Inlassablement [ Sidjil x Maxime ]

Lettre d'un amoureux

Maxime;

Avant de te connaître j'ai toujours cru que vivre c'était de se plonger dans le noir les yeux rougies, le corps tremblant et écorchés, les plaies ouvertes, les pensées qui valsent entre elles sans sens et le regard livide comme si on attendait déjà la mort.

J'ai perdu foi et espoir,
Je me suis laissé rongé par cette noirceur.
Je me suis caché derrière des mensonges et je me suis abandonnés à tous ces esprits farceurs.

Une nuit, la lumière m'a éclairé.
Tu étais l'étincelle qui a su rallumer la flamme en moi.
J'avais le cœur qui battait à toute vitesse, lorsque tu me souriais.

Tu étais un peu comme l'étoile Sirius, c'est celle qui brille le plus dans le ciel. Tu m'as éclairé lorsque tout paraissait sombre.

J'ai toujours cru qu'un chez soit c'était où vivait un père et une mère. Que je resterai condamné jusqu'à la fin entre ces quatre murs où sont nés mes démons, que je serai à vie leurs prisonniers.

Tu m'as apprit, qu'un chez soit c'était avant tout un endroit auquel on se sentait bien.

Je me sens bien dans tes bras;
Je me sens bien quand je t'embrasse et que pour la première fois de ma vie cette boule au ventre disparaissait;
Je me sens bien quand on regarde les étoiles à pech David;
Je me sens bien quand on va au bar avec tous nos amis, et que malgré la foule de gens, je ne vois que toi;
Je me sens bien lorsque on chante et danse sur des musiques aléatoires;
Je me sens bien lorsque j'ai le sentiment qu'avec toi je peux ne pas porter un masque;
Je me sens bien avec toi.

Alors, c'est que tu es en quelque sorte, mon chez moi.

On m'a toujours apprit que les addictions c'était mal, que l'ivresse te conduisait à l'overdose. J'ai eu peur, fut un temps, de t'aimer au point de m'y abandonner. À présent, j'ai compris que ton amour était la plus belle chose au monde, qu'une overdose de toi, serait le paradis.

J'ai abandonné l'enfer pour l'ange, peut-être que nous avions été ridicule de nous être moqué des anges à Halloween, car j'ai fini par tomber amoureux d'un ange déchu.

Sache que je t'aime(rai);
Dans cette vie, dans une autre vie ou même dans un autre chapitre.

- Ton amant, Sidjil.