26. déclaration d'amour

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Je m'étais battue corps et âme pour être auprès de Issa sans lui avouer mes sentiments sans qu'il ne fasse autant non plus.

Quand je l'ai aperçu avec cette fille, quand j'ai entendu les cris de la foule criée son nom, j'avais senti un surpoid en moi, mon cœur a senti ce jour là beaucoup de peine. J'avais eu un sentiment de nervosité, de jalousie, de tromperie.

Je ne pouvais plus rester sur place, j'ai regagné grand-mère pour qu'on rentre.

Issa m'a vu de loin et il courût vers moi.

- Ah Ani, tu es ravissante, je croyais que tu n'allais pas venir, m'aborda Issa

- je l'avais cru aussi, je regrette même de venir.

- la fête ne te plait pas, je suis là avec toi Ani, j'aimerais que tu te sentes bien dans ce kermess.

- non, je pars d'ici. Je ne me sent pas trop.

- donc laisses-moi te déposer!

- je ne manque pas de déplacement. Merci et bonne suite.

- dis, tu viendras à la nuit culturelle?

- aucune idée Issa.

Je regagna grand-mère, dans la maison de notre tante, une grande tristesse m'enveloppa

-tu as déjà fini de fêter ma fille, fallait prendre tout ton temps, grand-mère me parla ainsi avec le visage ride.

- non je me plais pas trop, en plus, mes amies ne sont pas venues donc j'ai préféré rentrer. On peut rentrer à la maison, je ne me sent pas trop.

- à vos ordres princesse.

Elle informa sa fille Bintou qu'on allait rentrer. Celle dernière avait insisté qu'on attend pour manger. Mais grand mère avait la corde au cou, si elle disait qu'elle allait rester, elle allait heurter à moi.

J'avais senti le désir qu'elle voulait rester un peu avec Bintou et son nouveau né.

Bintou avait eu un enfant, un garçon qu'on appelait Abdoul Majid. Ce fut un beau garçon, qui chaque temps souriait. Un enfant, qui méconnait les dangers de la vie, un peu comme moi avant l'arrivée de Issa.

Je proposai a Grand mère de rester que moi je vais rentrer en taxi, elle avait catéguoriquement refusé.

-si quelque chose t'arrivait, je sais que ton père m'aurait pas pardonnée même si je suis sa maman, allons.

On est rentré, j'avais pris mon bouquin, les contes ne m'amusaient plus vraiment, la littérature classique qui me donnait des migraines ne me chantaient même pas.

J'étais seule, regardant ma robe que j'avais achetée pour la circonstance mais auquelle je ne pouvais assister.

Le soir je suis restée dans ma chambre, pensive: je me disais que Issa est peut être avec une autre main dans la main, s'embrasseront-ils?

Je ne voulais pas avoir de reponses à ces questions, j'aurai plus de mal. J'hésitais à aller pour avoir la confirmation ou l'infirmation de mes pensées.

Je reçus l'appel de Faouzia qui insistais que je vienne. Je n'avais pas envie d'y aller.

Après son appel, Issa me fit signe. Je décrochai.

- bonsoir Ani, si c'est pour la danse j'en suis désolé. On était dans la salle et les gens m'ont poussé à danser!

-pourquoi tu t'excuses? Tu n'as aucun compte à me rendre Issa, amuses toi bien, tu danseras bien...

- tu es jalouse, je le sent.

- jalousie pourquoi? Non, amuses-toi. Je te laisse t'occuper de ta soirée.

- j'y suis pas allé, je suis à la maison et je ne sais pas ce que j'allais chercher là bas.

-tu es membres du bureau. Tu as toute les raisons d'y assister.

-ah comme si tu n'en fais pas parti, tu es où?

- ce n'est pas pareil Issa.

- je sais que tu es jalouse, je sais que tu es tombée amoureuse de moi, tout comme moi d'ailleurs. Qu'est ce que je viendrai chercher dans cet établissement si ce n'est toi. Je voyais tes photo depuis et je sais que si je m'approche de toi brusquement ça n'aurait pas marché. J'avais pris mon temps, j'étais patient. Je voulais juste t'attirer pour te mettre sous mes ailes et voler avec toi.

-un amour de courte durée comme avec toutes les filles, un amour sans sens, sans réellement le penser?

- <<Quelque chose de courte durée? Je veux t'aimer éternellement, je veux t'aimer sans cesses, sans sexe, sans que mes ex te pertubent, nous deux seulement. Je t'avais amené chez moi pour que tu m'écoutes, mais je n'avais pas eu le courage de t'avouer ce que je ressentais. Je t'aime au dessus de tout, de mes forces. Je ne sais pas où ce sentiment m'a apparu, mais cela me domine. Je n'ai pas pensé que l'amour m'atteindra à nouveau, j'étais immunisé pourtant. Mais tu m'as affecté, ton amour s'est muté et cela a atteint mon organisme. Cela m'affaiblit, cela me rend fragile. Je me transformais tel un argile. Tu te rend pas compte de cela. J'ai eu la force de t'avouer mes sentiments, de te dire la force que tu m'apportes. De ton énergie, je m'alimentais. De tes maux, j'en souffrais. De tes joies, j'en étais ravi.
Tu es le contour de ma vie, la courbe qui m'enveloppe. Si la passion existait, je suis passionné par toi>>.

Que repondre face à telle situation, que dire devant ce cœur qui se manifestait. Même si je l'aimais aussi, son monde ne me permettais pas d'aller à sa rencontre, mon père ne va jamais accepté un tel homme.

J'ai éteind le portable et je me suis mis à pleurer.

On dit que c'est une faiblesse de pleurer pour un homme, j'accepte d'être sa faiblesse. Cet amour même si je le veux de tout cœur, père ne repondra pas favorable. Ce qui me retient de l'autre côté, c'est la fumée qu'il consommait à longueur de journée.

Que faire?

À suivre!

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