Chapitre 7 : Écharpe couverture

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EREMIKA WEEK 2021

JOUR 7 : FREE DAY

Écharpe couverture

Note : Ca y est, c'est le dernier à jour... Juste à l'heure pour ne pas être hors délai ! Je donnerai plus de détail dans la note de fin. Pour le chapitre, je précise juste que comme vous allez pouvoir le comprendre, cela se passe dans un monde moderne, sans lieu précis, et que les personnages sont majeurs ;) (même si je le fais comprendre dans l'histoire je voulais le préciser.

PS : j'ai encore fait le double de mots prévus

PS 2 : oui, j'ai encore inclus l'été... J'aurai dû renommer ce livre "Eremika summer week"

Bonne lecture !

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Ça y est. Elle avait enfin réussi à s'endormir après quatre d'inquiétudes. Elle goûtait au sommeil, ce vieil ami qu'elle ne croisait généralement pas plus d'une heure par nuit. Elle allait enfin pouvoir se reposer, et, comme c'était le week-end, peut-être faire une grasse matinée jusqu'à sept heure trente.

Mais évidemment, chaque bonne chose avait une fin. Elle se redressa en sursaut à l'entente des pleurs du bébé, encore un peu dans les vapes. Tant pis pour le sommeil, ce sera une prochaine fois. S'il y avait bien une chose que Mikasa a appris dans sa vie de mère, c'est le langage des bébés. Et ce genre de pleurs signifiait une seule chose : s'ils ne se dépêchaient pas, le bébé allait devenir incontrôlable.

« Eren, vite, le bébé, elle...

— Alors tu l'as encore enlevée ? Tu sais princesse, si tu ne bougeais pas autant, elle ne s'enlèverait pas. »

Il était déjà debout, bien avant elle. Comment faisait-il ? Elle ne se lasserait jamais de la vue. Son fiancé, penché au-dessus du berceau de leur enfant. Il se baissa plus, regardant leur trésor dans les yeux, et attrapa l'écharpe rouge roulée en boule dans un coin. A la vue de son père, la petite s'était légèrement calmée, mais elle geignait toujours, les yeux larmoyant.

Il déroula le foulard vermillon et l'installa délicatement sur le petit corps du bébé dont les plaintes se sont totalement arrêtée à la sensation de sa couverture. Il se désinfecta les mains avant d'essuyer tendrement les larmes sur les joues du bébé. Il posa un léger baiser sur son front, lui souhaita une bonne nuit et se retourna vers sa fiancée, qui observait la scène avec un sourire fatigué.

« Merci d'y être allé, chuchota-t-elle après qu'il se soit installé.

— C'est normal. Je l'ai entendue pleurer, je suis allé voir. »


Lors de leur dernières années au collège et au lycée, elle n'aurait jamais dit qu'Eren ferait un bon père. Du moins, pas si tôt. Avec tous ses excès de colère, elle se demandait comment il pourrait gérer un si petit être fragile. Elle avait tout à fait tord.

A l'âge de dix-sept, Eren s'était soudainement calmé. Sa mère, ne supportant plus de voir son fils dans ces états, lui prit rendez-vous avec une psychologue. Bien qu'au début très réticent à l'idée d'y aller, se faisant comme beaucoup d'autres une fausse idée de ces consultations, il finit par s'y sentir beaucoup plus à l'aise, prenant lui même l'initiative d'y aller plus souvent.

Petra Ral, experte en psychologie et notamment chez les adolescents, avait fait des miracles sur la santé mentale de son fils, et Carla ne pourra jamais assez la remercié.

Bien qu'il démarrait au quart de tour et qu'il était toujours très compétitif, car on ne change pas les vieilles habitudes, le garçon colérique et insupportable n'était plus, laissant place à un jeune homme beaucoup plus mature et sérieux.

Rentrons à la maison | Eremika Week 2021Where stories live. Discover now