𝐒𝐨𝐮𝐫 𝐂𝐚𝐧𝐝𝐲

𝑻𝒘𝒐 : 𝑰 𝒃𝒆𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒕𝒐 𝒎𝒚 𝒃𝒐𝒚𝒇𝒓𝒊𝒆𝒏𝒅

𝑷𝒐𝒗 𝒀𝒆𝒋𝒊

𝑱𝒊𝒔𝒖𝒏𝒈'𝒔 𝒉𝒐𝒖𝒔𝒆, 19 : 30

— J'en peux plus, râle Jisung en s'affalant en arrière, dans sa chaise de bureau, on ne peut pas faire une pause ?

J'étais allongée sur son lit, sur le ventre, son sweat noir sur le dos assortis à mes chaussettes hautes. Après les cours, il m'a ramené chez lui pour qu'on soit tranquille mais j'ai d'abord voulu travailler un peu, à son grand désespoir. Mais ce n'est pas de ma faute si on a une rédaction à écrire qui vaut pour vingt pourcents dans notre moyenne trimestrielle. Et en tant que bonne élève et bonne copine, je refuse d'échouer ou de le laisser échouer.

— On ne travaille que depuis une heure, soupirais-je en continuant de copier un exercice, tu exagères, bébé. Mets y un peu du tien, s'te plaît.

— On a travaillé une heure de trop, si tu veux mon avis.

Je lâche mon crayon sur mon cahier, relève la tête en dégageant une mèche de cheveux orangé qui me tombait sur les yeux puis secoue lentement la tête avant de me lever du lit. Je vais m'asseoir sur ses genoux, dos à son torse et le châtain en profite pour passer ses bras autour de ma taille et pose sa tête sur mon épaule, m'embrassant doucement dans le cou.

— Tu ne veux pas qu'on regarde un film plutôt ? Me chuchote-t-il à l'oreille. C'est beaucoup plus fun.

— Sauf que ce devoir est important et surtout pour toi qui doit remonter ta moyenne, déclarais-je en me tournant vers lui. Je refuse que tu échoues, tu m'as bien compris ?

Il gonfle ses joues pour essayer de me faire craquer sauf qu'entre nous, c'est lui qui craque jamais moi. Je pose mes mains sur ses joues, attendrie et glousse en secouant la tête.

— S'te plaît, me supplie mon petit ami en faisant la moue, mes parents ne sont pas là, je pensais qu'on pourrait se détendre, à deux.

— D'accord, cédais-je en riant légèrement, viens avec moi.

Je lui pris la main, me dirigeant vers la porte mais Jisung me tira en arrière et je me retrouve à nouveau assise sur ses cuisses, face à lui. Un sourire apparaît sur ses lèvres avant qu'il les dépose sur les miennes. Ses mains trouvent réconfort sur mes hanches alors que les miennes caressaient ses joues joufflues. Il avait approfondi notre baiser cependant j'ai décollé nos lèvres en souriant malicieusement.

— J'ai faim moi aussi mais je préfère la vraie bouffe, souriais-je en lui caressant la nuque. Même si j'aime beaucoup tes lèvres.

— Dommage, je peux t'nourrir tu sais.

Je me contente de rire en secouant la tête, passant mes jambes autour de lui.

— Maintenant, on peut descendre.

Mon copain rit doucement avant de passer ses mains sous mes cuisses nues, de se lever de sa chaise et de me porter jusqu'en bas. Il va dans sa grande cuisine éclairée et moderne puis me dépose sur le plan de travail avec tendresse.

— Bébé, j'peux te poser une question qui me trotte dans la tête depuis ce matin ? Demandais-je en balançant mes pieds dans le vide, mes mains entre mes cuisses.

— Bien sûr, répond mon petit ami en acquiesçant.

Le châtain vient se mettre entre mes cuisses, ses mains de chaque côté de ces dernières, son regard attendrissant relevé vers moi.

— De quoi tu parlais ce midi avec Aisha avant que je n'arrive ? Le questionnais-je en entourant sa nuque de mes bras.

Il me regarde quelques instants dans les yeux avant de dire :