Policeman : chapitre 2

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23h

(Des heures s'étaient écoulés, mais il est resté dehors, lampe torche à la main, avec espoir de la retrouver)

Ruggero : (Je ne comptes me faire virer, je suis un professionnel et je tiens à mon métier. Je ne partirais pas avant de l'avoir trouvé.)

(Son téléphone sonna soudainement.)

Agus : Officier Pasquarelli, Qu'est-ce que vous faites ? Pourquoi n'êtes toujours pas rentré !?  Vous allez bien ?

Ruggero : Oui, ne vous en faites pas. Je suis en train de la chercher depuis des heures, mais rien, aucune trace.

(Un petit soufflement de soulagement se fit entendre derrière le téléphone.)

Agus : Si vous allez bien, revenez. Nous nous occuperons de l'affaire demain.

Ruggero : Non, ça va aller.

(Il raccrocha et rangea son téléphone dans sa poche, quand soudain, il entendit un bruit provenant des buissons. Il se retourna immédiatement. Il tourna sa lampe vers les buissons puis s'approcha discrètement. Lorsqu'il reçut un caillou sur le front. Il s'est mit à gémir de douleur.)

"P*tain mais vous allez me lâcher la grappe !? Flics de m*rde !"

Ruggero : (Elle est là.) Je sais que tu es derrière le buisson, tu n'as plus le choix, montre-toi. On doit t'emmener.

Karol : Jamais.

(Elle jaillit des buissons, puis s'est mise à s'enfuir. Il lui courra après avec endurance sans la lâcher. Il toucha son front en même temps et remarqua qu'il était en train de saigner. Enfin, Il réussit par l'attraper par le bras.)

Ruggero : Reste là !

Karol : Vous faites une grossière erreur en voulant m'emprisonner !

Ruggero : J'veux rien savoir, retourne-toi.

(Elle se retourna et il lui passa les menottes.)

Karol : Je suis innocente..!

Ruggero : C'est ça, et moi je suis le prochain président de l'Italie ! Hop, monte dans la voiture.

(Ils marchèrent quelques mètres et dès qu'il virent la voiture, ils sont montés à l'intérieur.)

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(Le trajet pour se rendre au poste de police était très long, Karol ne parle pas, elle resta silencieuse en regardant par la fenêtre, alors Ruggero essaya de discuter avec la fille.)

Ruggero : Je sais que t'es en colère contre moi, mais je ne fais que mon travail.

Karol : Tu sais ? J'ai entendue ta conversation. Si tu serais rentrez comme on te l'avait, j'aurais pus m'échapper.

Ruggero : Pourquoi tu t'échapperais ? Tu as tuée ton père.

Karol : Je l'ai fait pour de bonnes raisons, JE SUIS LA VICTIME DANS CETTE HISTOIRE !

Ruggero : Tu diras ça aux juges.

(Elle haussa les sourcils et roula des yeux.)

Karol : Pff, c'est toujours la même chose avec les policiers. 

Ruggero : De quoi tu parles ? Les policiers font juste leur travail.

(Un silence s'est suivit après cette phrase. Le bruit de la voiture qui avançait sur la route était la seul chose qu'on entendait. Karol brisa alors ce silence, en parlant avec sa petite voix.)

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