Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.

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PDV ÉNORA

     Je me laisse pouponner par Michelle et Sylvie, Enzo étant endormi sur le grand lit double de la chambre dans laquelle nous sommes, qui est également celle que je partage avec Lorenzo.

     Michelle m'aide à attacher les fines cordes en soie de ma robe de mariée, et s'exclame :

Michelle : la plus belle mariée de l'année est prête!

     Elle pose en face de moi, un grand miroir dans lequel je peux me voir de la tête aux pieds. Et... Comment dire... Je me regarde dans le miroir, extrêmement surprise.

Moi : est-ce que c'est vraiment moi?

Sylvie : bien sûr que oui, qui veux-tu que ça soit d'autre?

     Je sens les larmes me monter aux yeux, et me force à ne pas les laisser couler en levant la tête, clignant continuellement des yeux.

Michelle : oh! Elle est déjà émue!

Sylvie : dis toi que Lorenzo ne va avoir les yeux que sur toi pendant toute cette soirée.

Michelle : il les aura toujours sur toi de toute façon, à jamais. Comme s'il pouvait se séparer de toi.

Sylvie : il faudrait lui lancer un sortilège pour que ça soit le cas.

     Nous éclatons de rire, nous calmant très vite en voyant Enzo bouger.

Sylvie : on devrait y aller maintenant. Fais attention à ne pas tomber, Énora.

Moi : ça ne risque pas.

     Elle prend Enzo dans ses bras, et nous sortons de la chambre, Michelle tenant la traîne de ma robe. Au moment où nous ouvrons la porte, nous entendons un klaxon. Nous apercevons plus tard une belle limousine blanche et décorée nous attendant devant la maison. Nous nous pressons donc de monter à l'intérieur et j'avoue que je stresse un peu.

Michelle : Lorenzo ne va pas te reconnaître.

Moi : si. Grâce à mon odeur.

Michelle : oublie un peu ce détail, tu veux.

     Je souris, le cœur battant à tout allure dans ma poitrine. Nous arrivons en face de l'église, et sortons de la limousine. Dès que le regard de mon père se pose sur moi, on dirait qu'il a des étoiles dans les yeux.

Papa : quelle beauté...

Moi : merci papa. Toi aussi, tu es très élégant.

Papa : merci ma chérie. Lorenzo ne va pas te quitter des yeux.

Moi : c'est la deuxième fois qu'on me le dit. Mais je ne crois pas être aussi incroyable que ça.

Papa : pourtant, tu l'es.

Sylvie : nous allons à l'intérieur avec le bébé.

     Je souris.

Moi : d'accord. Et encore merci.

Sylvie : mais de rien.

     Elles entrent à l'intérieur, et quelques minutes plus tard, la traditionnelle mélodie de mariage commence.

Papa : respire profondément.

     Je fais ce qu'il me dit, et prends son bras alors que les portes de l'église s'ouvrent.

     Nous commençons à marcher vers l'autel, au rythme de la mélodie, et, nerveuse, je regarde partout. J'aperçois très vite mes anciens pires cauchemars, Hélène, Terry et l'autre imbécile. Ils me regardent avec un certain mépris, et je me contente de faire comme si je les ignore. Ce qui est techniquement le cas.