𝐓𝐇𝐑𝐄𝐄 𝐄𝐌𝐏𝐓𝐘 𝐖𝐎𝐑𝐃𝐒, pierre gasly

chapitre dix

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CHAPITRE DIX
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𝑚𝑎𝑦𝑏𝑒 𝑤𝑒'𝑟𝑒 𝑗𝑢𝑠𝑡 𝑘𝑖𝑑𝑠 𝑖𝑛 𝑙𝑜𝑣𝑒

ALBA MANCINI ATTEND DEVANT la porte de la villa réservée par les pilotes et leurs copines. Merida et Charlotte ont invité l'italienne à passer la journée avec elles, lui assurant que les garçons étaient partis passer la journée entre eux.

« — Salut Alba ! s'exclame la monégasque en prenant la brunette dans ses bras, sincèrement heureuse de la revoir et de pouvoir passer la journée avec elle. Entre, je t'en pris.
— Alba, te voilà enfin ! »

Une fille à la chevelure rousse lui saute presque dessus pour lui offrir une longue accolade. Elle salue ensuite Isa, la petite amie de Carlos, puis les quatre filles partent pour une petite visite de la villa. De nombreuses chambres, un séjour lumineux, une belle cuisine équipée et une piscine creusée ainsi qu'un grand jacuzzi. Le luxe total ! Merida entraîne ensuite Alba dans sa chambre pour lui prêter un maillot de bain deux pièces orange qui met parfaitement bien son bronzage naturel en valeur. Malgré le mois de janvier entamé, le soleil tape et les températures sont plutôt élevées. Aucune d'entre elles n'attend donc plus longtemps pour sauter dans l'eau chauffée de la grande piscine. Elles s'amusent, s'arrosent, les copines et amies des pilotes s'assurent que l'italienne passe un bon moment. Ce qui est le cas à entendre les éclats de rire cassés de la brunette, enfin heureuse et détendue. Elle est touchée par le mal que ses nouvelles amies se donnent pour lui changer les idées alors qu'elle a l'impression d'être ridicule et d'en faire des tonnes. Après tout, Pierre Gasly n'était que son employeur. Rien de plus.

Avec la musique, leurs rires et les différentes discussions qui s'enchaînent suivies de nombreuses photos, les quatre filles n'entendent pas les garçons revenir plus tôt de leur virée entre mecs dans les rues et campagnes d'Italie.

« — Bien le bonjour mesdames ! »

Charlotte, Merida, Isa et Alba relèvent vivement la tête, les sourcils froncés à l'entente des voix masculines. Elles font alors face à Charles, Max, Daniel, Lando, Carlos et Pierre, déjà vêtus d'un short de bain, prêts à les rejoindre dans la piscine pour se rafraîchir.

« — Oh Alba, on ne savait pas que tu serais là, sourit Lando avant d'être poussé dans l'eau par Daniel, mort de rire et fier de son coup, provoquant les rires de tout le monde alors que l'anglais fait semblant de se noyer. Merida, ma sauveuse ! il s'exclame dramatiquement tandis que sa meilleure amie passe ses bras autour de ses épaules pour le remonter, avant de le couler à nouveau. »

Le visage d'Alba se referme, mal à l'aise, elle sent de trop parmi le groupe soudé. Max le remarque rapidement, et décide de nager jusqu'à elle en souriant.

« — Alors, que penses-tu de notre humble demeure ? il lui demande tout en arrivant à son niveau.
— Je n'ai pas l'habitude, mais c'est vraiment très beau, elle lui sourit en retour. Vous avez un peu visité l'Italie ?
— Bon tu me tutoies hein, sinon ça va pas le faire ! elle hoche la tête, les lèvres pincées, se préparant à devoir les tutoyer. J'ai déjà eu l'occasion oui, et là avec les mecs on explore de nouveaux endroits. C'est vraiment super !
— L'Italie regorge de places paradisiaques. La plupart sont secret en plus, ça rajoute quelque chose en plus. »

Après une longue discussion où le pilote et l'italienne font connaissance, Alba décide de sortir de l'eau pour s'assoir sur un transat et profiter du soleil. Son malaise n'a toujours pas disparu, elle se sent toujours de trop. Elle se renferme alors sur elle-même, dans son coin, malgré les sourires qu'elle adresse aux autres. Ils viennent un peu près tous du même monde, sont habitués au luxe, à la célébrité. Alba est tout leur contraire.

« — Est-ce qu'on peut parler ?
— Ça ne sera pas nécessaire, elle répond du tac au tac à Pierre, qui s'est assis à côté d'elle alors qu'elle ne daigne même pas à lui lancer un seul regard. Peut-être par peur de craquer ? De pleurer ou de le pardonner ?
— Pourquoi avoir réagi si violemment ?
— C'est le comble là ! elle s'exclame, un rire amer lui échappe. Je devrais accepter d'être prise pour une bonne et laisser les autres me manquer de respect juste parce que je ne gagne pas des milles et des cents en postant des photos sur Instagram ? Mon travail est tout aussi honorable que le vôtre, ou que n'importe quel boulot. On n'est pas tous né avec une cuillère d'or dans la bouche, on n'est pas tous tombé sur le travail de nos rêves qui a rendu riche et célèbre dans le monde.
— Ne démissionne pas, s'il te plaît Alba, lui demande le français d'une petite voix.
— Pourquoi ? Vous n'aurez pas de mal à trouver une nouvelle femme de ménage. Si c'est simplement pour le plaisir de laisser les autres me manquer de respect et pour me poser un lapin après une promesse faite parce que je vous faisais pitié le soir du nouvel an, vous pouvez allez vous faire voir monsieur Gasly. »

Pierre grimace à l'entente de cette fin de phrase. Ils en sont revenus à Monsieur Gasly, à une relation entièrement professionnelle après les confidences qu'ils avaient pu se faire. Il ne considère pas l'italienne comme une simple femme de ménage, non. Loin de là même.

« — Je ... Oh merde, je suis vraiment un idiot ! il s'exclame en passant une main sur son visage. Kat m'a proposé d'aller au restaurant et j'avais complément zappé le repas français entre mes rendez-vous professionnels et mes entraînements. Je suis vraiment désolé Alba, je me rattraperai ! Je te le promets ! S'il te plaît, reviens. Ou si tu ne veux plus travailler pour moi, pardonne-moi pour qu'on puisse continuer sur de bonnes bases !
— Il n'y a plus de bonnes bases depuis plus d'une semaine maintenant. »

-nda!

petit chapitre en direct
de l'Italie, on est dans le
thème à 100% ! j'espère
qu'il vous aura plu, à
demain pour la suite.

-sdz