The Dangers of Fame

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Je me suis réveillé avec un sentiment étrange sous un soleil brillant perçu grâce à la fente dans les rideaux suspendu près de mes fenêtres. Lorsque je me suis assis, j'ai été frappé par la confusion quand j'ai vu mon environnement. Ce n'était pas ma maison. Comment ai-je fini par m'évanouir par terre dans la maison de quelqu'un d'autre?

« OK, réfléchi..., réfléchi.... Qu'est-ce qui s'est passé hier soir? » me suis-je dit, en me frottant la tête dans ce qui semblait être un effort futile pour que la mémoire revienne. 

À ce moment-là, quelque chose m'est revenu. La fête. Mes amis et collègues ont organisé une fête pour célébrer un autre livre terminé ayant eu du succès. (Est-ce que j'ai vraiment bu autant?) Non, ce n'était pas ça. Je savais à quoi ressemblait une gueule de bois, et ce sentiment que j'avais n'était pas comme ça. Quelque chose n'allait pas. Je ne me sentais pas bien. C'était comme s'il manquait quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.

Au bout d'un certain temps je me suis décidé à me lever, mais je me suis comme figé suite à ce que j'ai vu. Il y avait du sang qui tachait le sol en bois. Par précipitation j'ai essayé de cherché dans mon corps des coupures ou des cicatrices. Mais je n'ai rien trouvé. Si ce n'était pas moi qui avais été blessé, ça voulait dire que quelqu'un d'autre était ici avec moi, peut-être saignant à mort. Je mis mes mains dans mes poches, fouillant essayant de trouver mon téléphone afin que je puisse appeler à l'aide. La recherche de mes poches pour le mobile ne conduit à aucun résultat. J'ai regardé encore une fois dans la salle pour voir s'il y avait un téléphone que je pouvais utiliser. Je n'ai cependant rien vu. A force d'exploré mon environnement inconnu, je découvris qu'il n'y avait aucun téléphone dans cette maison.

Peut-être que si je sortais à l'extérieur et que j'entreprend de trouver un voisin, il pourrait aider. Je regarda alors dehors mais j'ai très vite remarqué que j'étais au milieu de nulle part. Je n'avais aucun voisins qui pourrait me porter secours. C'était mauvais. Je devais trouver l'autre personne et sortir de là rapidement. Je pris donc l'initiative de regarder partout. Ouvrant porte après porte, regardant dans les chambres, salles de bains, à l'étage. J'ai appelé la personne en question, espérant qu'elle me répondrait et que je pourrais déterminer son emplacement. Mais je n'ai rien entendu.

Soudain, j'entendit un camion s'arrêter dehors. J'ai couru dans le couloir en panique. Je me suis retrouvé face à face avec encore une autre porte. Elle était ouverte cependant, et je ne pouvais que supposer que, à l'époque, il conduisait au sous-sol. C'est alors que j'entendit des bruits de pas se rendre à la porte d'entrée. Je suis entré à l'intérieur et j'ai rapidement établi mon chemin dans l'obscurité. J'ai essayé d'être aussi prudent que possible en descendant les marches dans le sous-sol noir. Dès que mon pied réussi a toucher le sol, j'entendit la porte à l'étage s'ouvrir puis se refermer.

« Chérie, je suis rentré! Et j'ai une surprise pour toi! » s'écria-t-il en entendant des pas vers le sous-sol. 

En effet, je suis tombé, essayant de trouver un endroit pour se cacher ou quelque chose pour le frapper à la tête. Juste à ce moment là, j'ai trébuché sur quelque chose. J'ai touché le sol puis j'ai commencé à sentir autour pour voir si je pouvais comprendre ce que c'était. J'ai attrapé la main de quelque chose. Puis le pied de quelqu'un. Pendant une fraction de seconde, j'ai été soulagé d'avoir trouvé l'autre personne. Il faisait encore sombre, donc je ne voyais pas grand chose, mais j'ai pu voir la forme d'une fille assise sur une chaise.

« Ne vous inquiétez pas », ai-je chuchoté, « Nous allons sortir d'ici bientôt. »

Notre ravisseur était au seuil du sous-sol. Je me suis retourné, cherchant un endroit où me cacher. Quelque chose a attiré mon attention. J'ai vu les outils qui étaient étalés sur une table scintillant avec la petite lumière  remplissant la pièce. J'ai donc couru sous la table et je me suis plaqué fermement contre le mur. Droit sur la vu d'une chauve-souris appuyée contre le côté de la table. Attendant le moment où il ne ferait pas attention au alentour pour que je fasse le premier pas pour que nous puissions sortir tous les deux d'ici. Il donc allumé la lumière de la pièce quand il s'appuya sur la dernière marche. Le ravisseur était dans mon angle de vue. Ou plutôt, la partie inférieure de son corps. Il portait des chaussures de ville et un smoking. J'ai vu la fille un peu plus clairement maintenant. Elle était couverte de cicatrices. Sa peau était d'une teinte de blanc écœurante à cause de la quantité de sang qu'elle a perdu.

"N'est-elle pas magnifique? Bien que, ce n'est pas aussi belle que vous. » -dit-il

L'homme inconnu l'habilla d'une simple robe blanche puis se mis à genoux. Mal grès ça, le bord de la table couvrait encore la partie du visage. Il lui prit alors la main et lui glissa une bague au doigt. La façon dont le bras de la jeune fille tombé sur le côté me rappelait une vulgaire poupée de chiffon. Je me demandais comment elle pouvait être si calme dans cette situation. C'est là que j'ai réalisé le triste fait qu'elle était morte. J'ai laissé échappé un souffle bruyant quand je compris la triste réalité, puis j'ai rapidement couvert ma bouche pour essayer d'arrêter le bruit. Heureusement l'homme ne semblait pas avoir remarqué.

« Tu as fait de moi un homme très heureux, tu le sais? Je veux dire, nous avons eu nos moments, mais je n'ai jamais cessé de croire que nous serions ensemble un jour. »- dit-il

Je l'ai écouté attentivement. Il me semblait très familier. (Est-ce que je connaissais ce psychopathe ?)

Doucement, il se relevât et se dirigea vers la table. Il chercha pendant un moment parmi tout ses outils présent sur la surface pour finalement trouver ce qu'il cherchait. Un livre tomba sur le sol . Mon livre. Il se retourna, embrassa le cadavre sur la joue, et se dirigea vers les escaliers. Maintenant, c'était ma chance. J'ai agrippé une batte puis me releva du dessous de cette table. Quand j'étais juste derrière lui, j'ai fermé les yeux et essayé de le frapper aussi fort que je pouvais. Au bout d'un moment, j'ai ré-ouvert les yeux et je l'ai vu se tenir à moins de trois pouces de mon visage. Je me suis retourné essayant de courir mais je suis tombé. J'ai subitement refermé mes yeux et commença à bouger frénétiquement ma batte vers l'Homme en question.

« Éloignez-vous de moi! » Je n'arrêtais pas d'agiter la batte, espérant que lorsque j'ouvrirai de nouveau les yeux, il se coucherait face contre terre. Je me suis arrêté une seconde puis j'ai ouvert les yeux avec hésitation. Il était encore debout. Je regardais droit vers le corps dans la chaise. (Comment était-il encore debout? Comment n'a-t-il pas pu m'entendre souffler et me déplacer pour le frapper avec une batte?)

« Je vais te laisser te préparer », a-t-il dit avant de faire demi-tour pour ensuite monter les escaliers comme si de rien n'était.

Après avoir vu son visage, tout mes revenus. Il était à la fête. J'aurais juré l'avoir vu à la fête. Il était l'un des serveurs; il m'a même apporté mon verre. Ensuite... le reste est un peu flou, mais je me souviens vaguement qu'il m'avait emmené jusqu'au camion. Puis j'étais ici, et il a pris la batte et... Attendez, la batte. Je me suis préparé à la balancer à nouveau, mais j'ai découvert que je ne la tenais pas. J'ai regardé la table, et elle était là, appuyée contre le côté. Mais, j'aurais juré que je l'avais attrapé.

"Qu'est-ce qui se passait ?"- dit-il

Puis j'ai vu quelque chose qui expliquait pourquoi je ne pouvais pas saisir la batte et l'origine du sentiment que j'avais eu à mon réveille de tout à l'heure.

Ce sentiment qu'il manquait quelque chose.

Je me suis vite rendu compte que ce qui manquait, c'était un battement de coeur, quand j'ai vu mon corps assis sur la chaise au fond de la pièce avec la tête défoncée.

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Ecrit par Emma Froh / Publié le 10 Février 2020

Source : creepypasta.com/the-dangers-of-fame/

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