Inlassablement [ Sidjil x Maxime ]

Coupable ou victime

(Désolée j'étais obligé de vous montrer la conv avec mon amie, car c'est tout simplement fou les dingueries qu'elle vient de me sortir là)

Son regard dérive sur mes lèvres, tandis que sa main se pose sur ma joue. Son pouce vient doucement effleurer ma lèvre inférieur.

J'avais envie de m'abandonner à lui, de moi aussi laisser l'ivresse m'envahir.

Maxime s'était présenté à moi sous le costume d'un diable, il m'avait envoûté. Mais après tout, Lucifer était bien le fils préféré de Dieu. Alors pourquoi je n'aurais moi aussi pas le droit de l'aimer?

En prononçant cette phrase Maxime venait de basculer les choses à son avantages, il venait de récupérer le contrôle de la situation, c'était lui qui avait à présent de l'emprise sur moi, il me contrôle et ça il le sait.

« Écoute... t'as vachement bu, je pense que c'est une mauvaise idée. » dis-je faiblement, comme si j'avais l'espoir qu'il ne m'entende pas.

Mes joues se réchauffaient à mesure que je sentais le poids du corps de Maxime sur moi.

Il avait commencé par m'effleurer, doucement, sa peau était rentré en contact avec la mienne créant un tourbillon de sentiments.

La douceur de sa paume s'était posé sur ma peau dénudé, il glissait sa main le long de mon bras.

En prenant conscience du pouvoir qu'il exercé sur moi, sa main est restée là.

Il jouait avec mon corps comme un musicien jouait avec son instrument, ses doigts d'expert parcourait ma peau dénudé faisant frissonner mon échine.

Ses doigts jouaient alors sur mon bras, il esquisse un sourire comme si il parvenait à sentir ce frisson que je ressentais à chacun de ses touchés.

Je mordille ma lèvres inférieur, jubilant de l'intérieur.

Sa main effleure mon torse, ma cage thoracique se bloque à chaque fois que je sentais son touché.

Il relève la tête, cherchant dans mon regard le moindre indice, la moindre information sur ce que j'aimais ou non.

La tête dans les nuages, le sentiment d'être au paradis sous ses caresses. Et pourtant, mon corps est si bouillant que j'ai le sentiment d'avoir attrapé une énorme fièvre qui m'aurait conduit tout droit en enfer.

Son souffle chaud s'écrase contre mon cou, la chaleur de nos deux corps avaient créés un cocon, comme une bulle qui nous protégeait du monde extérieur.

J'avais envie de sceller nos lèvres, sceller nos âmes. Je voulais retrouver ce sentiment, ce sentiment de se sentir entier.

Mes yeux ne quittaient pas ses lèvres, comme si elles m'obnubilaient.

Maxime était un sorcier qui envoûtait les gens non avec des philtres mais avec son charme.

J'ose le toucher à mon tour, ma main vient se frayer un chemin sous son t-shirt glissant sur son torse. Je sens ses muscles se tendre sous mes touchés, Maxime lâche un léger soupire avant de jeter sa tête en arrière. Il ferme les yeux, savourant certainement chacune de mes caresses, de mes touchés.

« Siidd ! T'es tombé dans un ravin ou quoi?? » Hurle mon meilleur ami, m'attendant certainement encore pour poursuivre notre conversation.

Mes gestes s'arrêtent brusquement, comme un enfant qui venait de se faire prendre la main dans le sac. Je glisse alors mes mains le long de son torse, cherchant à m'échapper de son t-shirt.

Maxime à ouvert les yeux et il me fixe intensément, les flammes du désir dansent encore au fond de ses yeux.

« Tu devrais peut-être rejoindre ton ami. Avant que les gens nous trouvent louches. » Dit le plus petit, légèrement distant.

Notre bulle, ce cocon de chaleur qui nous a entouré l'espace d'un instant, venait d'éclater. À présent on avait les pieds un peu trop sur Terre, se prenant cette réalité en pleine face : On ne pouvait pas être ensembles.

Ce n'était pas juste pour la blonde qui était tombée sous le charme du brun, ce n'était pas juste non plus pour moi de ne vivre mon histoire avec lui que dans la nuit, caché des regards curieux.

Peut-être que dans une autre réalité, Maxime m'aimerait suffisamment pour le crier sur tous les toits, peut-être que l'on vivrait à toute vitesse dans les rues de Toulouse, sans avoir crainte du regard des autres.

« Ouais. T'as certainement raison. »

Je sors alors de ces buissons dans lesquels nous étions cachés, laissant la personne qui hante toutes mes pensées.

En voyant les lumières de la fête, en observant mes amis danser, je souris sans trop de conviction.

« Qu'est-ce que vous foutez avec Max ?? » demande Lucas.

Soudain, je regarde le blond comme si son regard m'hurlé qu'il savait, à moins que ce soit mon expression qui affiche ouvertement ma culpabilité.

« J'étais pas avec Max ? Je suis parti pissé. » Dis-je en tentant de camoufler la peur qui me tiraille de l'intérieur.

Les sourcils de Lucas se fronce légèrement, comme si il cherchait à détecter mon honnêteté. Il a l'air confus, à moins que c'est moi qui ai l'air trop coupable ?

Mais dans cette histoire, suis-je le coupable ou la victime ?

« Ok, désolé je croyais. Vu que d'après Ana, Max est parti te rejoindre, elle l'attend là. » Dit-il en appuyant sur le prénom de la blonde.

Je sens la culpabilité me trahir, mon pied tape frénétiquement sur le sol. Merde, merde, merde.

Je croise le regard de la blonde, qui me sourit tendrement. J'allais encore tomber dans les filets du diable, j'allais trahir ce bel ange qu'est Ana, une seconde fois.

Je n'arrive pas à lui rendre son sourire, mon corps se dirige vers mon meilleur ami. Et je viens de nouveau m'asseoir auprès de lui.

« Ça va mec ? » Me demande t'il.

Par automatisme, je réponds par un hochement de tête. J'observe la nature en face de moi, le regard perdu sur un point imaginaire, mon âme semble avoir déserté mon corps.

D'apparence, je semble écouter mon meilleur ami me raconter l'une de ces nombreuses découvertes, ou une anecdote de soirée. Mais il suffirait de s'approcher, de me regarder, pour comprendre que mon esprit s'est égaré depuis bien trop longtemps. À présent je ressemble plus à un mort-vivant qu'à un vivant.

J'ai laissé cette histoire me rongeait, me grignoter de l'intérieur, je l'ai laissé rajouté des étages à cet ascenseur d'émotions. Je ne suis plus qu'une coquille vide qui ne demande qu'à être rempli, aimé et chéri.

Maxime, quand est-ce que tu sauras m'aimer ?

Coucou les loulous !
(Chapitre pas encore corrigé lolilol)
Désolée pour le temps, le chapitre n'est pas terrible mais j'ai vraiment pas d'inspiration pour ce chapitre. C'est juste un pont pour l'autre parti de l'histoire.
J'ai mis quelques références à mon autre histoire « à toute vitesse »
Merci infiniment de lire mon histoire omg, j'espère que elle continuera à vous plaire !
Prenez soin de vous<3