La force d'une équipe : partie 2

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Iwaizumi – Et merde ça fait chier !

Oikawa – Bah alors Iwa, pourquoi tant de vulgarité.

Iwaizumi – Rigole, rigole ! T'en veux une c'est ça ?!

Oikawa – Y'en a deux qui ont compris que nous étions sous pression. Que Kageyama l'ai compris ça me surprend à moitié, mais Erine... Mince alors, j'aurais peut-être dû lui rentrer dedans quand on s'est échangé des balles l'autre fois avec les gars.





Nous avions pu laisser s'échapper notre stress le temps d'un instant. Le coach avait jugé bon de me faire jouer le dernier set. Notre formation avait à nouveau changé, sur le terrain allait se trouver :

Sawamura, Azumane, Nishinoya, Kageyama, Hinata et moi-même.


La pression que l'équipe adverse avait s'était transformé en véritable force les menant à 8 points contre 3 pour nous.





Hinata – Elle était si prêt du filet, c'était...





Il était essoufflé.





Moi – Shoyo, reste dans ta bulle ! Pense à la suite !

Hinata – Tu as raison.





Cette petite phrase que je ressortais aussi souvent que possible avait porté ses fruits : le duo redoutable Hinata-Kageyama avait réussi à marquer avec une belle attaque et sans signe distinctif.

Hinata était en attaque et moi en défense, ça arrangeait bien les choses. L'ennui c'est quand nous allions devoir tourner et donc inverser nos places...


La balle n'arrête pas d'aller en face et de revenir ; cela fait un moment qu'elle n'est pas tombée et c'est beaucoup trop long... Avoir la balle trop longtemps dans les airs rend complètement fou les joueurs, pressés que la balle tombe du côté adverse. Cette pression que cette balle transmet n'est pas bonne : on est pressé, on veut aller trop vite, on veut gagner... C'est un peu comme si nous manquions d'oxygène ; le cerveau est comprimé et n'a qu'une idée en tête : respirer.

Hinata avait réussi à nous donner un peu d'oxygène en marquant un très beau point.

Malheureusement cela n'a duré qu'une ou deux minutes. La balle était à nouveau dans les airs, une fois chez nous, une fois chez eux, sans tomber. Notre calme est testé, nous sommes constamment sous pression.

24 à 22 : chacune son tour les équipes marquaient. A chaque balle perdue nous nous énervions, à chaque balle remportée nous nous mettions à hurler.

C'était la balle de match pour Aoba Johsai.





Nishinoya – Les gars arrêtez de flipper ! C'est bon, on va y arriver !





Merci Nishinoya. Merci de nous avoir remotivés ; ça a permis à Azumane de marquer. 24 à 23.

Nouveau service pour Tanaka qui envoya à merveille le ballon ; plusieurs échanges se sont faits entre les joueurs d'Aoba Johsai avant que Kageyama ne saisisse la balle et l'envoie à Hinata qui marqua. 24 à 24.





Nous – GENIAL !!!

Moi – OUI, OUI, OUI !!!





Je suis repassé à l'avant un peu plus stressé qu'au début ; c'est là que tout se joue. Kageyama m'avait envoyé à plusieurs reprises la balle mais mes attaques furent toutes contrées. Heureusement, la balle fut rattrapée par Nishinoya qui se donnait à fond. Il était tout rouge, en sueur, au bord de l'effondrement... Mais avec l'adrénaline et la pression du match il arrivait à trouver la force de tenir debout, comme nous tous d'ailleurs.

MAIS C'EST UNE FILLE... (Haikyuu)Onde as histórias ganham vida. Descobre agora