Chapitre vingt quatre : Don Rossi

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...
NILS

Lorsque son rire résonne dans mes oreilles, je ne peux m'empêcher de sourire et de contempler son visage si gracieux.

– Giannina, je...

– Nils, est-ce que je peux te parler ?

Le nuage sur lequel nous étions part en fumée, quand j'aperçois Tom qui vient s'immiscer entre nous.

Je suis malheureusement contraint de détourner le regard de cette magnifique vue pour regarder mon ami.

– C'est urgent ? Soupirai-je.

– On peut dire ça...

Ses traits sérieux m'indiquent qu'il se passe quelque chose, je jette un dernier regard désolé à Giannina, qui semble embarrassée en se détachant de mon emprise.

– Qu'est-ce qu'il y a ? Murmurais-je en m'éloignant de la foule accompagnée de Tom.

– C'est ton frère...

Je sens un mal de tête arriver lorsqu'il prononce ces mots.

– L'éternel emmerdeur.

– Il n'arrête pas de me poser des questions sur la société et jusqu'à présent je n'avais pas de mal à y répondre, mais il vient de me demander si ça ne me pose pas de problème de mentir à ma petite-amie, tu crois qu'il sait ?

– Il t'a demandé quoi ?

Je le questionne plus agressivement que je ne l'aurais voulu.
Les gens se retournent sur nous en m'entendant élever la voix. Je fais mine de m'éclaircir la gorge, puis passe ma main derrière les épaules de Tom, pour lui indiquer un couloir plus isolé.

– Je ne veux plus que tu lui parles, désormais, c'est moi qui m'en charge.

– Mais s'il vient à nouveau me parler ?

– Ignore le, je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais il ne faut surtout pas que tu en rajoutes.

Tom semble désemparé, il me regarde sans un mot. Je pose ma main sur son épaule, pour essayer de le rassurer.

– Ne t'inquiètes pas, je m'en charge.

Nous nous regardons pendant un instant, j'essaie de lui prouver mon assurance en ne baissant pas les yeux.

– Minou ! Tu viens danser ?

Tom me jette un dernier regard et murmure avant de partir.

– Je ne veux pas qu'elle soit mêlée à tout ça.

Je les regarde partir en direction de la réception et j'attends que leurs silhouettes s'effacent dans la foule pour souffler.

Je sens que la soirée ne va pas être de tout repos.

Je me pince l'arrête du nez, sentant la douleur prendre possession de mon crâne, puis me dirige de nouveau vers la fête, d'où j'appercois mon frère, qui me sourit malicieusement.

– Nils, nous t'attendions...

Deux hommes de mains entourent mon frère, qui me fait signe de les suivre.

OSCURO SEGRETO. Tome I.Where stories live. Discover now