J'ai publié cette histoire il y a plus d'un an, depuis je me suis d'une part amélioré en orthographe et j'ai recommencé à zéro mon roman. Je ne vais pas supprimer cette histoire mais je ne conseille pas de la lire, lisez plutôt ce que je vais publie...
Le corps de Trenakh se contracta avant de rugir et cracher un torrent enflammé vers Ectabis.Ce dernier par de rapides mouvements glissa son pied gauche et leva son sceptre, plia son bras puis son poignet «Exact gydd all allout ».Les flammes bleutées furent absorbées par un mur comme l'eau dans l'éponge.Le prêtre fit entendre un rire derrière son masque jusqu'à ce le visage possédé du Barbare émette une grimace obscène « Ton cœur ! »Soudain les gestes du Grohlim devinrent désarticulés, se balançant et titubant.Il s'écroula, mais son corps s'évapora avant de toucher terre.« Par les supplices ! C'était de l'obédience ! »Trenakh redevint maître de son corps, furieux...Ectabis était dans un état proche de celui du vizir, lorsqu'il lui servit du erlongia contenant du pavot des champs, de la gelée d'Is et de la poudre d'écorce sacrée.Assis en tailleur, il ne se préoccupait pas du vacarme des combats à quelques pas ou des râles des blessés dans le baraquement médical.Non, il agita un pendentif au-dessus d'un cercle fraîchement tracé agrémenté de divers symboles, charabia pour des profanes.Sous son masque ses lèvres remuèrent légèrement tandis qu'il prit un briquet à silex pour allumer un feu.Instantanément une jeune fille nue et recouverte de symboles apparut.Semblant dans les vapes, elle restait immobile.Ectabis se leva pour la saisir et la mener en dehors du pavillon.Là, des dessins et des représentations étaient tracés autour d'une statuette.Des profanes l'auraient nommé vûdû ou fétiche .À ses côtés, une calebasse et un pot, l'une d'alcool, l'autre d'huile de palme.Il laissa la fille dans un coin à la vue de certains non occupés par les combats, mais craintifs vis-à-vis du prêtre.Ce dernier délia sa ceinture avant d'ôter sa tenue, demeurant dans un pagne dévoilant les flancs, puis sa coiffe.Il prit l'huile de palme et le versa sur son crâne partiellement rasé avant de le répandre sur son corps.Avec la calebasse il arrosa la statuette qui scintilla.Puis il saisit la fille d'une main, tenant le Kriss de l'autre « Askat un raphia agata ! »Au début le Kriss frôlé à peine le front de la fille, puis en descendant l'entaille devint de plus en plus profond.Commençant à la saigner entre les deux seins, abondamment vers le ventre, puis vers le l'entrejambe .Ectabis la serra contre lui tandis qu'il récitait des psaumes .Le vûdû fut inondé du sang qu'il semblait absorber, Ectabis, poursuivit : «wag Adda Istar dirna ! Oumt ïtil ! »Le sang sortait en trombe .La peau se sécher, se ratatiner . De la belle femme il ne resta plus qu'une carcasse, de la poussière....
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