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Clément, Manon, Fabien

Clément, Manon, Fabien

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Suresnes, 17:23

Alexis pov

Un mois plus tard

Les examens approchent à grand pas, les gars mettent tous les bouchées doubles depuis quelques semaines. Je suis d'ailleurs chez Anton mon ami de toujours qui ne lève toujours pas le nez de son bouquin.

— Tu sais que tu peux respirer deux seconde mec.

— Si tu as pour objectif de rater ton année Alex, moi ce n'est pas dans mes projets.

Je soupire toujours aussi relou celui là.

— Sinon on va en boîte ce soir ?

— Pour quoi faire ? Tu va juste te bourrer la gueule, puis me casser les couilles parce que je vais devoir te gérer. Ah et tu va aussi chauffer une meuf, mais finalement tu ne vas pas la baiser parce tu penses toujours à celle dont on ne peut plus prononcer le nom.

Je lève des yeux aux ciel et allume une clope, je dois être à mon deuxième paquet en seulement une matinée.

— Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis, j'ai tourné la page vieux.

Il détourne rapidement le nez de ses bouquins pour me jeter un regard blasé, avant de secouer la tête tout en souriant.

— Tu mens.

— Non je ne mens pas.

— Si tu mens Alex et le pire c'est que tu n'a jamais été doué pour le mensonge. Mais bon note l'ironie tu mens tout le temps.

Je ne peux empêcher un léger rire.

— Ok elle ne sort toujours pas de ma tête et je cogite h-vingt quatre comme un bouffon parce que je n'arrive pas à avancer. Je reste bloqué sur le fait qu'elle ai choisi un autre mec à moi.

— Qui plus est Matt en personne.

Je tique sur le surnom. C'est vrai qu'Anton est le seul du groupe à ne pas avoir coupé les ponts avec cet enfoiré. Je ne suis plus un gamin à l'heure actuelle je m'en frappe, mais il est vrai qu'au début j'ai eu du mal à digérer la pilule lorsqu'ils ont repris contact.

— Merde. J'avais oublié une autre personne dont il faut taire le nom. Reprend t-il en tournant la page de son gros manuel de médecine le sourire aux lèvres.

— T'es vraiment un connard Anton.

— Tu sais très bien que je dis tout ça dans ton intérêt ma biche.

— Nique ta race. Je ris. Mais je lui ai trop couru après ce n'est plus à moi de le faire.

— Elle est quand même revenu par deux manières différentes et tu l'a recale. Pour après venir pleurer dans mes bras franchement je ne te comprends pas Alex.

Aloïs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant