I'll Be The Warrior's Mother (NOVEL)

Chapitre 1

Yelena Sorte était une noble lady.

Si une description devait être ajoutée, elle était une "jolie" noble lady.

Si une autre description devait être ajoutée, elle était une noble lady "jolie" et "chanceuse".

Le comté de Sorte était riche.

Les terres dont ils s'occupaient depuis des générations étaient fertiles, et le comte Sorte avait un talent pour les affaires.

Même si ce qu'il faisait n'était pas encore un succès, il avait plus de réussites que d'échecs.

En combinant les revenus fiscaux des terres avec les profits obtenus par ses affaires, la richesse du comté de Sorte est naturellement devenue inégalée.

Yelena Sorte était la troisième fille de ce genre de comté.

Au-dessus d'elle se trouvaient sa sœur aînée, l'aînée, et son frère aîné, le second. C'est pourquoi ils étaient les seuls à devoir se battre chaque jour pour décider qui serait le successeur de la maison.

En tant que plus jeune, Yelena n'a jamais eu à se soucier de cela.

C'est bien, cependant.

Yelena n'était pas du tout mécontente de ce fait.

Elle en était plutôt heureuse.

Grâce à cela, elle n'avait pas à étudier toute la nuit et à perdre du sommeil juste pour attirer l'attention de leur père. Elle n'avait pas non plus besoin de se creuser les méninges à essayer de planifier un nouvel article pour leur entreprise.

Il lui suffisait d'étudier modérément et de s'habituer convenablement.

En outre, ses journées étaient simplement remplies à regarder ses frères et sœurs aînés à la guerre et à utiliser abondamment sa part des coûts d'entretien.

Un jour, son frère aîné- qui avait l'air particulièrement épuisé ce jour-là- a regardé Yelena et a dit.

"Ta vie est si confortable."

Yelena n'a pas été surprise et a simplement hoché la tête.

C'est vrai. Si vous êtes jaloux, alors Oppa devrait vivre comme moi. Dois-je en parler à Unnie ?"

"...Non, oublie ça."

Yelena était consciente de l'apparence de sa vie aux yeux des autres.

"Ma vie a l'air confortable ?"

Et alors ?

Le fait que sa vie soit confortable était un fait et Yelena n'avait pas l'intention de le nier.

Une vie heureuse.

C'était une phrase qui la mettait à l'aise, peu importe le nombre de fois qu'elle l'entendait.

Parce qu'elle pouvait accuser cette phrase si quelqu'un lui demandait comment elle pouvait être née en tant qu'humaine mais vivre sans aucune aspiration.

"Peu importe."

Si des personnes ayant de l'ambition existaient dans le monde, alors il y aurait aussi d'autres personnes qui veilleraient sur elles et leur apporteraient docilement leur soutien.

Dans tous les cas, aux yeux des autres, Yelena était satisfaite de sa vie chanceuse et qu'elle ne se souciait généralement pas des choses insignifiantes.

Comme maintenant.

"Milady, s'il vous plaît, donnez-moi juste un penny. Je n'ai pas pu manger depuis hier. Juste un penny..."