.I Prologue I.

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[corrigé]

point de vue neutre

Il devait être dix-neuf heures lorsque retentit un bruit frappant à la porte de la demeure des Midoriya. Inko laissa son unique fils, Izuku, dans le salon où il s'adonnait à son activité favorite : dessiner le héros All Might, son idole, en train de secourir des gens avec un sourire radieux.

Il faut dire qu'All Might ne laissait pas le jeune Izuku indifférent. Le garçon vert l'admirait pour sa puissance et son légendaire éclat de rire. Chaque fois qu'il revoyait cette vieille vidéo, il éprouvait une indescriptible sensation de bonheur et d'adrénaline dans les entrailles, qui le comblait davantage.

L'enfant rêvait de devenir, à l'instar de son héros, le symbole de la paix. Cependant, une triste nouvelle l'en empêcha à jamais. Malheureusement pour lui, il était sans Alter. Rejeté de la société et considéré comme le maillon faible...

Inko se dirigea lentement vers la porte.

« Izuku, mon chéri, reste dans le salon à dessiner. Je vais m'occuper de la personne à l'entrée, d'accord ?

- Oui maman. »

La femme coiffée de vert ouvrit doucement la porte avant que celle-ci ne soit violemment poussée contre le mur, bruit qui fit sursauter Izuku. Le jeune garçon, inquiet pour sa mère, se dirigea vers l'entrée... Et c'est là que devant ses yeux se déroula un funeste spectacle, le laissant impuissant du haut de ses cinq ans.

Sa mère, incarnation de la bonté, un véritable ange sur terre, était agenouillée devant un homme sombre coiffé d'une capuche. Celui-ci tenait d'une main la tête de Inko, et de l'autre, une arme à feu.

Izuku demeurait pétrifié devant cette scène qu'il n'aurait jamais souhaité voir.

L'homme le dévisagea.

« Qui es-tu, toi ? »

Le petit ne répondit pas, encore sous le choc.

« Eh, gamin !

Il porta son regard vers la femme qu'il tenait entre ses mains meurtrières.

- C'est ton fils, n'est-ce pas ?

La jeune mère pleurait silencieusement, acquiesçant d'un signe de tête.

- S'il vous plaît... Ne lui faites pas de mal... Il n'est qu'un enfant !  »

Elle articula ces mots avant de fondre en larmes.
Son fils la fixait. Il désirait venir à son secours, sauver sa mère de ce vilain qui lui voulait du mal. Cependant, ses jambes restaient figées. Il était incapable de bouger, de faire quoi que ce soit pour lui venir en aide. Après tout, il n'était qu'un enfant.

L'homme plongea son regard dans celui d'Izuku avant d'afficher un sourire.

« Ne t'inquiète pas, Inko, je ne le tuerai pas. J'apprécie trop son expression ! Cela me donne envie de le voir souffrir, de l'entendre crier mon nom pour supplier l'arrêt de la torture que je lui inflige !  »

La mère vacilla. Ses yeux s'écarquillèrent et les larmes se mirent à couler. Si elle mourait à présent, son fils serait emmené, maltraité si ce n'est assassiné. Elle ne pouvait se permettre cela, car rien n'était plus précieux à ses yeux que son être cher.

« Non... Non... NON !!  »

Elle se retourna brusquement pour poursuivre sa phrase, mais avant qu'elle puisse prononcer le moindre mot, une détonation retentit.
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Le noir... Plus rien... Aucune lueur...

Izuku était plongé dans le noir, il avait perdu connaissance à la suite des événements. Qu'était-il advenu de sa mère ?

Il l'ignorait, il ne savait plus rien. Ce dont il était certain, était qu'il ne verrait pas de sitôt, LA LUMIÈRE DU JOUR.

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555 mots

La lumière du jour ( bakudeku) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant