chapitre seize

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CHAPITRE SEIZE
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𝑚𝑎𝑦𝑏𝑒 𝑤𝑒'𝑟𝑒 𝑗𝑢𝑠𝑡 𝑘𝑖𝑑𝑠 𝑖𝑛 𝑙𝑜𝑣𝑒

ALBA AVAIT VU toutes ces photos de Pierre et Katerina

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ALBA AVAIT VU toutes ces photos de Pierre et Katerina. Leurs sorties avec leurs amis en communs mais aussi avec ceux de son employeur. Le match de foot qu'ils ont passé collés, leurs tête appuyées l'une contre l'autre. Elle avait aussi vu le regard que Pierre lui portait, ce regard attendri et presque amoureux. Il paraissait tellement heureux avec elle, et non pas avec Alba.

Si ça ne tenait qu'à elle, l'italienne aurait déjà démissionné, ne supportant plus de sentir son cœur accélérer avant de se briser lorsqu'elle aperçoit ses yeux océans et cette chevelure blonde qui sont finalement rejoint par une autre fille. Pourtant, la voilà obligé de s'y rendre pour l'aider à préparer le repas de rencontre avec Katerina et Pascale et Jean-Jacques.

« — Salut Alba ! Entre, je t'en pris. »

La jeune adulte ne peut passer à côté de l'enjouement et de l'excitation dont Pierre fait preuve. Elle ne peut s'empêcher de se dire qu'il est heureux de présenter Katerina à ses parents. Alors elle lui adresse un simple faible sourire.

« — Il vaudrait mieux qu'on s'y mette maintenant. Je ne dois pas rentrer tard pour enchaîner mon service. »

Le blondinet hoche la tête, les lèvres pincées. Il sent bien qu'Alba n'est pas aussi joyeuse que d'habitude, mais il ne le relève pas.

Silencieusement, ils se rendent dans la cuisine et se mettent au travail. L'ambiance est froide, pesante. Ils voudraient tellement qu'elle soit différente, mais aucun des deux ne fera le premier pas.

« — Bébé je suis là ! s'exclame une voix dans l'entrée. On a trente minutes avant que tes parents n'arrivent alors on doit faire vite ! »

Katerina apparaît alors, déjà entrain de déboutonner son chemiser et de balancer ses escarpins à l'autre bout de la pièce. Elle relève ensuite la tête et arrête tout mouvement en apercevant non pas une, mais deux personnes.

« — Qu'est-ce qu'elle fout là elle ?
— Oh Kat, euh Alba est ici pour m'aider à cuisiner, explique Pierre en se grattant l'arrière de la nuque. Et s'il te plaît, elle a un prénom.
— Qu'importe, il nous reste quand même trente minutes. »

Par pure provocation, la blonde entoure le cou de son petit-ami pour l'embrasser fougueusement. Elle lance un regard vainqueur à Alba en intensifiant le baiser. Le pilote la recule délicatement, mal à l'aise. Il s'éloigne ensuite d'elle tandis qu'un rire nerveux lui échappe.

𝐓𝐇𝐑𝐄𝐄 𝐄𝐌𝐏𝐓𝐘 𝐖𝐎𝐑𝐃𝐒, pierre gasly Where stories live. Discover now