Policeman

Policeman: Chapitre 9

(Ce matin, Karol et Ruggero se sont réveillés nus, l'un dans les bras de l'autre.)

Ruggero : (La nuit qu'on a passé ensemble était magique. Je pensais pas que passer la nuit avec elle me ferait autant de bien.)

(Karol ouvra les yeux et croisa le regard de Ruggero.)

Karol : (Qui aurait cru que j'aurais coucher avec un policier sachant que je les déteste tous ? Pas moi. Mais en dirait que j'ai choisi le bon.)

Ruggero : Qu'est ce qui te fait rougir ? Ta honte ?

Karol : Non..! C'est juste que je savais pas que ma première fois aurait été avec un mec comme toi..

Ruggero : Comme moi ?

Karol : Ouais.. mignon, gentil, musclé, italien..

(Il s'est mit à rire.)

Ruggero : Italien ? 

Karol : Te moque pas ! J'ai toujours eu un faible pour les italiens !

Ruggero : Ah ouais ?

Karol : Ouais, longue histoire.

Ruggero : Tu devras me la raconter un jour.

(Il lui caressa la joue.)

Karol : Tu te rappelles de la fois où on a fait du parachute ? Je n'arrivais pas à décrire la sensation que je ressentais. Mais quand on a couché ensemble, j'ai ressenti la même sensation.

Ruggero : Moi aussi, je ressentais la même chose.

(Le téléphone de Ruggero sonna. Quand il remarqua que le numéro était de Agus, son visage changea.)

Karol : Qu'est ce qu'il se passe ?

Ruggero : Je.. je dois répondre, c'est urgent.

(Il se leva et s'éloigna.)

Ruggero : Allo ?

Agus : *Comment se passe l'enquête ? Tu as trouvés Karol ?*

Ruggero : Karol..? N-non, je ne l'ai toujours pas trouvé. Mais je suis en train de le faire.

Agus : *Dépêche toi, c'est pas normal que tu prennes autant de temps à la trouver. Aujourd'hui on a interrogé sa tante et elle nous a dit qu'elle avait tuée quelqu'un avant son père, un cambriolage et des vols.*

Ruggero : (Quoi..?) Non, c'est pas possible.

Agus : *Moi non plus j'y croyais pas, c'est la vérité. Je vais t'envoyer des renforts.*

Ruggero : Qu- QUoi !? Non !! C'est bon, je m'encharge.

(Agus avait déjà raccroché.)

Ruggero : (Karol a fait tout ça et elle ne m'a rien dit..? Non, je ne la crois pas capable de ça, ce n'est pas possible.)

(Karol sortit de nulle part, furieuse.)

Karol : J'ai tout entendu. Donc la nuit qu'on a passé c'était rien pour toi ? Tu me dégoutes, en fin de compte je m'étais pas tromper sur les policiers. VOUS ME DEGOUTEZ TOUS.

Ruggero : Non, attends. Je peux t'expliquer. C'est pas ce que tu crois.

Karol : "C'est pas ce que tu crois" Basique, comme phrase. J'ai été si naïve..

 Ruggero : Je t'ai écouté et je t'ai laissé une chance quand on t'accusait. Tu devrais faire la même chose pour moi. S'il te plait.

Karol : D'accord. T'as raison. Explique moi alors.