Princesse Amani : Retour aux racines

N*15 : Réconciliations

Demain, avait lieu les BAC blanc, je stressais énormément.

Yemma: Ma fille arrête de stresser,  t'es une bonne élève.  Incha'allah*si Dieu le veut* tu vas les réussir ces examens.

Moi: J'espère.

Quelqu'un frappe a la porte, Yemma se lève pour aller ouvrir. Mais je lui dis que j'y allais, elle me sourit et retourne en cuisine. C'est vrai qu'en un mois, javais beaucoup changé, je ne l'appelait plus par son prénom. J'étais un peu plus souriante. Momo, quant a lui, rien n'avait changé.

J'ouvre la porte et vois, Ziad, Leila et ses petites soeurs. Ainsi que leurs parents. Je leur dis bonjour, ah oui maintenant je fais la bise, beurk c'est dégueulasse.

Ziad: Sa fait un mois, je t'ai pas vu. T'étais où ??

C'est vrai que pendant ce mois, je restais la pluspart du temps a la maison.

Moi: J'avais des révisions. Venez dans ma chambre.

Leila ne disait rien, ils s'assoient sur mon lit et moi sur celui a Sami.

...: Ziad, viens je doit te parler.

Je lève la tête et vois Sami. Il me regarde en souriant, je lui rends son sourire. Ziad se lève et le suit.

Moi: Bon  Leila, tu me dis ce qu'il t'arrive ??

Leila: Bin rien, rien.

Moi: Non, Leila y a pas "rien". Tu l'aimes ??

Elle est devenu toute rouge, voila j'avais raison elle l'aime.

Leila: Qu... qui ??

Moi: Mon frère.

Leila: Non, c'est faux.

Moi: Tu mens, c'est même a cause de ça que tu voulais plus me parler.

Leila baisse la tête.

Leila: Tu m'en veux ??

Moi: Oui, t'aurais pu me le dire. Putin.

Leila: Désolé.

Moi: Il t'aime.

Leila: Je sais pas, mais s'il te plait ne lui dit rien.

Moi: Il t'aime, je t'ai dis. Pas besoin de lui dire, il le sait.

Leila, lève la tête et me dis, merci.

Leila: Merci.

Moi: Pourquoi ??

Leila me saute dans les bras et me fait un calin...

On fut coupé par sa petite soeur, qui nous appelait pour venir manger.

On mangeait, tous dans la joie et la bonne humeur. La mère de Ziad, n'arrêtait pas de me regarder, mais ce n'est pas pour autant que je baissais la tête. Leila l'a aussi remarqué,  et m'a seulement regardé pour me le faire comprendre.

Le lendemain, je passe les épreuves, Rayane devait venir me chercher, mais il n'a pas pu. J'arrive a la cité, lorsque je vois mes frères,  Brahim et Wael. Je cours et leur saute dessus.

...: WOWOWOW, MA PRINCESSE.

Moi: Bande de connard, vous m'avez même pas prévenue.

Brahim: (souriait) Toujours aussi insolente.

Moi: On ne change pas les bonnes vieilles habitudes.

Wael: Y a qui a la maison ??

Moi: Tout le monde je pense.

On monte, tout les trois.

Wael: YEMMA.

Yemma*maman*: MES FILSS.

Elle leur saute dessus, c'était trop mignon. Elle était toute petite face a eux.

Brahim: Je sais que je t'ai manqué, mais un peu de retenue Yemma.

Yemma: Ah ouai, a moi tu me parles comme sa ?? T'es sûre ??

Moi: Pas grave, on aura plus de couscous pour nous, hein Yemma  ??

Brahim: Non, mais non. Je voulais pas dire ça. Toi aussi tu m'as manqué (il lui embrasse le front).

Elle s'en va avec un grand sourire, et ils me regardent tout les deux.

Brahim: T'as dit quoi ??

Moi: Moi ??

Brahim: (il sourit et plisse les yeux en même temps) Oui, toi. (a Wael) T'as entendu ce qu'elle a dit ??

Wael sourit.

Wael: Oui, j'ai entendu.

Il s'approche de moi et me prend dans ses bras, il me chuchote a l'oreille qu'il est fière de moi. S'il savait a quel point moi aussi, j'étais fière de ce que j'étais devenue.

Wael: Je suis fière de toi, princesse.

Brahim me tapote le dos, il pensait y aller doucement. Mais putin la force qu'il a.

Moi: Aaiiiieeuuuuuuhhhh.

Ils rigolent.

Wael: T'es trop fragile, sinon, il est ou le couscous ??

Je m'en vais dans ma chambre.

Moi: Y en a pas.

Je presse le pas, pour éviter de me faire attraper. Je les connais, ils vont pété un cable, je me suis foutu de leur gueule en utilisant de la nourriture. Attention, c'est sacré pour eux.

Arrivée dans la chambre, je trouve Yanis assis sur mon lit. Je me suis de suite calmé, sachant que c'était le seul avec qui je n'ai pas reparlé.

Suite au claquement de la porte, il se retourne et me regarde, dans les yeux. Il n'était pas énervé,  et encore moins serrein. Je ne savais pas a quoi je devais m'en tenir.

Moi: Ya...

Yanis: Chuuut. (Il tapote la place près de lui) Viens, on doit parler tout les deux.

S'en suit une grande discussion, d'au moins 1 heure. J'ai appris a le connaître et lui de même.  Il n'était plus le méchant et horrible grand frère, dont j'en avais l'image.

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Leila: Je trouve sa vraiment bizzard, mais seul Dieu sait ce qu'il se passe réellement dans sa tête.

On était assise au milieu du parc, on venait de remarquer que Sophia, la mère de Ziad, nous regardait. Enfaite, c'est surtout moi qu'elle regardait. Je ne comprends pas ce qu'elle cache.

Moi: Elle me veut pour belle fille tout simplement. Sérieusement qui ne voudrait pas de moi comme belle fille.

Leila: Même le narcissisme, est un mot faible pour te désigner.

On aurait dû éviter de prendre, toutes ces suppositions a la rigolade. Qui sait, si elle me veut vraiment pour belle fille. Je déraille,  non ce n'est pas ce qu'elle veut vraiment, elle veut autre chose.

Suite dans la prochaine partie.

#AmaniMayssa