Manoir malefoy

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La bataille fut difficile ; c'était la première fois pour pour harry, ron et hermione. Un vrai combat contre les plus fidèles et cruels serviteurs du seigneur des ténèbres.
Les sorts fusaient tant d'un côté que de l'autre. Il fallait le reconnaître , cette guerre les avaient fait grandir et mûrir bien plus vite.

H : Hermione, Ron il faut partir ! Ils sont trop nombreux! Cria harry caché derrière ce qu'il semblait rester d'un fauteuil en cuir au côté de Dobby.
R : C'est quand tu veux. Répondit Ron entre deux sorts.
He : On ne peut pas partir sans l'épée!
H : On trouvera une solution. Vite ! !

Alors que Ron s'était agenouillé auprès de dobby, Hermione tenta un acte qu'elle ne saurait tarder de regretter.  Après avoir lancé un protègo pour contrer un sort de Lucius Malefoy   , elle courut auprès de bellatrix qui était en train de reprendre ses esprits, pour s'emparer de l'épée de Griffondor !
Ce fut peine perdu puisque Bellatrix se releva et lui jeta un stupéfix en plein dos.
Hermione utilisa ces dernières forces, jeta l'épée en direction d'Harry, regarda Dobby et lui fit un geste de la tête et en une fraction de secondes ils disparurent...

Bellatrix qui pointait sa baguette sur la nuque d'Hermione , se délecta de cette prise.
B : Toi, ma chère petite sang de bourbe, tu ne vas nulle part.
Hermione savait au fond d'elle que si ses amis ne trouvaient pas un moyen de venir la sortir de cet enfer rapidement, ces jours étaient désormais comptés.
B : Queudver , enferme là et ligote la !
Dépourvue de sa baguette, blessée et apeurée, Hermione finit rapidement par atterrir dans cette petite pièce froide et humide. Aucune fenêtre, pas un éclat de lumière. Elle se retrouva en position debout, enchaînée, les mains au dessus de sa tête et elle se sentit très vite oppressée entre ses quatre murs.

Plusieurs heures peut être plusieurs jours passèrent, Hermione ne comprenait pas pourquoi personne ne venait, pourquoi la laissait il ici ? L'ordre devait être au courant , qu'attendait t'il ?
Surtout que son état se détériorait, son teint était pâle et son visage creusé dû au manque de nourriture. Ses vêtements étaient sales et déchirés, du sang jonchait le sol.
Bellatrix n'y était pas allé de mains mortes et elle n'était pas la seule. Elle avait décidé de la garder là attendant avant de la livrer à son maître , d'obtenir des informations sur les plans du trio, de l'ordre et de Dumbledore.
Mais Bellatrix n'était pas une grande legilimens , elle avait alors fait appel à lucius qui prenait un malin plaisir à la voir ici et à la faire souffrir mais sans succès.
Grâce à Rogue par le biais d'Harry , Hermione avait pu en apprendre suffisamment. Mais coupée du monde extérieur, de ses amis, elle ne cessait de se demander si elle ne devait pas abandonner et ainsi lâcher prise. La douleur, elle n'y était pas habituée, elle ne tiendrait plus encore très longtemps, elle en était consciente.

B : réveille toi !!! On en a pas finit.
H : je ne vous dirai rien.
B : oh si crois moi, tu vas tellement souffrir que tu me suppliera de te tuer après m'avoir tout révélé . En disant ces mots Bellatrix appuya avec sa baguette sur sa cicatrice encore ouverte qui jonchait son bras. On pouvait y lire très clairement : « sang de bourbe » .
C était une impression très bizarre qu' Hermione pouvait ressentir au contact de la baguette. Une sensation de douleur mais aussi de puissance et de magie . Elle ne s y attarda pas plus, soucieuse de savoir ce qui l'attendait, encore...

B : espèce de sang impur ! Tu vas me donner ce que je veux ! Endoloris
Et c'est sur ce sort qu'elle sortit de cette immonde pièce, sans dire un mot de plus.

Quand Hermione se remit comme elle le put du dernier et énième sort , elle entendit la porte s'ouvrir et vit dans l'encadrement de la porte un homme vêtu de noir, les cheveux tombant sur ses épaules. Il la dégoûtait.

L : miss Granger, bras droit de l'élu, insupportable miss je sais tout de poudlard réduite au silence : dit-il d'un ton fier.
Mais Hermione ne brisa pas son silence.
L : Drago ne m'avait pas menti, tu es vraiment une petite coriace avec un sacré tempérament il faut le dire, et de surcroît une ravissante jeune femme... qui donnerait envie malgré son sang à n'importe quel homme.
H : Vous me dégoûtez, comment osez vous?
L : Tient, on a retrouvé sa langue, voyons un peu comment tu sais t'en servir.
Il s approcha dangereusement, beaucoup trop près affichant un sourire vicieux. De sa baguette il déboutonna la chemise d Hermione et caressa avec son extrémité les lignes de son ventre.
Hermione gesticulait, essayait tant bien que mal de le repousser malgré la douleur et la peur. Elle comprit à ce moment là que ça en était finit , elle était prête à tout dévoiler.
H : Attendez, je ...
Mais elle fut coupée par l'entrée de nouveaux visiteurs.
B : Lucius il ne me semble pas que je t'ai donné l'autorisation de t'amuser avec mon nouveau jouet.
L : Pardonne moi Bella , je voulais simplement essayer de lui délier la langue...
Severus, tu fais toujours ton entrée au mauvais moment.
B : Bien au contraire, j'ai pensé qu'il pourrait nous être d'une grande aide n'est ce pas Severus. Regarde la, surprise !!
Severus Rogue, habitué à ne dévoiler aucun sentiments, resta fidèle à lui même, impassible.
Aucun sentiment, aucune émotion ne pouvaient se lire sur son visage, il observait son élève comme si il ne l'avait jamais vu.
S : Qu'attends-tu de moi Bella ?
B : Mon très cher Severus, comme tu peux le voir ton élève a montrer une légère résistance... bien que la torturer me fasse éprouver le plus grand bien, je veux des réponses, et toi tu vas m'y aider.
S : Le maître est-il au courant ?
B : Aucune question . Contente toi de faire ce pour quoi tu es là. Et penses y bien Severus, quand je ramènerai ce qu'elle sait au seigneur des ténèbres, je n'oublierai pas de citer ton nom...
S : Laissez nous !  J'ai besoin de calme.

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