Chapitre 43

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C'est pour ça qu'il m'a soudainement demandé de faire une promenade comme ça.

L'atmosphère entre les deux n'incitait pas à une promenade sans raison particulière.

Il ne semblait pas non plus vouloir consacrer un moment de la journée à la marche pour leur santé.

"...En y réfléchissant bien."

Yelena s'est soudainement souvenue d'un fait.

Ces derniers temps, son mari semblait avoir beaucoup de choses en tête.

C'était exactement après l'incident avec Inca.

C'était à peu près le jour où Inca a quitté le château.

En d'autres termes, après la nuit où le duc Mayhard a appliqué le médicament sur ses poignets.

"C'est lié à ça ?"

En fait, il semblait que son mari avait beaucoup d'affaires personnelles à régler.

Son mari était le duc et le maître du château et du territoire gouverné.

Bien qu'elle n'en connaisse pas les détails, il possédait également plusieurs entreprises.

S'il n'avait pas beaucoup de choses à penser, ce serait encore plus étrange.

C'est pourquoi elle n'y avait pas prêté beaucoup d'attention entre-temps...

Cette situation l'a amenée à se demander s'il n'y avait pas une autre raison pour laquelle il semblait avoir beaucoup de choses en tête.

"Mais même si c'était lié, je ne le saurais pas..."

L'affaire concernant Inca était pratiquement réglée.

Ils attendaient seulement une lettre de réponse de sa famille.

L'ecchymose sur le poignet de Yelena avait presque disparu, ce qui indiquait une bonne progression.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

Que diable son mari voulait-il lui dire dans un tel endroit ?

Lorsque l'esprit de Yelena a formulé une telle question, le duc Mayhard a ouvert la bouche.

"Femme, tu..."

Les oreilles de Yelena se sont dressées au son de la voix qu'elle avait anticipée.

"Tu n'as pas peur ?"

"Peur ?"

Yelena a cligné des yeux et a demandé à nouveau.

"De quoi ?"

D'un fantôme, d'une catastrophe ?

Sinon, d'une maladie ?

"De passer du temps avec moi comme ça."

Ce n'était ni un fantôme, ni une catastrophe, ni une maladie.

L'expression de Yelena a changé comme si elle ne comprenait pas ses mots.

"...Pourquoi aurais-je peur de ça ?"

Yelena a demandé avec une pointe de doute.

"Que vas-tu me faire ici ?"

Les exemples précis se succédèrent.

"Vas-tu me pousser sur une pierre déchiquetée et te moquer de moi parce que je suis tombée ? Vas-tu dire que tu enleves les feuilles de ma tête et au contraire y mettre un insecte ?"

"..."

"Eh bien... ou, bien que ce soit un peu trop, toucheras-tu une ruche, t'enfuiras-tu et me laisseras-tu là ?"

Sans parler des détails, mais chacun d'entre eux était très mesquin.

En fait, tous les exemples ne venaient pas purement de l'imagination de Yelena.

Le premier et le deuxième étaient ce que Yelena avait subi, et le dernier était la façon dont Yelena avait remboursé son adversaire.

L'autre partie, bien sûr, était son frère, Edward.

En ce qui concerne le résultat, le combat s'est terminé par sa victoire.

Elle a terminé avec les genoux couverts de cicatrices et un insecte sur la tête, mais Edward, qui a été attaqué par les abeilles, a dû souffrir pendant deux jours de l'attaque.

Yelena a triomphé devant la chambre d'Edward, qui était alité.

De plus, elle a été sévèrement grondée par son père pour avoir fait des choses dangereuses et a été punie pendant trois heures.

Elle était jeune.

"La ruche était un peu trop..."

Elle était jeune et ne savait rien.

Si c'était maintenant, elle se serait vengée d'une manière moins dangereuse, plus sale et moins chère.

Le duc Mayhard, qui était alarmé par les exemples donnés par Yelena, répondit après un long silence.

"...Non."

"Pas vrai ? Honnêtement, je ne peux pas t'imaginer me faire une telle chose."

Il serait préférable qu'elle le fasse à son mari en représailles de son refus de coucher ensemble.

Yelena y a pensé profondément pendant qu'elle y était.

Bien sûr, elle ne toucherait pas à une ruche maintenant qu'elle en comprenait les risques.

D'abord, même les insectes n'étaient pas un domaine qu'elle pouvait toucher, donc elle devait les exclure...

Et si elle le poussait sur une roche déchiquetée ?

"Est-ce que c'est possible ?"

Yelena s'imaginait pousser délibérément son mari sans qu'il s'en rende compte.

Et elle a vite trouvé un gros problème dans son imagination.

"Je ne pense pas qu'il va tomber..."

Le regard de Yelena s'est attardé sur les muscles durs comme la pierre du haut du corps du Duc Mayhard.

Ensuite... le bas du corps.

Les jambes. Elle ne savait pas, elle ne les avait jamais touchées.

"Malheureusement, je ne l'ai jamais vu."

Cependant, il était absurde que le bas du corps d'un chevalier qui taillade son ennemi à cheval ne soit pas entraîné.

Vraisemblablement, les muscles des cuisses cachés par les vêtements étaient aussi probablement comme de la pierre.

Yelena a baissé les yeux sur ses bras minces.

"...Ne le poussons pas."

I'll Be The Warrior's Mother (NOVEL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant