Un lien mere fils

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Recovery girl avait renvoyé le jeune homme chez lui. Et il était là, avec son orange en main, face à sa mère. Ou plutôt face aux deux yeux transperçants de sa mère.

Katsuki : pourquoi tu me fixe comme ça la vielle ?!

Mizuki : tu vomis jamais.

Katsuki : nan jure ?

Mizuki : écoute fils. Tu sait quand ces la seule période de ma vie ou j'ai vomis ma race du matin jusqu'au soir ? 

Katsuki : mmh ?

Mizuki : pendant ma grossesse.

A l'entente de ces mots, le jeune homme se sentit tomber. Mais non il était toujours sur sa chaise. Sa tête tournait et il eu un mal de crâne soudain.

Sa mère se leva et se dirigea vers la chaise de sa progéniture. Bakugo redressa la tête, c'était rare, très rare, mais il pleurait et son regard était rempli de détresse.

Il ne pouvait pas cacher une fucking grossesse ! Ses règles étaient déjà compliquées... sa mère ouvrit les bras et ne dit rien, laissant simplement son fils se laisser tomber sur son torse. Elle resera l'emprise qu'elle avait sur lui.

Bakugo avait tous ces mots qui fusaient dans sa tête. « Avortement » c'est celui qui était venu le premier. Cependant Katsuki n'était pas sûr que c'était la chose à faire.

Mitsuki : hey bonhomme tu réfléchira à ça plus tard, pour l'instant tiens.

Elle lui tendait un test de grossesse. Bakugo le prit, les mains tremblantes. Il monta chaque marche de l'escalier, chacune d'entre elle lui semblaient si dures à atteindre.

Il s'arrêta net, sur la troisième marche de cette grande montée et fixa ses pied.

Katsuki : tu... tu peux venir ... avec moi .. je ... j'ai p- enfin nan !!! mais ... juste ... fin....

Mitsuki esquissa un sourire tendre. Son fils était comme ça, il n'avouerait pour rien ses faiblesses. Elle ne trouvait pas forcément que c'était un défaut, mais elle avait tout de même peur que ça finisse par le ronger de l'intérieur. Parce que oui, Katsuki Bakugo est un humain. Et un humain, ça ne fait pas que crier comparé à ce que ce jeune homme essaye de faire croire au monde entier.

Mais bref.
Sa mère prit sa main et monta avec lui, ils arrivèrent devant les toilettes et Katsuki refusait de lâcher la main de sa mère.

Katsuki : maman pourquoi....

Mitsuki : pourquoi quoi ?

Katsuki  : pourquoi j'suis né comme ça putain ....

Ça c'était encore un autre sujet. Celui ci était certainement le plus gros point faible de Mitsuki. Dans son enfance, Bakugo le savait déjà, il le criait haut et fort : c'était un garçon et il détrônerait all might ! Ses parents s'étaient alors renseignés, autant si il l'avait dit une fois pour jouer, d'accord, mais c'était une obsession chez l'enfant. Il lui arrivait de crier à l'entente du mot « ma puce » ou bien encore « princesse ». Ils ont appris l'existence de la transidentité et on contacté un psychologue afin de se renseigner plus sur le sujet.

En attendant, depuis toujours, ou presque, ils traitaient « la fille » qui était « née » ce 20 avril comme leur fils. Vous savez pourquoi ? Tout simplement parce que ça l'était. Katsuki était bel et bien le fils de mitsuki et masaru.

Revenons donc à notre Mitsuki, elle se sentait vraiment coupable. Après tout, c'est elle qui a fait naître son enfant, c'est elle qui s'est foiré. En tout cas, c'est ce qu'elle pensait. Mais elle aurait tellement aimé offrir le corps qu'il souhaitait à son fils, car malgré les tensions il était là chose la plus précieuse qu'elle avait.

Katsuki : NAN FUCK NAN POURQUOI ?!

Mitsuki ne s'en était pas rendue compte, perdue dans ses pensée. Elle fu ramenée à la réalité par les cris déchirants de son fils qui n'avait pas fermé la porte des toilette. Elle compris tout de suite et s'agenouilla devant son grand bonhomme qui allait garder une trace de ce jour. Et ce, pour toujours. Il aurai soit, un enfant à élever, soit un avortement à porter ou un accouchement sous x. Mais dans tous les cas, elle le savait, il n'était pas prêt à vivre cette situation seul.

Mitsuki : Katsuki regarde moi.

Elle releva le menton plein de larme de son blondinet.

Mitsuki : tu est fort. Très fort. Tu surmontera toutes les couilles de la vie comme un chef et ça j'en ai pleine conscience et en suis très fière. Sache que quoi qu'il arrive, je suis ton allié chéri. J'vais t'aider à l'affronter cette petasse de vie. Tu n'est pas seul.

Le soir, la nouvelle n'avait toujours pas été digéré. Sa mère allait se charger de le dire à son père mais lui, il devrait le dire au deuxième responsable.... et ne savait absolument pas comment s'y prendre.

Mon homme, même sans Y Where stories live. Discover now