Fanfiction qui débute juste après l'épisode 4x21 de la série The vampire diaries.
Comment Caroline se sentira-t-elle après le départ de Klaus pour la Nouvelle Orléans ? Osera-t-elle avouer ses sentiments pour l'hybride originel ? Goûtera-t-elle au...
À l'autre bout de la ville, dans une vaste étendue plaine sans aucun relief, le chant de la brise qui se faufile à travers les hautes herbes est semblable aux vibrations des cordes d'une harpe. Rebekah est d'ailleurs allongée sur le sol humide et peine à soulever ses paupières.
Craint-elle de devoir remplacer ces derniers moments par de purs cauchemars ? C'est bien possible !
Les minutes défilent avant qu'elle ne se décide à ouvrir les yeux. La rosée du matin commence déjà à apparaitre en fines gouttelettes tout autour d'elle et pourtant la nuit est encore bien sombre. Seule la lumière aveuglante des phares d'un véhicule lui permet de voir l'homme allongé à quelques mètres d'où elle se trouve. Chris.
Rassemblant ces dernières forces, elle se redresse dans une position assise puis rampe dans la direction du loup originel jusqu'à ce que subitement elle ne puisse plus le faire.
Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte que son poignet est entravé et que la lourde chaine qui l'empêche de progresser davantage est arrivée à son échéance. En tendant son bras au maximum, elle ne peut le toucher et pourtant ce n'est pas faute d'essayer. En remarquant le sang séché qui recouvre sa tempe, tout ce dont elle a besoin c'est s'assurer qu'il va bien.
Car la jolie blonde a beau l'appeler à de nombreuses reprises, Chris reste inconscient.
Rongée par l'inquiétude, Rebekah cherche aussitôt à briser ses liens. Sans succès ! Elle ne peut pas nier l'évidence, son corps n'a peut-être pas changé en apparence, mais les capacités de ce dernier ne sont plus à la hauteur d'autrefois.
Puis, tout à coup, à force d'appels incessants, le jeune loup esquisse un léger mouvement puis un second. Revenant petit à petit à lui, il bouge de plus en plus.
— Dieu soit loué ! soupire-t-elle de soulagement.
Ouvrir les yeux devient digne du parcours du combattant et lorsque ce dernier le fait enfin, son champ de vision se trouve dangereusement rétréci. S'adapter à cette lumière aveuglante après avoir été plongé dans le noir n'est pas évident. Sa tête tourne. Un bourdonnement incessant lui résonne dans les oreilles.
— Rebekah, il chuchote dans l'incompréhension.
— Oui ! Je suis... là !
Justement, elle ne devrait pas l'être.
Avant de sombrer dans l'inconscience ne lui avait-il pas demandé de s'enfuir ?
Des pas avançant dans leur direction les alertent jusqu'à ce que la lumière des phares mette en évidence la silhouette de leur agresseur.
— Bienvenue à vous deux, mes très chers ennemis !
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