General Maintenance

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Je voyais leurs contours. Ils sont là, et apparents. Je n'ai pas l'impression que cela choque les autres passagers. Je me suis alors contentais de regarder ailleurs avant qu'il me voit, et qu'ils ne me trouve étrange à les regarder de cette manière.

Il est toujours très difficile de prendre l'autobus. Mais avec ma voiture au garage, c'est la seule façon de se déplacer. Ce n'est même pas un vrai bus, mais comme une très grande fourgonnette familiale. Il est confortable et bon marché, mais par mon plus grand malheureux il me rapproche "d'eux". Essayant autant que je le peux, regarder autre que leurs corps me semble difficile. Il y a quelque chose d'étrange, c'est tellement voyant, mais personne ne semble s'en apercevoir. Ou s'ils le font, ils le garde au fond d'eux. C'est comme si nous jouions tous à un grand jeu de simulation.

Je me demande ce qui se passerait si tout cela venait à s'écrouler.

J'ignora la pensée qui venait de sortir mon esprit, pour ensuite décidé de regarder par la fenêtre, se concentrant seulement sur la vue autour de moi. Au bout d'un certain temps, nous nous nous sommes approchés de mon arrêt, me levant, je me précipita vers la sorti pour comme m'enfuir de ce nie bondé de chaleur humaine.

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Lorsque votre cycle de sommeil est perturbé, même un peu, les choses peuvent devenir vraiment étranges.

Vous avez l'impression que tout autour de vous deviens de plus en plus petit, vous vous sentez étourdie, et il vous arrive même de trébuchez sans raison apparente, sans oublier que vos pensées et vos sentiments semblent tout deux égarés.

Rien de grave. Rien que vous ne pouvez guérir qu'avec des pilules et de la caféine.

Mais le problème peut s'aggraver. Et quand c'est le cas, aucune quantité de café ou de médicaments ne vas aider.

Vingt-quatre heures sans sommeil, c'est comme si vous étiez dans une spirale infernale. Vos habiletés motrices ont disparu. Tout moment est éphémère, transcendant en une heure semblant durée une éternité. Rien n'est plus ce qu'il semble être. S'accrocher à une pensée, est comme s'agripper à une racine d'arbre quand on est au fond d'une rivière.

Quarante-huit heures sans sommeil, vous ne pouvez pas rester debout. Pas sans une constante assistance. Conduire une voiture, ou autre chose comme un fauteuil roulant, est une mauvaise idée. Certains commencent même à halluciner. L'épuisement prend énormément de place dans votre vie quotidienne. Marchant, s'effondrant. Inconscient, et béatement endormi.

Soixante-douze heures, pas plus d'heures de sommeil vous fait pensez que vous pouvait éventuellement mourir. Vous ne pouvez aller nulle part ou faire quoi que ce soit, parce que vous ne pouvez pas penser clairement, vous ne vous sentait pas assez vivant pour vous soucier de quoi que ce soit d'autre. Excepté le sommeil. Cela en devient une obsession. Votre corps en a besoin et commence à fermer la plupart des fonctions mentales non-vitales. Sans cohésion, la communication de base cesse. 

Vous êtes comme pris au piège, prisonnier de vos propres besoins fondamentaux.

Les hallucinations, à ce moment là, sont bien-sûr, différentes pour chaque personnes étant confrontées à cette situation. Parfois, elles persistent. Même après que vous vous êtes finalement reposé. Même après en avoir parlé à quelqu'un. Et oui, même après vous être convaincu qu'ils ne sont pas réels. Parce que, essayez comme vous pouvez, il y aura toujours un doute qui persistera au fond de vous. Ce doute repose au creux de votre poitrine même lorsque vous dormez. Elle creuse dans votre poitrine jusqu'à votre coeur pour essayer d'arrêter de le faire battre. Sa bouche marmonne la folie. La votre aussi, du moins dès que vous commencez à écouter.

CREEPYPASTA TRADUITEWhere stories live. Discover now