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— Mademoiselle Watkins, vous avez un appel. Interrompt mon assistante.

— De qui peut-il bien s'agir ? Demandé-je depuis le combiné téléphonique.

— Il s'agit de monsieur Ferguson. Il a l'air contrarié, je vous le passe sur la ligne 7. 'Dit-elle.

— Bien merci mademoiselle Holls. Dis-je avant de raccrocher.

J'appuie sur le bouton du chiffre sept de mon combiné téléphonique. Mon DIEU j'avais complètement oublié cet homme.

Appel📞 Ferguson

— Bonjour monsieur Ferguson et désolée de ma soudaine disparition. Dis-je en virevoltant sur mon fauteuil.

— Mademoiselle Watkins, c'est un plaisir de vous entendre. Je commençais à croire que vous aviez cédé ma place. Rigole-t-il légèrement.

— Bien évidemment, non. Je tiens toujours mes engagements. Ceci dit, j'en profite pour informer que tout est en place.

— Cette nouvelle vient égayer ma journée. Et pouvez-vous me dire ce que je dois faire ?

— Oh et bien, il ne me manque plus que le dossier de candidature de votre artiste c'est-à-dire sa biographie, ses coordonnées, enfin vous savez tout je suppose.

— Bien, je vous les ferai parvenir dans les brefs délais. Dit-il.

— Je l'espère. Maintenant que vous êtes informés, vous devez vous dépêcher car beaucoup attendent au cas où l'un des artistes se désiste.

— Je le sais bien ma chère Kaith. Je tiens énormément à ce que ce jeune homme expose aux yeux de tous son talent.

Nous échangeons encore un petit peu avant que je ne raccroche. Je reçois aussitôt un mail de monsieur Ferguson qui m'informe du nombre d'invités qu'il désire accueillir et me montre un exemple de flyer qu'il partagera.

Tout était excellent dans l'ensemble, très excellent.

Oh mais que suis-je impolie. Comme vous avez pu le constater, je m'appelle Kaithlyn Watkins, âgée de vingt-cinq ans je possède mon propre salon d'art.

Few Months Earlier


— Aviez-vous mémoriser la carte monsieur ?

— Oui, fait bien attention mon garçon j'ai un sens de l'observation hors du commun, répond l'homme assez confiant.

— Bien!

Farhan commença à effectuer plusieurs tours dont lui seul en avait les secrets avec les cartes qu'il avait en main.

— Maintenant, je vais vous demander de bien vouloir piocher !

Ce que l'homme fit sans résigner

— Et maintenant ?

— Elle est bien présente, dit-il toujours certains de gagner

Je sors un rire assez discret en observant la scène qui se passait sous mes yeux, un imbécile de plus qui va se faire arnaquer me suis-je dis en jouant avec la pièce que je tenais dans la main gauche.

— Mhh, il me semble que non. Désolé mon cher, lui dis mon ami voulant raflé les quelques billets présent sur la petite table après lui avoir dévoilé les cartes.

— Mai-Mais, c'est impossible ! J'étais sûr qu'il était ... tu sais quoi, je double la mise cette fois, nous pouvons y aller !

Un accro aux jeux ,un jeu pathologique ? Voilà qui va de soi. Je vois que Farhan a bien choisi sa proie.

— En es-tu sûr l'ami ?

— Évidemment que oui dépêche-toi de repasser ces foutus cartes !

Il ne saura certainement jamais qu'il n'avait aucune chance de gagner contre l'indien, dommage pour cet homme.

Et surtout pour ceux de ce parc qui sont passés avant lui.

Et comme je l'avais prévu, ses yeux lui font à nouveau défaut.

— Désolé l'ami, une prochaine fois peut-être ?

L'homme part remonter alors que moi, je rigole.

— Quelle surprise, Tae ! Aurais-tu laisser ta toure d'ivoire pour rendre visite à ton vieux pote !?

— Farhan quand vas-tu enfin cesser tes vulgaires petits coups d'arnaque ?
Demandé-je à mon ami en rigolant.

— En attendant, mes vulgaires petits coups comme tu le dis, paye tellement bien mon loyer Tae, me répond mon ami avec son accent des plus prononcé

— Nous avons déjà eu cette discussion Farhan !

— Je le sais bien, mais l'immigrant que je suis ne risquera pas sa liberté pour ce genre de chose.

Je souffle et me lève avant de passer un de mes bras par-dessus son épaule.

— Bon, que dirais-tu d'aller prendre un verre ? Tu as assez arnaqué des gens comme ça pour aujourd'hui !

— Les blancs ont été les premiers à nous utiliser, étant le descendant d'un ex-colonisé, mais surtout étant un indien qui se respecte, je me dois à mon tour de les utiliser pour aussi arrivé à mes fins.

— bien-.|

— Eh, regarde où tu vas abrutis !

Je ne finis pas ma phrase car Farhan se fait bousculer par un homme.

— Désolé monsieur !

— Retourne d'où tu viens si tu sai-./

— Ce n'est pas bien grave monsieur, il vous a déjà présenter ses excuses, dis-je à l'homme pour qu'il se calme.

— Bajingan !

— Qu'est-ce que cela signifie salopard d'immigrant !

On reprend notre marche dès que l'homme en fait de même.

— Laisse moi deviner, tu as eu le temps de lui prendre son portefeuille ?

— Bien sûr. Et toi sa montre ?

— Pour qui me prends-tu, c'est grâce à ce genre de personne que je ne culpabilise jamais !

On se mets tous les deux à rigoler.

— Ah, Tae, après toi, la tournée est pour moi, ou devrais-je dire, pour ce gars, dit-il avec le portefeuille en main.

An Unexpected Steal.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant