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PDV ÉNORA

     Je ressors de la salle de bains et laisse la place à mon âme sœur. Je vais en cuisine, et prends les ingrédients nécessaires pour faire des pancakes. Je les adore!

     Je mélange les œufs la farine, le sucre, le lait et le beurre jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Ensuite, je pose la poêle à frire sur le réchaud et allume le feu. Je mets un peu de beurre dans la poêle et l'étale dans cette dernière, et quelques minute plus tard, je verse un peu de pâte dedans. Après quelques minutes, je la retourne, et continue ainsi pour faire cuire le reste.

     Alors que je mets du sirop d'érable sur mes pancakes, je sens deux bras se glisser autour de ma taille.

Moi : Loren', tu me déconcentres. La présentation des plats est importante pour moi.

Lorenzo : perfectionniste, va.

Moi : je ne suis pas perfectionniste. En passant, sirop d'érable ou confiture de fraise? Ou tu préfères la confiture d'un autre fruit?

Lorenzo : confiture d'orange, s'il te plaît.

     Après en avoir mis sur ses pancakes, je me retourne et vois un tout nouveau Lorenzo. Habillé élégamment, d'une chemise blanche, d'un pantalon noir soutenu par une ceinture noire avec une cravate autour du cou, cachée par le col. Sa veste était posée sur le dossier d'une des chaises de l'espace de la cuisine constituant la salle à manger.

Moi : je ne crois vraiment pas pouvoir m'habituer à tout ça.

Lorenzo : il le faudra bien pourtant.

     Je refais mieux sa cravate puisque je la trouve un peu plus à droite du milieu de son torse.

Lorenzo : tu vois, tu es perfectionniste.

     Bon, peut-être un peu. Mais est-ce grave?

     Je me sépare de lui et prends les deux plats, puis vais dans la salle à manger pour les poser sur la table. Nous prenons place devant nos plats et nous souhaitons mutuellement un bon appétit.

     Une fois notre petit déjeuner terminé, je fais la vaisselle et range les plats. Je vais au salon et vois Lorenzo, sa veste déjà enfilée.

Moi : je n'ai pas envie de rester seule. Dis, je pourrais sortir avec Michelle?

Lorenzo : tant que tu es accompagnée, il n'y a pas de problème. Michelle est une louve puissante alors, oui. Mais par mesure de sécurité je demanderai à un garde du corps de vous suivre. Mais tu me préviendras avant d'y aller pour que j'ai le temps. Par contre, je préfère que tu sortes à midi. Il y a une salle d'entrainement au premier niveau du sous sol. Michelle pourra être ton coach. Je veux vraiment que tu maîtrises ton aura.

Moi : ça ne me pose aucun problème. Merci, Enzo.

Lorenzo : c'est normal. Je dois penser à tout en tant que futur Alpha. Et encore plus à celle que j'aime.

     Un sourire naît inconsciemment sur mes lèvres. Je suis bien heureuse de savoir qu'il dit «celle que j'aime» plutôt que « âme sœur ». Ça me montre qu'il m'aime vraiment sans avoir besoin de ce lien.

Lorenzo : je te l'ai déjà dit, pourtant. Ce n'est pas à cause du lien que j'éprouve de l'amour pour toi.

Moi : je sais. Allez, zou! Va travailler. J'appellerai Michelle plus tard.

Lorenzo : tu n'oublies pas quelque chose, par hasard?

     Je feigne l'ignorance et le regarde avec un sourcil levé, et la tête penchée sur le côté.

Moi : non, quoi?

     Il sait parfaitement que je le provoque. Et ça lui plaît.

Lorenzo : après c'est toi qui joueras la fille timide.

     Il me prend dans ses bras en scellant ses lèvres aux miennes avec passion. Il me mord brusquement la lèvre inférieure, me faisant gémir et entrouvrir la bouche. J'essaie de me séparer de lui, mais mon loup n'est pas de cet avis. Il me maintient contre lui et infiltre sa langue dans ma bouche. Nos deux muscles roses commencent une danse endiablée.

     Il embrasse comme un Dieu. Et ce n'est que maintenant que je m'en rend compte? Sérieusement?

     Bon, l'idée m'était peut-être venue plusieurs fois, mais je refusais inconsciemment à cela de rentrer dans mes pensées. Je ne sais même pas pourquoi.

     Il me libère après quelques minutes, et se lèche les lèvres, satisfait. Je rougis à ce geste, et me détourne de lui.

Moi : tu devrais y aller maintenant. Te connaissant, tu risque de rester.

Lorenzo : ça ne me dérangerait pas...

     Mais... Mais...

Moi : Lorenzo!

     Il rit ouvertement, se moquant gentiment de ma réaction. Je tourne la tête dans sa direction, sans pour autant me retourner.

Lorenzo : à ce soir, princesse.

Moi : o-oui. À ce soir.

     Il sourit, s'étant calmé, avant d'appuyer sur un bouton de l'ascenseur. Les portes se ferment, et je me mords la lèvre inférieure.

     Je suis... Comment dire? Excitée. Mais jamais je ne l'avouerai devant lui.

     Je soupire, et emprunte le couloir que j'ai vu hier. Je n'ai pas eu le temps de le vérifier avec tout ce que j'avais à faire. Je le longe, et ouvre les différentes portes qui se trouvent sur chaque côté des murs. Et j'avais raison. Il y a principalement des chambres. Toutes grandes et belles, joliment décorées.

     Lorenzo et moi ne venons vraiment pas du même monde.

     Dans mes pensées, je ne remarque les escaliers devant moi qu'à la dernière minute. Ils sont tournés vers la gauche, et, curieuse, je les monte. J'arrive dans un grand salon, faisant presque la même taille que celui en dessous, mais un peu plus grand. Les canapés et les autres objets de la pièce sont recouverts de draps blancs, et il fait un peu noir. Seuls les rayons du soleil qui s'infiltrent par l'espace laissé entre les rideaux cachant la baie vitrée me permettent de voir.

     Je m'approche de cette dernière, et écarte les rideaux pour laisser de la lumière entrer. Un nuage de poussière me force à fermer les yeux, et je tousse un peu.

     Bon. Tout ici à besoin d'être réaménager.

     Je commence par redescendre pour chercher l'aspirateur qui est dans un des placards de la cuisine, des produits de nettoyage et tout le nécessaire. Je remonte avec eux, et commence le travail en enlevant tous les tissus pour qu'ils soient lavés.

     Ma sortie ne sera pas pour aujourd'hui.

Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende. Where stories live. Discover now