pas pressé ma belle. Par contre rien ne m'empêche de faire ça.
-Quoi ça?

Il me prend dans ses bras et m'emporte avec lui dans la grande douche. Il allume l'eau et nous nous retrouvons tremper de la tête aux pieds en moins de dix secondes.
Tout habillé nous sommes là dégoulinant, nos vêtements collant à nos peaux et dévoilant nos sous vêtements à travers. Il m'embrase de plus en plus longtemps posant ses mains sur le bas de mon bassin.
A se moment la il n'y a que lui et moi. Les problèmes avec son père ou les Pogues sont loins de nous. Le seul fait d'être collé à lui me faire perdre la notion du temps.

C'est décidé je veux rester à ses côtés toute ma vie, et je n'hésiterais en aucun cas à prendre sa défense une fois de retour en ville. Ça sera lui et moi contre tous même si je dois tourner le dos à mon frère. Je donnerais ma vie pour la sienne.

(A suivre...)