Inlassablement [ Sidjil x Maxime ]

Inlasabble vie, inlassable amour

« Tu penses que tu pourras me laisser l'appartement ce soir ? J'aimerai faire une surprise à Ana, elle a pas passée une superbe journée alors j'aurais aimé la surprendre avec sa nourriture et son film préférés. » Me demande mon meilleur ami, ainsi qu'à présent, mon colocataire.

« T'as pas besoin de te trouver une Excuse mec, c'est normal si tu veux voir ta copine. » Dis-je en mangeant ce que j'avais pu trouver dans le frigo.

« On sait jamais, je préfère te demander. »

Je souris à Nicolas, profitant de ce cadre presque idyllique. Mon meilleur ami assis sur le canapé, notre canapé, pianotant sur son téléphone parlant certainement à sa petite amie, Ana. Moi mangeant dans notre cuisine. On l'a fait, on l'a enfin eu notre foutu colocation.

L'Automne et l'Hiver n'ont jamais été aussi réconfortant et chaleureux que cette année, la fraîcheur n'a su gelé mon cœur, bien au contraire. Pour la première fois de ma vie j'ai appris que vivre n'était pas uniquement qu'un automatisme, que vivre pouvait être plaisant. Que je n'étais pas obligé de vivre avec ce poids insistant qui écrasait ma poitrine, me donnant l'impression que l'air était irrespirable chaque seconde que je respirais.

J'ai su trouver la lumière à travers tout ce brouillard. J'ai su trouver Maxime.

Et la vie n'a jamais été aussi douce depuis qu'il fait parti de mon monde.

Il m'a apprit que je n'étais pas obligé de vivre à toute vitesse, que il y a du beau même dans la laideur, que la vie pouvait être calme sans être ennuyeuse.

J'ai appris à chérir chaque instant comme si c'était les derniers, à chérir les soirées au café populaire avec toute la bande à boire, faire des jeux de cartes, danser, chanter. À chérir chaque conversation que je pouvais avoir avec mes amis, sérieuse comme légère, comme lorsque Léna est venue me parler de ce qu'était l'anxiété, ou un peu plus légère comme quand Billy est venu me faire presque une dissertation sur pourquoi on met trop de côté les fourmis dans le règne animal. Mais surtout à chérir chaque instant avec lui, à apprécier sa main dans la mienne, ses lèvres contre les miennes, nos conversations jusqu'à ce que l'aube se pointe.

J'ai fini par apprécier vivre.

Lorsque la sonnerie de notre appartement me sort de ma rêverie, inutile de se questionner sur qui cela pouvait être. Je me suis levé et j'ai ouvert la porte à nos invités.

« Salut !» s'exclame Lucas, tout souriant. « On a apporté le dîner de ce soir. »

« J'attends encore d'ailleurs le repas que tu m'avais promis Sid. » grogne Matthis, en rentrant sans dire bonjour.

« Je trouve que on vient bien trop souvent chez vous depuis votre colocation, et moins chez moi. » se plaint Léna.

Une fois tous rentrés, mon regard se pose instinctivement sur lui. Maxime s'approche de moi et m'embrasse tendrement.

« Ah non, les amis vous êtes bien gentils mais non. C'est super vous avez ramené à manger mais vous mangez dehors. » Dit Nicolas.

« Quoi? Tu vas me dire que je suis sorti de chez moi pour rien là ? » Se plaint Billy.

« J'aurais dû vous prévenir, Manas veut faire une petit tête à tête à Ana ce soir. »

Un léger blanc s'installe.

« On fait quoi du coup? » Demande Lucas, les mains encombrées par les sacs cartonnés de Mcdo.

Un sourire malicieux apparaît sur les lèvres de Billy et Théodort.

« On a qu'à manger à la Daurade et aller au pop par la suite ? Je paye ma tournée. » Dit malicieusement Théodort.

« Si tu payes alors je suis pour. » Dit Matthis.

Mes amis semblent tous emballés par l'idée de sortir dans notre lieu favoris.

« Bah c'est tipar hein » Dit Billy.

On se dirige tous vers la sortie n'oubliant pas de saluer mon meilleur ami, lui souhaitant une bonne soirée en amoureux avec Ana.

Bien évidemment sur le chemin Théodort n'a pas pu s'empêcher de gêner les passants, criants des choses insolites. Billy a râlé de à qu'elle point la Daurade pouvait être loin de ma colocation avec Nicolas. Lucas, Matthis et Léna ont parlé tout le long du chemin de leurs études qui semblaient visiblement les stresser. Quant à moi, je tenais la main de l'homme que j'aime, bavardant de n'importe qu'elle sujet.

J'aimais ces instants où la vie semblait légère et l'air respirable.

J'aime vivre.

Car à présent je pouvais l'affirmer, je n'étais plus qu'un survivant. J'avais cessé de me battre avec moi-même, j'avais cessé de survivre. À la place, je vivais.

Mon cœur a commencée à battre à nouveau en Automne, lorsque le brun est apparu dans ma vie, déguisant son corps d'un costume de diable. Je suis tombé amoureux de lui lorsque la fraîcheur de l'Hiver nous a envahit, pourtant la chaleur de son corps me réchauffait tant que on aurait pu croire à un réchauffement climatique. Et qu'importe les saisons, qu'importe qu'il fasse chaud ou froid, qu'importe si le soleil s'échappe trop tôt. Car auprès de lui je vis, car notre amour ne fanera pas comme les fleurs à l'arrivées de l'Automne. Non, notre amour lui, est inlassable.

(S'il vous plaît, lisez!!)
Coucou les loulous, parlons un peu à cœur ouvert.
Je voulais vous remercier d'avoir lu mon histoire, d'avoir fait attention à chaque détails au point de comprendre les autres références aux chapitres, à mon autre histoire ou à des chansons cité lors de la FF. Cette histoire est une sorte de suite à "A toute vitesse", et la dernière tome de cette sorte de trilogie se clôtura avec "Une flamme" qui est déjà publié. j'ai commencé à écrire À toute vitesse et inlassablement en étant pas très bien mentalement, j'étais persuadé que si je ne connaîtrais pas de happy ending, mes deux protagonistes ne pourront pas le connaître non plus. (Ou je suis juste sadique à vous de choisir ;)) à travers des physiques comme ceux de Sidjil et Maxime je vous ai montré les thématiques qui m'impacte le plus comme l'anxiété, les TCA, la peur de vivre ou de l'amour, la violence parentale. je vous ai aussi montré ma ville avec mes endroits préférés (si vous venez à Toulouse allez au pop pour inlassablement s'il vous plaît.) et sans le savoir vous avez lu des passages, des moments, qui me sont arrivés en soirée. Inlassablement et à toute vitesse c'est deux jeunes qui s'aiment mais pas uniquement, il y a la complicité de l'adolescence et du passage adulte, un groupe d'ami, de l'amour...
Lorsque certains de mes amis lisent mon histoire (coucou mel!) ils vivent l'histoire car c'est en parti tiré de faits réels. Mais ce n'est pas uniquement mon histoire ou celle de Sid et de Max. C'est aussi la vôtre, car on connaîtra tous des soirées chaotiques où des gens vont hurler sur des vielles chansons, boire un peu trop,s'embrouiller, s'aimer, ou juste vivre.
j'espère que mon histoire vous a plu et que vous aussi, vous finirez par vivre et non survivre.
Vous brillez les loulous, prenez en conscience.
<3