Chapitre 23

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J'arrive à la crique en faisant attention à ne pas être suivie. Parce que même si Tyler m'a donné sa parole de me laisser seule, je me méfie de son côté hyper protecteur. À peine, je mets un pied sur le sable que David fond sur moi et me serre dans ses bras. Il me serre si fort que mes côtes fêlées vont finir par casser à cette allure. Tous les hommes de ma vie ont une sacrée force.

Moi : mon chéri, tu m'as manqué aussi, mais attention à mes côtes.

Il desserre un peu son étreinte sans pour autant me lâcher.

David : pardon mon ange, mais j'ai eu peur de ne plus jamais te revoir. Je t'aime tant.

Moi : moi aussi, je t'aime. Et comme tu peux le voir, je suis là. Je vais même te donner une preuve supplémentaire.

Je me hisse sur la pointe des pieds et pose mes lèvres sur les siennes. Il prolonge notre baiser un maximum. Sa langue vient à la rencontre de la mienne. Puis, nous mettons fin à notre baiser.

David : bouge pas de là, s'il te plaît.

Il dépose un léger baiser sur mes lèvres et file dans le petit-bois. Il revient avec la tente et plein d'autres trucs. Je le vois déplier une petite table, deux relax. Il ouvre la tente et met quelque chose dedans avant de sortir un gonfleur. Je le regarde pomper comme un fou pour gonfler le matelas deux places qu'il a mis dans la tente. Je souris émue.

Moi : t'as prévu qu'on vienne vivre ici mon chéri ?

Il éclate de rire.

David : et pourquoi pas ? Toi et moi, notre plage, notre bulle. Non, même si un jour, je sais qu'on vivra ensemble, il faut qu'on règle des choses avant... En attendant, je veux que tout soit confortable pour toi.

Moi : t'es un amour. Je peux t'aider à faire quelques choses ?

David : hors de question ! Tu t'installes sur le relax et dès que j'ai fini de gonfler ce truc, je prends soin de toi.

Je n'insiste pas, je le connais bien maintenant et il est aussi têtu que moi, si ce n'est plus. Une fois le matelas en place. David installe l'autre relax près de moi et l'allonge dessus en me prenant la main. Nous restons silencieux un moment à écouter les vagues. Ce n'est pas dérangeant, au contraire.

Moi : je me sens tellement bien ici, avec toi.

David : je ne te poserais pas de question, mais si tu veux m'en parler mon ange, je suis là.

Moi : je sais, merci. Là, je veux juste me détendre.

David : ça marche. Tu veux aller te baigner ?

Moi : pourquoi pas...

David se lève le premier pour m'aider à me remettre sur mes pieds. Avec ma cour de serviteur, je ne risque pas de me casser un ongle de sitôt. Je râle, mais ça me touche vraiment. Une fois en maillot, je rejoins mon chéri qui a déjà les pieds dans l'eau. Il me regarde, horrifié. Déjà, lorsqu'il avait vu mes hématomes sur les bras, il avait flippé.

David : mon ange...

Moi : t'inquiètes, c'est que des bleus, dans une semaine on verra plus rien... Et puis je t'avais prévenue.

David : oui, mais j'étais loin de me douter que c'était à ce point. Je crois que je vais aller rendre une petite visite à cette ordure en taule.

Je m'approche au plus près de lui et l'embrasse puis je prends sa main et entre dans l'eau, l'entrainant avec moi. Nous ne nageons pas vraiment, enfin moi, parce que David s'amuse à tourner autour de moi, jouant au grand méchant requin qui veut me bouffer. Il fait tout pour me faire rire en passant au-dessus de ses propres sentiments négatifs. Le vent se lève légèrement et ne pouvant pas réellement nager, je commence à avoir un peu froid alors, nous sortons. Il m'entoure d'une serviette en me caressant doucement pour le sécher. Puis, il rapproche les relax de la table et m'invite à prendre place. Il revient avec les bras charger de nourriture, de boisson qu'il dépose sur la table.

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