Chapitre 42

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"C'est génial ! C'est bien pour toi !"

La voix de Yelena était optimiste, et ses yeux brillaient de mille feux.

"Incan est devenu un eunuque !"

L'expression était assez franche.

Yelena a souri et s'est souvenue de son souhait au ciel le jour où Inca est parti.

"J'espère que ce pécheur sera frappé par la foudre."

Le ciel était sauvage.

Même si ce n'était pas la foudre, ils ont puni Incan d'une manière si radicale.

Au début, elle était un peu déçue que sa vie ait été sauvée. Cependant, quand elle y a repensé, elle a pensé que c'était mieux.

"Ça s'est bien passé."

Si tu meurs, c'est la fin, mais les cauchemars restent toute la vie.

"Faire un cauchemar chaque nuit avec des sueurs froides."

C'était aussi un luxe de mourir en beauté.

C'était mieux de vivre et de souffrir pendant longtemps.

Yelena était heureuse de méditer sur ces pensées cruelles.

Puis elle a soudainement eu une idée et a dit à Abbie.

"S'il te plaît, dis au Duc que je vais lui rendre visite maintenant."

"D'accord."

Après le départ d'Abbie, Yelena a attendu un moment avant de quitter la pièce.

Les gens disent que partager la joie la double.

Bien sûr, il était naturel que les couples partagent de bonnes nouvelles et doublent leur joie.

Yelena marchait diligemment dans le couloir, pensant à partager cette excitation avec son mari.

Elle croisa alors un chevalier qu'elle n'avait jamais vu auparavant.

"Bonsoir, Duchesse."

"Oui. Bon travail..."

Yelena, qui passait devant le chevalier, s'est arrêtée de marcher.

"Monsieur."

"Oui, duchesse."

Le chevalier était assez raide.

Non seulement il a appelé Yelena "Duchesse" au lieu de "Madame", mais sa posture et son expression faciale étaient toutes des apparences typiques d'un nouveau venu.

Yelena a incliné la tête et l'a regardé.

"C'était une erreur ?"

Elle était sûre qu'il était un nouveau chevalier mais... son visage lui était étrangement familier.

Comme si elle l'avait déjà vu auparavant.

Où l'ai-je vu ?

"Quel est ton nom ?"

"Mon nom est Haist."

Haist. C'était un nom qu'elle ne connaissait pas.

"Nom de famille ?"

"Runner."

Haist Runner.

Comme prévu, c'était un nom peu familier.

Yelena, qui examinait le visage du chevalier, a demandé.

"Es-tu nouveau à la résidence du duc ?"

"Oui, c'est exact."

"Où travaillais-tu auparavant ?"

Pour la première fois, le chevalier, qui avait répondu de manière régulière comme usinée, hésita.

"...J'ai servi le mauvais maître. Mais heureusement, mon nouveau maître m'a donné une chance de me débarrasser de ma disgrâce, et maintenant je vais me consacrer à mon nouveau maître avec un nouvel état d'esprit."

"Alors, où travaillais-tu ?"

Yelena cessa d'essayer de creuser dans les détails.

Ça n'avait pas d'importance.

"Il semblait que le sentiment de familiarité pouvait être dû au fait que nous étions déjà passés l'un à côté de l'autre."

Ou peut-être l'avait-elle confondu avec quelqu'un d'autre.

Le chevalier, Haist, a laissé une impression commune.

"Très bien. J'aimerais que tu prennes soin de toi à la résidence du Duc, Sir Haist."

"Je m'en souviendrai !"

Yelena a quitté le chevalier répondeur rigide et s'est dirigée vers sa destination initiale, le bureau ovale.

Cependant, en arrivant au bureau, le duc Mayhard l'a accueillie avec une apparition inattendue.

"Épouse."

"...Où vas-tu ?"

Il était debout au lieu d'être assis à son bureau.

Où allait-il ?

Ou bien tu m'as attendu parce que je t'ai dit que j'allais venir ?

Quand Yelena a pensé cela, le duc Mayhard s'est approché d'elle.

Peut-être, à cause de ses longues jambes, après avoir fait quelques pas, il était déjà devant elle.

Ce n'était pas le même nombre de pas que Yelena devait faire pour s'approcher de son bureau.

Je ne peux pas croire que je ressente une différence physique dans ces choses...

Au moment où Yelena manifestait une appréciation subtile, la bouche du duc Mayhard s'est ouverte.

"Veux-tu faire une petite promenade ?"

Le jardin de la duchesse était si bien entretenu qu'il était étiqueté comme un endroit parfait pour regarder autour de soi.

D'une certaine manière, on pourrait dire que c'était naturel.

Surtout si l'on tient compte des dizaines de milliers de jardiniers qui travaillent avec un chef jardinier pour les diriger.

Yelena se promenait silencieusement dans le jardin soigneusement entretenu.

Alors qu'ils marchaient sans un mot, elle a soudainement incliné la tête.

Le duc Mayhard étant beaucoup plus grand qu'elle, elle était tentée de lui demander comment était l'air au-dessus d'elle.

Il était difficile de lire son expression puisqu'il regardait devant lui de cette manière.

Yelena, qui avait mal à la gorge, a immédiatement redressé la tête.

"...Qu'est-ce qu'il y a ?"

Le duc Mayhard, qui avait proposé de faire une brève promenade, se dirigea directement vers son jardin.

Yelena fit travailler son cerveau pendant qu'ils passaient du bureau à son jardin.

Une seule conclusion s'impose.

"Y a-t-il quelque chose que tu veuilles me dire ?"

Il semblait que son mari avait quelque chose à lui dire.

I'll Be The Warrior's Mother (NOVEL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant